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vendredi, avril 19, 2024
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Les bons et mauvais points du rapport Africa’s pulse de la banque mondiale

par pierre Dieme

Au Sénégal, la croissance devrait ralentir à 4,4 % en 2022, contre 6,1 % en 2021. C’est ce qu’a révélé la 25ème édition du rapport Africa’s Pulse de la Banque Mondiale publié hier, mercredi 12 Avril.

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La 25ème édition du rapport Africa’s Pulse de la Banque Mondiale a été publiée hier, mercredi 12 Avril. Ce document révèle que la croissance du Sénégal devrait ralentir à 4,4 % en 2022, contre 6,1 % en 2021. Toutefois, le rapport indique que la croissance du PIB réel devrait rebondir fortement pour atteindre 8,5 % en 2023 et progresser encore à 10,6 % en 2024.

Au Sénégal, la croissance devrait ralentir à 4,4 % en 2022, contre 6,1 % en 2021. C’est ce qu’a révélé la 25ème édition du rapport Africa’s Pulse de la Banque Mondiale publié hier, mercredi 12 Avril. Le document indique que la croissance du PIB réel devrait rebondir fortement pour atteindre 8,5 % en 2023 et progresser encore à 10,6 % en 2024, affichant ainsi un dynamisme supérieur à celui d’avant la pandémie et au reste de la région. Concernant l’Afrique subsaharienne d’une manière générale, une analyse semestrielle des perspectives macroéconomiques à court terme de la région, prévoit une croissance de 3,6 % pour 2022, en baisse par rapport aux 4 % enregistrés en 2021. Ce ralentissement s’inscrit dans un contexte régional marqué par la persistance de nouveaux variants de la maladie à coronavirus (COVID-19), l’inflation globale, la perturbation des chaînes d’approvisionnement et les chocs climatiques. La montée des cours mondiaux des matières premières, qui s’est accélérée depuis le début du conflit entre la Russie et l’Ukraine, vient s’ajouter aux autres défis économiques de la région.

CONSEQUENCES DU CONFLIT RUSSO-UKRAINIEN SUR L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE

Suivant le rapport, ce conflit en Ukraine risque de se répercuter sur les économies d’Afrique subsaharienne par l’intermédiaire de plusieurs canaux directs et indirects comme le commerce extérieur et les prix mondiaux des matières premières (produits énergétiques, métaux, minerais et denrées agricoles de base) ; l’impact de prix des produits de base durablement élevés sur l’inflation alimentaire, énergétique et globale ; le durcissement des conditions financières mondiales ; et la réduction des flux financiers étrangers vers la région. Cependant, l’étude souligne que les perturbations du commerce mondial affectent non seulement les prix du pétrole et du gaz, mais aussi ceux des denrées alimentaires de base (surtout les céréales et les huiles comestibles) et des engrais. Selon le rapport, le conflit exacerbe les pressions inflationnistes préexistantes, ce qui pourrait amener les banques centrales des pays avancés à relever leurs taux directeurs plus tôt et plus fortement que prévu, au détriment des mesures de soutien nécessaires face à une reprise économique encore trop lente.

Ndeye Aminata CISSE 

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