Depuis le 6 mai 2022, le dépôt des listes de candidatures des partis, coalitions de partis et entités regroupant des personnes indépendantes se déroule devant la commission de réception des candidatures sise à la Direction générale des élections (DGE). Et la CENA, comme l’indique la loi, contrôle et supervise ces opérations. Mais il avère que la date limite de dépôt n’a été formellement respectée par aucun des mandataires.
« La CENA, qui a eu à proposer un tirage au sort pour le dépôt des dossiers, a vu le ministère en charge des élections adhérer à cette formule. Le procédé a été soumis aux mandataires qui ont aussi, sans exception, accepté que le tirage au sort détermine l’ordre de passage devant la commission pour la vérification des parrainages, le dépôt du complément des dossiers de candidatures et, enfin, l’ordre de présentation des bulletins dans le bureau de vote. C’est le lieu de se féliciter de ce consensus. Malgré cette belle unanimité, la date limite de dépôt n’a été formellement respectée par aucun des mandataires », souligne la CENA, dans un communiqué. »
En d’autres termes, beaucoup de listes de parrainages et de dossiers de candidatures n’ont été soumis à la commission de réception que bien après les dates et heures fixées. Chose que la CENA regrette. Selon elle « ce comportement des partis qui fausse, de manière délibérée, la bonne organisation de la réception par la commission des dossiers de candidatures que l’on espérait beaucoup plus sereine cette année. «
La CENA a, en outre, constaté la polémique née de la publication de listes dans les réseaux sociaux entraînant quelques déclarations et violences inacceptables qu’elle condamne fermement. Elle en appelle « à la sérénité et au sens des responsabilités des acteurs politiques sur leur obligation à entretenir, dans les joutes politiques, un climat de paix sans lequel la vie démocratique ne saurait se dérouler dans une saine ambiance. »
Fana CiSSE
Ce vieux n’a rien à dire parce qu’il est tout simplement illégitime pour cause de retraite depuis Mathusalem!
Nous sommes entièrement d’accord avec Mr. Moundiaye Cissé, membre éminent de la société civile, pour que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur à la coalition Yewwi Askan Wi.
Mais de la même manière, la loi devra l’être concernant BBY, sur le dépassement du nombre maximum de parrains !
À ce propos, nous remercions M. Benoit Sambou d’avoir rapporté la preuve par l’aveu, de la réalité du fait que BBY a effectivement déposé un nombre de parrainages supérieur au maximum fixé par la loi.
Lorsqu’il s’était agi de Malick GAKOU, alors candidat à l’élection présidentielle de 2019, la DGE avait rejeté sa candidature. Ayant introduit un recours auprès du Conseil Constitutionnel, le juge constitutionnel avait estimé que l’excédent d’un seul parrain suffit pour entraîner l’invalidation d’une candidature.
M. Benoit Sambou, pour exonérer BBY, incrimine une clé USB. Il convient donc de lui rappeler qu’une loi ne s’adresse ni aux animaux ni aux objets, elle s’adresse aux êtres humains qui en sont les maîtres.
Dans cette affaire, le paradoxe est que M. Sambou, pour se justifier, déclare que « Benno a le droit de déposer autant de signature qu’il veut, mais le logiciel ne prendra en compte, pour vérification, qu’un maximum de 55327 parrainages ».
Or dans l’affaire Malick GAKOU, le juge constitutionnel affirme dans sa décision que « c’est lors du dépôt initial des listes de parrainage qu’il ne faut pas dépasser le nombre de parrainages autorisé par la loi… (et qu’à cette occasion le dépassement d’un seul parrain entraîne l’irrecevabilité) ».
Par ailleurs, force est de constater que Benoit Sambou a eu le loisir de lire et de relire le récépissé avant d’y apposer sa signature pour en affirmer l’exactitude. De plus, dans la déclaration publique qu’il a faite sous la supervision de la coordonnatrice nationale de BBY qui ne l’a pas démenti, Benoit a mentionné le chiffre de 55328 fiches de parrainage. Cet aveu qui est la mère des preuves est même authentifié par le visa de la CENA.
Maintenant, il est à se demander si le juge constitutionnel va se dédire pour procéder à une application distributive de la loi ? Ce serait là une voie qu’il serait hasardeux d’emprunter, parce qu’elle constituerait la preuve irréfutable d’un manichéisme d’État, donc d’une injustice, source de révolte dans une République selon Platon et un motif de résistance selon Locke.
Dans tous les cas, il y aurait forfaiture si le ministre Antoine Diome rectifiait frauduleusement cette violation de la loi électorale déjà avouée et démontrée par le mandataire de BBY. En tout cas, il est regrettable de constater que face à une situation aussi grave pour la coalition dont il est le mandataire, M. Sambou, faute d’arguments, se présente à l’opinion, l’injure à la bouche.
Ce qui est instructif dans tout cela, est que le sieur Amadou Ba et le juriste Seybani Sougou, n’ont fait que rappeler au Président Macky Sall, chef de la coalition BBY, la sagesse de ce grand empereur romain qui disait : « À chaque fois que je légifère, je tremble à l’idée que la loi que je suis en train de promulguer pourrait m’être appliquée un jour ».
Solution.
Déclarer tout le monde forclos et reprendre le processus.
Elections en Novembre
Jules,tu es un sage.On doit mettre fin à ce que je considère comme une farce. C est pas du parrainnage ça!