Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Après 6 mois en détention, Abdou Nguer réclame enfin son procès
  • Pavillon spécial : Farba Ngom évacué d’urgence à l’hôpital Principal après un malaise
  • DIC : Le fils de l’ancien PM Amadou Bâ placé en garde à vue
  • L’Afp exprime sa vive préoccupation : « Le plan de redressement annoncé est plombé dés le départ par le manque de concertation ».
  • Bambey : 13 sites critiques déjà libérés des eaux, selon Cheikh Tidiane Dieye
  • Renforcement des partenariats : Le Président Diomaye Faye et le PCA d’Ecobank explorent de nouveaux axes de collaboration
  • Emprunt obligataire de 300 milliards de FCFA: Pape Malick Ndour alerte sur un « slogan creux » sans chiffres clairs
  • Rejet du recours de Barthélémy Dias : Thierno Bocoum fustige une « fiction juridique » de la Cour suprême
  • Scandale présumé au Parc des technologies numériques de Diamniadio : Amy Samaké placée sous contrôle judiciaire
  • 23e anniversaire du naufrage du « Joola » : les familles réclament la réouverture du dossier et le renflouement du navire
  • Sénégal : lancement d’un emprunt obligataire de 300 milliards FCFA avec une ouverture aux Sénégalais de la diaspora
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»Macky premier responsable du désordre noté place Soweto !
A la Une

Macky premier responsable du désordre noté place Soweto !

Par Dakar Matin14 septembre 2022Updated:14 septembre 2022Aucun commentaire1 626 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Il n’est pas courant dans une démocratie, on l’admettra, d’assister à l’élection d’un président de l’Assemblée nationale sous l’arbitrage de gendarmes présents dans l’hémicycle en nombre à peine moins réduit que celui des députés !

Il n’est pas courant dans une démocratie, on l’admettra, d’assister à l’élection d’un président de l’Assemblée nationale sous l’arbitrage de gendarmes présents dans l’hémicycle en nombre à peine moins réduit que celui des députés ! c’est pourtant cette image lamentable et digne des pays sous régimes militaires que notre pays a offerte au reste du monde ce lundi.

Une des causes du désordre constaté, c’est le refus des députés de l’opposition de permettre que les ministres en exercice élus députés prennent part au vote. Il a fallu plusieurs heures de débats passionnés, d’invectives, d’empoignades, d’insultes et autres chahuts pour que l’ont pût enfin procéder au vote. Après l’appel à la rescousse des gendarmes pour qu’ils arbitrent les opérations électorales !

Si une telle situation était inédite c’est parce que, tout simplement, dans les précédentes législatures, les usages voulaient que le Gouvernement fût formé d’abord et l’Assemblée installée après. Hélas, parce qu’il voulait contrer d’éventuelles frondes dans son camp et donner des raisons d’espérer aux ténors de celui-ci en leur faisant miroiter la possibilité de devenir ministres en cas de non-présence dans le bureau de l’institution sise Place Soweto, le président de la République a cru devoir chambouler ces usages qui avaient si bien fonctionné jusque-là. En inversant le calendrier c’est-à-dire en faisant procéder d’abord à l’installation des députés nouvellement élus avant de former son Gouvernement. C’est cette inversion qui a donné le triste charivari de lundi dernier.

Selon donc l’excellente tradition qui prévalait jusque-là, les députés nommés ministres envoyaient leurs lettres de démission un ou deux jours avant la date prévue pour l’ouverture de la législature. Les services de l’Assemblée nationale convoquaient alors les suppléants des démissionnaires qui patientaient dans une salle attenante le jour J. A l’ouverture de la séance, le doyen d’âge procédait à l’appel nominal des députés. Après quoi, il déclarait à peu près ceci : « j’ai reçu les lettres de démission de nos collègues X, Y et Z. L’Assemblée prend acte de leurs démissions. » Puis, on demandait aux huissiers de faire entrer les suppléants devenus députés qui étaient accueillis avec des applaudissements par les collègues. L’élection du président de l’Assemblée nationale pouvait intervenir à la suite de ces formalités. Inutile de dire que, dans le passé, il n’y avait pas beaucoup de candidats au Perchoir en raison de la supériorité écrasante de la majorité présidentielle. De ce point de vue, une candidature de l’opposition relevait de la prétention. Une seule fois, peut-être, il y a eu un challenger au candidat de la majorité et c’est lorsque feu Abdoulaye Faye du Parti démocratique sénégalais (Pds) avait décidé de défier Youssou Diagne désigné par les instances du parti libéral auquel il appartenait du reste…

