L’affaire fait grand bruit dans les colonnes du quotidien Libération, qui révèle l’arrestation de Mo Gates, de son vrai nom Mohamet Bakara Diallo, actuellement maintenu en garde à vue à la Division des investigations criminelles (DIC). Il est poursuivi pour association de malfaiteurs et détournement d’objets saisis, suite à une plainte explosive déposée par un certain P. Mbaye, son partenaire d’affaires.
Selon les informations livrées par Libération, tout part d’une opération d’importation de véhicules depuis les États-Unis, censés être revendus sur le marché sénégalais. Mais derrière ce business présenté comme lucratif, les tensions montent lorsque sept voitures deviennent le cœur d’un différend financier.
Un investissement de 66 millions… et une trahison présumée
Toujours d’après Libération, P. Mbaye, qui aurait injecté 66 millions de francs CFA dans l’opération, accuse Mo Gates et leur troisième associé, M. L. Sèye — aujourd’hui en fuite — d’avoir vendu les véhicules malgré une décision de justice ordonnant une saisie conservatoire.
Le tribunal de commerce, saisi du litige, avait en effet interdit toute transaction sur les voitures tant que l’affaire n’était pas réglée.
Mais le journal rapporte que les mis en cause ont tout de même procédé à la vente des véhicules sans reverser un seul franc à leur partenaire lésé.
Face aux enquêteurs, des explications qui s’effondrent
Interpellé et entendu par la Brigade des affaires générales (BAG) de la DIC, Mo Gates aurait tenté de minimiser les faits. Il affirme que les voitures n’auraient pas été vendues, mais, selon Libération, il s’est révélé incapable de fournir leur emplacement actuel.
Une contradiction qui a renforcé les soupçons des enquêteurs et conduit à sa garde à vue.
Pendant ce temps, le troisième homme du trio, M. L. Sèye, demeure introuvable.
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