Pourquoi ceux qui ont volé l’argent des Sénégalais se croient en sécurité en France qui a pourtant signé avec notre pays de nombreux accords de coopération judiciaire ? L’exemple de Pape Doro Gaye les a-t-il confortés ? Placé sous contrôle judiciaire au Sénégal, ce dernier, PDG sans bureau, a pris la poudre d’escampette pour aller se réfugier en France.
Depuis 10 MOIS, en dépit du mandat d’arrêt international émis à son encontre, il se la coule douce en Hexagone, pendant que le Sénégalais qu’il a truandé des centaines de millions de francs CFA continue de languir sous les coups de butoir de ses partenaires.
Pour son extradition, la justice française demande des GARANTIES d’un procès équitable au Sénégal. Comme si Macky le tyran était toujours à la tête de l’État.
Mais, avec Madiambal Diagne, qui montre la voie de la défiance envers l’État, un tel argumentaire ne peut être audible.
La France ne peut pas continuer à s’opposer à l’extradition de ces fuyards qui ont de sérieux comptes à rendre au Peuple sénégalais qu’ils narguent aujourd’hui après l’avoir spolié et menti naguère.
Il est à parier qu’un coup de pression ferait fléchir l’administration Macron qui ne s’engagerait pas dans un bras de fer ouvert avec le Sénégal après ses cuisants échecs au Sahel.
Le chef de ce gang de fugitifs avait probablement conjecturé qu’à partir de ce mois de septembre, les Sénégalais allaient, tenaillés par les difficultés qu’il leur a laissées, commencer à regretter le choix de la rupture. Que le pays, en faillite, où les fonctionnaires peinent à être payés, allait déprimer en le voyant se dandiner à New-York, lieu de convergence des dirigeants du monde.
Après l’apprentissage du Coran qui était censé le présenter sous un caractère plus humain, le voilà à faire le guignol, présentant une Afrique que son cœur ne supporte pas.
Mais, c’est parce qu’il ne sent pas la pression de la Justice sénégalaise qu’il est tout à son aise, rêvant d’un retour que nous cauchemardons.
PS : Quand on vient à bout d’un système que les décennies ont profondément enraciné, on n’est pas troublé par une petite incartade.
Mame Birame Wathie *