De sources proches de l’administration de l’Assemblée nationale, s’il y a plusieurs candidatures, les bulletins doivent effectivement comporter des noms. En cas de candidature unique, le bulletin rouge traduit le vote contre. S’il y a plusieurs prétendants, le « oui » est remplacé par les feuilles comportant les noms des candidats.

Une chose intéressante aurait pu se passer lundi dernier à l’Assemblée nationale si l’opposition avait pris part au scrutin et voté comme un seul bloc contre le candidat du pouvoir. Pour rappel, si aucun candidat n’obtient la majorité absolue au premier tour, le règlement dispose qu’un second est organisé avec les deux candidats arrivés en tête. Dans ce cas, une majorité relative suffit pour être déclaré vainqueur. Sauf que, lundi, si donc l’opposition n’avait pas boudé et si Mimi avait voté contre le candidat de son camp — on nous dira qu’avec des « si » on pourrait mettre Paris en bouteille ! —, Dr Amadou Mame Diop n’aurait pas pu être élu faute de majorité absolue. Et un second tour était impossible faute d’adversaire tandis qu’un troisième tour n’est simplement pas prévu par les textes ! Dans ce cas, il aurait fallu recommencer le scrutin un autre jour ! Hypothèse d’école, bien sûr, mais qui aurait tout aussi bien pu se vérifier il y a deux jours…

Un charivari signé Macky Sall

Pour éviter le désordre monstre noté lundi, il aurait suffi au président de la République de prendre un décret de dissolution du gouvernement avant l’ouverture des travaux de l’Assemblée nationale. N’étant plus ministres, en tout cas provisoirement, Abdoulaye Daouda Diallo, Abdoulaye Saydou Sow et Mariama Sarr auraient pu prendre part légalement au vote pour le choix du président de l’Assemblée nationale. Après quoi, en cas de reconduction au Gouvernement, ils pourraient continuer leur mission.

En fait, contrairement à ce qui a été entendu ici ou là, ceux qui ont huit jours pour démissionner après l’installation de l’institution pour démissionner, ce sont ceux qui exercent une fonction publique non élective comme le dit l’article 110 du règlement intérieur. « En conséquence, dit cet article, toute personne visée à l’alinéa précédent (souligné par nous) élue à l’Assemblée nationale est remplacée dans ses fonctions et placée dans la position prévue à cet effet dans les huit jours qui suivent son entrée en fonction… » L’alinéa précédent en question, c’est celui qui dit que « L’exercice de toute fonction publique non élective est incompatible avec le mandat de député ». Quant aux ministres, leur sort est réglé par l’article 109 qui dit ceci dans son unique alinéa : « Le mandat de député est incompatible avec la qualité de membre du Gouvernement (article LO 165 du Code électoral). » De ce point de vue, on donc dire que les députés de l’opposition avaient raison en soulevant ce point sous forme de motion préjudicielle lundi dernier. Seulement voilà, à force de faire les zouaves et de verser dans la surenchère, les bagarres et les comportements puérils, ils ont transformé ce qui aurait dû être une arme fatale pour le pouvoir en un boomerang qui leur est revenu en pleine figure ! Mais encore une fois, le responsable de cette situation inédite et scandaleuse, c’est le président de la République qui, pour des calculs politiciens, a choisi d’inverser l’agenda qui, jusque-là, était en vigueur de manière si heureuse dans l’installation des députés nouvellement élus !

