Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Les jeunes de Pastef prévoient d’emblaver plus de 380 hectares
  • Décès de l’ancien président nigérian Buhari
  • Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante
  • Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales
  • Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise
  • Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés
  • Touba: Le gouverneur de Diourbel annonce la suspension de tous les chantiers non conformes
  • Le Sénégal vers une nouvelle ère de financement avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures
  • Autosuffisance en carotte, pomme de terre et oignon : le gouvernement est sur la bonne voie (Dg Arm)
  • Haute Cour de justice : Ismaila Madior Fall auditionné, ce jeudi, ses avocats espèrent un non-lieu
  • Ousmane Sonko à Davos : « L’Afrique est l’espace de croissance du XXIe siècle »
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»Le temps des peuples : L’alliance peuple-armée et la déroute de la communauté internationale
A la Une

Le temps des peuples : L’alliance peuple-armée et la déroute de la communauté internationale

Par Dakar Matin19 août 2020Aucun commentaire645 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Aucune digue ne tiendra face au ras-le-bol et aux frustrations des peuples africains. Le sauvetage des pilleurs emmitouflés sous une démocratie détournée deviendra de plus en plus impossible. Par Adama Gaye* La grande Histoire se jouait hier au Mali, portée par un peuple en révolte et une armée soudain ralliée à sa cause, tandis que l’histoire avec petit h renvoyait davantage dans les poubelles pouvoirs et palais figés dans leur réponse hors du temps face aux réalités émergentes, notamment la remise en cause d’un ordre ancien.

Les signes du décalage étaient partout visibles. D’un côté, un président de la commission de l’union africaine, le Fakir, Moussa Faki Mahamat, tout heureux d’annoncer en début de journée que son pays le soutenait pour un deuxième mandat à la tête de l’instance continentale malgré un premier largement failli. Qui ne pouvait voir sa priorité protocolaire? C’est après qu’il se tourna vers le Mali avec l’éternelle condamnation, sans nuances ni recul, du coup d’état militaire qui venait de s’y produire sous les vivats d’une foule enchantée et l’enthousiasme d’une armée enfin libérée pour mettre fin à la chienlit provoquée par l’entêtement du président Ibrahim Boubacar Keita reclus en son palais en s’imaginant pouvoir y rester à jamais. Propriétés privées Les peuples africains dans leur immense majorité en étaient réduits à rire jaune face à ce retard à l’allumage conceptuel d’une union africaine accrochée à sa doctrine de rejet sans réfléchir des coups d’état militaire en feignant hélas de voir les pronunciamentos civils qui ont fini de balafrer hideusement la prétention de maints civils, satrapes de la pire espèce, à gouverner des États africains qu’ils ont transformé en propriétés privées, en les dévidant de leur statut de biens publics.

Qu’un Faki Mahamat plus présent depuis son avènement à la tête de l’UA dans les cérémonies officielles à côté de chefs d’état impopulaires, jamais en phase avec les pulsions des peuples qui en ont marre de l’étreinte intenable qu’ils subissent sous les genoux des pilleurs et pouvoiristes qui les gouvernent, n’est pas étranger à sa production continue d’une réthorique décalée comme celle qu’il a sortie hier avec une seule consigne aux mutins Maliens: rétablissez l’ordre constitutionnel et remettrez un IBK, légume amortie, aux affaires de votre pays qu’il a conduit aux portes de sa disparition ! D’un tel homme aux épaules aussi carrées que sa tête et ses idées, pigeon-voyageur, présidant aux destinées d’une organisation continentale qui a échoué dans son propre agenda par lequel elle s’engageait à faire taire les armes en 2020 et à doter l’Afrique d’infrastructures critiques, l’échec ne peut qu’aller croissant vers la mort programmée de l’institution qui portait à sa naissance au début de ce siècle les espoirs africains.

Le ridicule de son discours martial frisait la folie générale dans les états majors politiques des pouvoirs africains quand on le rapproche avec celui tenu, dans le même souffle et la même dynamique, par les autres organisations qui guettaient le feu vert venu d’Addis Abeba capitale de l’Ethiopie autant que celle de l’UA. Jérémiades insultantes C’est dans cette brèche que le…”brouteur”, Jean-Claude Brou, président de la commission de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est engagé en déclinant ses ordres au retour à la normalité sans même réaliser que sur le terrain la grande histoire n’avait que faire de ses jérémiades insultantes en fin de compte rapportées à l’irrépressible besoin de changement immédiat, par l’abrogation du pouvoir delegitimé de l’homme dont il voulait sauver la peau. Rires narquois aux lèvres, les maliens se demandaient si la CEDEAO étaient à ce point incapable de retenir quoi que ce soit des échecs de sa médiation, y compris par un 5 majeur de chefs d’Etat, et le surclassement de son envoyé spécial, le décidément Badluck Johnathan, ex-corrompu XXL quand il dirigeait le Nigeria avant d’en être chassé voici six ans.

