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L’exacerbation des réflexes identitaires

Par Dakar Matin24 juillet 2023Aucun commentaire1 024 Vues
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« IL n’y a pas pire qu’un intellectuel malhonnête, retors et aux convictions erratiques. »

Au cours d’une émission sur les plateaux d’une télévision de la place, le sieur Yoro Dia, ministre en charge de la communication de monsieur le Président de la République, qu’il côtoie donc quotidiennement, a fait une déclaration d’une extrême gravité susceptible de poursuites judiciaires. Dans une république normale, le procureur de la république se saisirait d’office pour confirmer ou infirmer les accusations portées sur un parti politique légalement constitué et soumis aux principes et règles de la république. En effet, sans en apporter aucune preuve ni le moindre indice probant, il a osé affirmer, avec un aplomb déroutant, que le PASTEF est l’appendice politique du mouvement des forces démocratiques de la Casamance, le MFDC.

 Dans ses élucubrations ou il allie mauvaise foi et malhonnêteté intellectuelle, le ministre affirme, de manière péremptoire, que le PASTEF ne fait que prolonger sur le champ politique le combat militaire et indépendantiste que le MFDC a perdu sur le terrain; et sous les oripeaux d’un doctus cum libro, et voulant convaincre à tout prix, il a cru devoir dévaliser Clausewitz qui disait que « la guerre n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens. »  Je suis au regret de le dire, mais le ministre a tout faux; comment quelque chose peut-il être le prolongement d’un fait qui lui est postérieur? La guerre en Casamance a débuté en 1982, c’est-à-dire 42ans avant que le PASTEF ne soit créé et 08 ans avant la naissance de son leader Ousmane Sonko. Par souci de cohérence et pour étayer sa fausse et funeste thèse, le ministre aurait dû prendre le contrepied de sa référence et déclarer que « la politique est la continuation de la guerre par d’autres moyes. »

Ces propos sont d’autant plus dangereux et inquiétants qu’ils émanent d’un ministre de la république qui, de surcroit, porte la parole du Président de la république. S’il a osé en arriver à cette déclaration extrême, c’est qu’il est assuré de point être remis à l’ordre, encore moins se faire morigéner par son mentor. Ce discours inapproprié, dangereux, spécieux et stigmatisant, voulant faire apparaitre le PASTEF comme un parti séditieux, fractionniste et irrédentiste, ne date pas d’aujourd’hui. Depuis son entrée dans l’arène politique longtemps dominée et cannibalisée par des dinosaures, des archéo-plotiniens et une faune d’opportunistes de tous acabits, tous rompus dans l’art des compromissions et du « ndiouth-ndiath », le leader du Pastef, pourtant aux origines mixtes et métissées, fait l’objet de toutes formes d’attaques, tant de la part des tenants du pouvoir que de pseudo opposants qui veulent le faire passer pour un rebelle irréductible aux ambitions  nuisibles  et déstabilisatrices pour l’unité nationale, la cohésion sociale et la paix civile.

Le plus grave dans tout ceci, c’est l’extension de cette accusation à tous les ressortissants d’une région qui, pourtant, ont consenti d’énormes sacrifices pour la défense de la nation sénégalaise à laquelle ils s’identifient et qu’ils ont toujours considérée comme une et indivisible. Combien sont-ils, les membres des forces de défense et de sécurité originaires de la Casamance, à avoir perdu la vie dans cette guerre fratricide? Leur engagement sacerdotal ainsi que leur loyauté républicaine n’ont jamais été pris à défaut, c’est vraiment insulter leurs mémoires que de tenir de tels propos.