Christian SENE

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

DIC : Le fils de l’ancien PM Amadou Bâ placé en garde à vue

19 septembre 2025

L’Afp exprime sa vive préoccupation : « Le plan de redressement annoncé est plombé dés le départ par le manque de concertation ».

19 septembre 2025

Bambey : 13 sites critiques déjà libérés des eaux, selon Cheikh Tidiane Dieye

19 septembre 2025

Renforcement des partenariats : Le Président Diomaye Faye et le PCA d’Ecobank explorent de nouveaux axes de collaboration

19 septembre 2025

Emprunt obligataire de 300 milliards de FCFA: Pape Malick Ndour alerte sur un « slogan creux » sans chiffres clairs

19 septembre 2025

Rejet du recours de Barthélémy Dias : Thierno Bocoum fustige une « fiction juridique » de la Cour suprême

19 septembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Logements sociaux : devenir propriétaire avec des mensualités dès 70 000 FCFA, annonce du DG de la SN HLM

15 septembre 20252 244 Vues

Parcelles Assainies : Daouda Traoré retrouvé sans vie dans une auberge, sa copine arrêtée

9 septembre 2025456 Vues

Scandale financier au ministère du Numérique : deux hautes responsables arrêtées, l’ancien ministre Me Moussa Bocar Thiam cité

17 septembre 2025298 Vues

POOL JUDICIAIRE FINANCIER : Les dessous de l’affaire Waly

15 septembre 2025257 Vues

Rapport de la Centif impliquant Wally et Cie : le gérant de ets Saliou Sylla arrêté

18 septembre 2025215 Vues

Pool judiciaire financier (Pjf) : Amy Samaké et la Dage du ministère des Télécommunications arrêtées

17 septembre 2025195 Vues

Le Collectif Rappel à l’Ordre s’oppose à la nomination de Me Bamba Cissé et saisit des instances internationales

12 septembre 2025176 Vues

Dr Babo Amadou Ba corrige Pape Malick Ndour : « Quand on est NUL, c’est pas pour une journée mais… »

15 septembre 2025156 Vues

Marché de voirie du PTN : l’audition de l’ex-Dg de « Sénégal Connect Park » Bassirou Abdoul Ba enfonce Me Moussa Bocar Thiam

18 septembre 2025146 Vues

Rebondissement dans l’affaie François Mancabou

15 septembre 2025125 Vues

Birame Souleye Diop révèle : « plus de 200 sites d’hydrocarbures sont clandestins »

17 septembre 2025117 Vues
Ne ratez pas!
Actualités

Après 6 mois en détention, Abdou Nguer réclame enfin son procès

Par Dakar Matin19 septembre 20250 Vues

L’avocat Abdou Nguer, actuellement en détention, a adressé une correspondance au Procureur de la République…

Pavillon spécial : Farba Ngom évacué d’urgence à l’hôpital Principal après un malaise

19 septembre 2025

DIC : Le fils de l’ancien PM Amadou Bâ placé en garde à vue

19 septembre 2025

L’Afp exprime sa vive préoccupation : « Le plan de redressement annoncé est plombé dés le départ par le manque de concertation ».

19 septembre 2025

Bambey : 13 sites critiques déjà libérés des eaux, selon Cheikh Tidiane Dieye

19 septembre 2025

Renforcement des partenariats : Le Président Diomaye Faye et le PCA d’Ecobank explorent de nouveaux axes de collaboration

19 septembre 2025

Emprunt obligataire de 300 milliards de FCFA: Pape Malick Ndour alerte sur un « slogan creux » sans chiffres clairs

19 septembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Après 6 mois en détention, Abdou Nguer réclame enfin son procès

19 septembre 2025

Pavillon spécial : Farba Ngom évacué d’urgence à l’hôpital Principal après un malaise

19 septembre 2025

DIC : Le fils de l’ancien PM Amadou Bâ placé en garde à vue

19 septembre 2025

L’Afp exprime sa vive préoccupation : « Le plan de redressement annoncé est plombé dés le départ par le manque de concertation ».

19 septembre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 362 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 248 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 437 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 975 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel