Le Président Macky Sall a fixé hier mercredi la date de l’élection présidentielle au dimanche 24 mars 2024. Le Conseil constitutionnel, pour sa part, a retenu la date du 31 mars 2024. Pour Maurice Soudieck Dione, enseignant-chercheur en sciences politiques à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis, la « date du 31 mars avancée par le Conseil constitutionnel semble être la meilleure », car selon lui, le « 24 mars ne respecte pas les délais prescrits par le code électoral ».
Maurice Soudieck Dione a déclaré sur Vox Pop que la « date du 24 mars ne permet pas de respecter les délais prescrits par le code qui fixe une durée de 21 jours pour la campagne électorale ».
Selon l’analyste politique, « changer cette loi pour assurer le parallélisme des formes nécessiterait un retour à l’Assemblée nationale, ce qui pourrait être long, alors que l’urgence s’impose. Il souligne l’importance de ne pas perdre de temps, car le temps presse ».
Ainsi, le professeur estime que la « date du 31 mars retenue par le Conseil constitutionnel semble plus judicieuse, compte tenu de l’impératif catégorique et légal de respecter les dispositions du code électoral fixant une durée de 21 jours de campagne ».
Urgent
- Affaire des 5 milliards : Zakiyoulahi Sow condamné à rembourser Abdoulaye Sylla et à payer 1 milliard de dommages
- Affaire des « faux documents d’état civil » : l’ancien international Cheikh Mbengue placé sous contrôle judiciaire
- Agriculture : les ambitions d’une souveraineté alimentaire
- Extradition Doro Gaye : Dakar fournit les garanties, Paris réexamine le dossier
- Affaire Ndèye Saly Diop : le dossier se focalise désormais sur « l’acquisition de deux climatiseurs »
- Gestion de sites naturels : Abdourhmane Diouf plaide pour des partenariats public-privé
- Budget Fonction publique : plus de 11 milliards de FCFA pour l’attractivité et la performance nationale
- Économie : 46,0% de la richesse nationale générée par la région de Dakar
- La Primature devient un vrai “centre de commandes” du Gouvernement
- Crise universitaire : La CNDH appelle à un dialogue constructif entre les différents acteurs
- Un Conseil des ministres marqué par de fortes orientations sociales