  IL est bon de rappeler que la rébellion casamançaise a de tout temps servi de terreau et de prétexte pour certains politiciens de s’en prendre à Ousmane Sonko. Moustapha Lo n’avait-il pas accusé publiquement les citoyens qui avaient assisté aux différents meetings du leader[S1] [S2]  du Pastef d’être tous des rebelles? Dans son analyse des événements de mars 2021 marqués par des scènes de violences, un patron de presse stipendié, journaliste en ses heures perdues, n’a-t-il pas affirmé, péremptoire, qu’il y avait des rebelles du MFDC parmi les manifestants et qu’ils auraient dirigé certaines opérations. Avec audace, il a affirmé disposer d’images montrant des rebelles descendre de bus en provenance de la partie septentrionale du pays, et qui, une fois les missions accomplies, avaient pris le chemin du retour par les mêmes moyens. Une telle assertion voudrait tout simplement dire que ces individus avaient réussi à tromper la vigilance de nos forces de défense et de sécurité censées nous protéger; celles-ci seraient composées de flemmards et de pantouflards sans compétences ni professionnalisme.

Cette stigmatisation des ressortissants de la Casamance s’observe à tous les niveaux de responsabilité. S’il n’en est pas le précurseur, le Président de la République, Macky Sall a, volontairement ou non, contribué à accréditer l’idée selon laquelle la Casamance est une région à part, hors du giron de la république. En effet, lors de la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2019, il avait soumis les casamançais à un choix, soit voter en sa faveur pour bénéficier des investissements publics de l’État, soit faire un autre choix et être privés de l’assistance de la puissance publique. Cette déclaration inappropriée et maladroite, qui excluait de prime à bord la Casamance comme entité géographique nationale, a été considérée par beaucoup de Sénégalais comme un indécent, vil et odieux chantage fait à des populations qui n’ont eu de cesse de réclamer leur appartenance et leur attachement à la nation[S3] .

Le Président de la république Macky Sall est à l’origine du slogan « nédo co bandoume » qui a été largement théorisé et a servi d’éléments de langage à beaucoup de responsables politiques, notamment ceux de la même appartenance ethnique. Au cours des réunions politiques de la mouvance présidentielle, certains responsables n’hésitaient pas, ouvertement, à préconiser une dévolution ethnique du pouvoir, allant jusqu’à citer nommément les potentiels successeurs du Président Macky Sall. Le Président Macky Sall lui-même n’a eu de cesse d’évoquer, pour s’en féliciter, ses deux titres fonciers que sont le Fouta et le Sine. Dès lors, faut-il s’étonner que des militants, au niveau de culture politique très limité, se fassent l’écho de telles revendications au point d’ériger l’appartenance ethnique et géographique en critères de légitimité politique et de promotion sociale.

Comme il est fort aisé de le constater, la rivalité politique est d’une telle intensité qu’elle s’est transformée en animosité voire en une forme « animus nécandi ». L’adversité politique vis-à-vis d’un opposant, en l’occurrence, le leader du Pastef, Ousmane Sonko, semble avoir été étendue, en raison de ses origines, à toute une communauté et à toute une région. Ousmane Sonko est abusivement assimilé à la Casamance tout comme celle-ci représenterait Ousmane Sonko. Aujourd’hui, les faits qui se déroulent sous nos yeux, notamment cette sorte de blocus qui ne dit pas son nom, semblent étayer nos propos. La situation qui prévaut dans la région de la Casamance naturelle est très douloureuse et pénible pour les populations dont certaines y voient une forme pernicieuse de représailles. Les autorités évoquent des raisons sécuritaires, aucune raison d’en douter; seulement, il y a lieu de faire appel à l’histoire pour dire qu’au plus fort de la guerre, jamais de telles mesures n’ont été prises, les populations ayant toujours joui de leurs libertés d’aller et de venir à travers le pays. IL faut éviter la rupture territoriale qui peut exacerber le sentiment d’exclusion et favoriser le repli identitaire. Et devant ce calvaire insupportable des casamançais, avec toute cette pléthore de responsables politiques qui se sont emmurés dans un silence assourdissant, seul Pierre Goudiaby Atépa a osé faire une dénonciation publique, faisant montre, d’un courage avéré, d’une grande dignité, d’un leadership confirmé et assumé, manifestant ainsi son attachement à sa région natale, cette verte Casamance qui a formaté nos caractères trempés. Je joins ma voix à la sienne pour demander aux autorités du pays d’alléger la souffrance et le calvaire des casamançais.

IL faut éviter dans notre paysage mental les amalgames, les raccourcis et les grilles de lectures réductrices qui nous plongent souvent dans des considérations et des appréciations très loin de la réalité et des vérités factuelles. IL faut que les uns et les autres, notamment, les autorités en charge de la gestion du pays, sachent, qu’à l’instar des autres localités, la Casamance est constituée d’hommes et de femmes dont la vie sociale repose sur des valeurs inamissibles qu’ils se transmettent de générations en générations et qui constituent leur socle identitaire. On pourrait citer entre autres, le courage, la politesse, le respect des anciens, la loyauté, la fidélité, la probité, l’esprit de partage, les sentiments oblatifs envers l’étranger et la résistance à toute forme d’oppression.

La stigmatisation à outrance de la région naturelle de la Casamance par des irresponsables, des irréfléchis, des ignares et des opportunistes pourrait avoir pour conséquence fâcheuse et non souhaitable ni souhaitée de réveiller imprudemment la fibre identitaire de tous les fils et filles de la Casamance qui, dans un élan de solidarité affective, voudraient exprimer leur attachement à la terre natale avec laquelle ils ont un lien indéfectible et infrangible. Et, à partir de ce moment toutes les constructions sociales de tous ordres, politiques, institutionnelles, professionnelles et morales qui servaient de barrières pourraient ne plus être d’une grande utilité pour contenir une revendication identitaire généralisée. Ils sont combien de casamançais à servir dans les différentes administrations, dans les forces de défense et de sécurité et dans plusieurs autres secteurs? IL n’est pas prudent de trop titiller la fibre ethnique.

La délicatesse et la sensibilité du sujet ne doivent pas constituer des facteurs dirimants pour l’aborder. IL ne saurait être question de nous refugier derrière des convenances sociales dont certaines relèvent de la pure hypocrisie. IL y a nécessité et obligation de nous dires certaines vérités dussent-elles être dures et crues et bannir le politiquement correct ou le socialement convenable, toutes choses empêchant de décrire objectivement et prendre en compte une réalité de plus en plus prégnante et manifeste dans nos interactions individuelles et collectives. Les questions identitaires doivent être examinées très sérieusement et en profondeur pour qu’elles ne puissent constituer des sources clivantes d’antagonismes communautaires.

Les propos du ministre Yoro Dia qui occupe une station très stratégique dans l’attelage gouvernemental et qui semble avoir l’oreille du maitre, ne sont-ils pas prémonitoires de ce que le régime envisage contre le leader du Pastef, en l’occurrence Ousmane Sonko. Dans ma dernière contribution, j’avais dit qu’Ousmane Sonko ne devrait pas être surpris de se voir coller de nouvelles charges telles que, l’appel à l’insurrection, tentative de déstabilisation des institutions et manœuvres subversives en lien avec un mouvement rebelle indépendantiste. Pour dire que le pays n’est pas encore sorti de la zone de turbulence; il ne reste qu’à souhaiter que les différents acteurs fassent preuve de dépassement, de sens des responsabilités dans l’intérêt exclusif du peuple qui n’a qu’un vœu, un seul souhait et une unique exigence, pouvoir choisir librement et dans le calme le futur Président de la République du Sénégal qui, entre autres priorités, devra s’atteler à régler définitivement la problématique des réflexes identitaires.

Dakar le 22 juillet 2023.                        Boubacar SADIO

                                            Commissaire divisionnaire de police de

                                              Classe exceptionnelle à la retraite.

C’est sous le régime actuel que les stigmatisations ethniques ont connu leurs véritables développements atteignant des proportions qui auraient conduire à des affrontements sanglants entre communautés.


 [S1]Lles*ci seraient composées de flemmards

 [S2]

 [S3]st

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