Sous les pieds des révoltés Maliens, le corps sans vie de la CEDEAO ne suscitait même plus la moindre compassion et nul n’y prêta attention à l’ultime offre, capitulation finale, de son envoyé spécial d’enrôler l’imam prestigieux de la localité de Nioro du Sahel pour qu’il le supplée. Incapable de se calmer, de sortir des sentiers battus de sa boîte à outils révolus dans ses interventions au sein de ses États membres en crise, la CEDEAO a donc acté son identité défaillante en s’imaginant pouvoir empêcher le réveil, la réhabilitation, des coups d’état militaire dont l’avenir est plus que jamais reluisant à la lumière des postures des pouvoirs civils obtus devenus les sangsues qui empêchent les peuples appauvris, privés de liberté, à s’accomplir. Puzzle Il ne manquait que deux pièces pour compléter le puzzle des paumés des pouvoir autour du squelette du Mali dans leur risible volonté de sauver un IBK qui n’était plus qu’un hurluberlu. La première, sans surprise, fut portée par le gaffeur Antonio Guterres, Secrétaire-general d’une Organisation des nations-unies (Onu), qui s’est jeté poings et pieds liés dans la mouvance perdante de la restauration de l’ordre constitutionnel. On est en droit de se demander pourquoi l’ONU est-elle autant alignée sur le sauvetage des officiels honnis en Afrique?

Qui ne se souvient combien elle avait observé une position de neutralité, faite de réserve, lors des changements violents de régimes, de la révolution des Œillets au Portugal en 1974, menée par des militaires ayant mis le pays sur le chemin de la démocratisation, à celles qui ont entraîné la chute des pouvoirs communistes Est-européens en fin 1989 ou encore trois ans plus tôt au triomphe des révolutions dites de couleur en Asie du Sud Est qui l’ont propulsée vers de nouveaux espaces de libertés politiques inconnus avant? Est-ce parce que Guterres compte sur les votes des dirigeants africains pour décrocher un deuxième mandat qu’il ne mérite pas, au même titre que Faki Mahamat, tant il est l’incarnation de la paralysie et de l’étranglement budgétaire d’une Onu désormais conjuguée au passé composé sous divers cercles y compris de certains de ses sympathisants.

La boucle de la faillite de la communauté internationale ne pouvait être bouclée sans la touche de Tintin Emmanuel Macron. Le Président français, dont les frêles épaules sont incapables de supporter le mouvement protestataire des Gilets Jaunes et dont l’échec semble avoir déjà balisé la voie à l’arrivée à la tête de la France de l’extrême droite d’ici deux ans au plus tard, a ajouté au déshonneur de la l’Arlequin communauté internationale en ayant comme premier réflexe de parler hier aux toutous, les caniches, de son pays dans la région Ouest africaine: Ibk, puis les présidents serviles de Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Niger.

Comme s’il ne pouvait comprendre qu’à l’image des forces asymétriques qui déstabilisent par le terrorisme toute la région Soudano-Sahélienne, il se devait de prendre en compte la réalité infrangible des nouveaux acteurs civils et politiques, les puissances intra-etatiques, capacitées par les réseaux sociaux et par leur patriotisme dont le seul tort est d’envisager la construction endogène de leurs pays, notamment par l’exclusion de l’intrigante France et ses menées neocoloniales inspirées d’un Foccartisme de triste mémoire. Les ennemis de la France observeront que son président, sans imagination, n’a même pas eu le réflexe de consulter les Chefs d’état du Nigeria et du Ghana, qui ont pris part à la médiation entreprise à Bamako il y a plus de deux semaines, ni Goodluck Johnathan, désigné comme envoyé de la CEDEAO, ni même le Président en exercice de l’union africaine, le Sud-africain Cyril Ramaphosa, probablement parce qu’ils sont des anglophones et ne tombent pas sous le pré-carré français. La communauté internationale, aux couleurs bleu-blanc-rouge, appuyée sur ses gouverneurs tropicaux ébène, a lamentablement échoué. La reddition, cette nuit, du dictateur Tigadegueh, IBK, en est la symbolique physique.

Reste à espérer qu’elle comprendra que le temps de lâcher les satrapes, pilleurs des états et des démocraties, est venu. Les sanctions que, pour protéger des pouvoirs assiégés en route vers le reniement de leurs engagements démocratiques, divers pays et organisations inter-etatiques ont commencé à prendre pour contenir le contre-exemple Malien, n’auront pour effet que de souligner le départ entre des peuples africains debout et des officiels de tous bords disruptés par un monde en quête d’une nouvelle normalité inclusive, transparente et juste. L’histoire n’est donc pas finie.

Elle a pris un tournant hier au Mali avec des effluves arachidieres qui donnent déjà le tournis aux nostalgiques d’un ordre ancien évanescent. Les chocs à venir seront encore plus ravageurs… *Adama Gaye, ancien directeur de la communication de la CEDEAO, auteur de Demain, la nouvelle Afrique, est un exilé politique sénégalais au Caire. Adama Gaye ici avec Faki Mahamat, Président de la commission de l’union africaine, défenseur d’un ordre injuste, et avec Jerry Rawlings, un militaire qui a remis son pays, le Ghana, sur la voie de l’honneur.

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Ousmane Sonko : « Je ne cherche pas à plaire à la CEDEAO ou l’AES »

19 mai 2025

Le Sénégal à l’Exposition Universelle Osaka 2025 : Une Vitrine d’Opportunités et d’Innovation

25 mars 2025

LE MPR CRITIQUE UNE LOI D’AMNISTIE À DOUBLE VITESSE

18 mars 2025

𝗗𝗶𝗼𝗺𝗮𝘆𝗲 𝗺𝗼𝗼𝘆 𝗦𝗼𝗻𝗸𝗼 : 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝘃𝗼𝗹𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗮𝗰𝗿𝗲́𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗮 𝗯𝗼𝘂𝗹𝗲𝘃𝗲𝗿𝘀𝗲́ 𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀𝘁𝗶𝗻 𝗱𝘂 𝗦𝗲́𝗻𝗲́𝗴𝗮𝗹 𝗲𝘁 𝗶𝗻𝘀𝗽𝗶𝗿𝗲́ 𝗹’𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲.

3 mars 2025

Paris : Le DG de l’ASEPEX reçu par le SG du BIE

28 février 2025

Farba Ngom placé sous mandat de dépôt dans l’affaire des 125 milliards

27 février 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Les jeunes de Pastef prévoient d’emblaver plus de 380 hectares

14 juillet 2025103 Vues

Décès de l’ancien président nigérian Buhari

13 juillet 202534 Vues

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 202533 Vues

Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés

26 juin 202517 Vues

Le Sénégal vers une nouvelle ère de financement avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures

26 juin 202515 Vues

Bassirou Diomaye Faye attendu en Espagne pour la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement

26 juin 202510 Vues

Autosuffisance en carotte, pomme de terre et oignon : le gouvernement est sur la bonne voie (Dg Arm)

26 juin 20258 Vues

Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales

27 juin 20257 Vues

Haute Cour de justice : Ismaila Madior Fall auditionné, ce jeudi, ses avocats espèrent un non-lieu

26 juin 20257 Vues

Conseil des ministres : les 5 points à retenir

25 juin 20255 Vues

Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise

27 juin 20254 Vues
Ne ratez pas!
Economie

Les jeunes de Pastef prévoient d’emblaver plus de 380 hectares

Par Dakar Matin14 juillet 2025103 Vues

La Jeunesse patriotique du Sénégal (Jps), affiliée au parti Patriotes africains du Sénégal pour le…

Décès de l’ancien président nigérian Buhari

13 juillet 2025

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 2025

Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales

27 juin 2025

Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise

27 juin 2025

Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés

26 juin 2025

Touba: Le gouverneur de Diourbel annonce la suspension de tous les chantiers non conformes

26 juin 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Les jeunes de Pastef prévoient d’emblaver plus de 380 hectares

14 juillet 2025

Décès de l’ancien président nigérian Buhari

13 juillet 2025

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 2025

Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales

27 juin 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 346 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 245 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 437 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 963 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.