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Home»A la Une»Le PS ou l’impossible reconquête du pouvoir
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Le PS ou l’impossible reconquête du pouvoir

Par Dakar Matin18 avril 2024Aucun commentaire215 Vues
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Du règne sans partage à la faillite annoncée: itinéraire d’un parti historique. Le PS a connu une lente déliquescence après sa défaite de 2000, miné par les dissensions internes et sa soumission au pouvoir en place.

Quelle vie pour les partis ayant dirige le Sénégal ?

Dans une série d’articles consacrés à la faillite des partis au pouvoir passés dans l’opposition, Le Témoin vous propose les grandes étapes traversées par le Parti socialiste (PS) depuis 2000, année de sa chute après 40 ans de direction des affaires du pays.

Le Parti Socialiste, premier parti à exercer le pouvoir après avoir conduit notre pays à l’indépendance sous le sigle du Bds puis de l’Ups (Union progressiste sénégalaise), a battu le record de longévité au pouvoir pour l’avoir exercé de 1960 à 2000. Soit durant quarante longues années. Il a donné au pays deux présidents de la République, à savoir Léopold Sédar Senghor, père de l’indépendance du Sénégal, et Abdou Diouf. Après avoir été défaits, via leur candidat Abdou Diouf durant la présidentielle de l’an 2000, parle leader du PDS (Parti démocratique sénégalais), Me Abdoulaye Wade, les socialistes ont été contraints à une longue cure d’opposition. Durant douze années, ils ont traversé le désert et mangé leur pain noir. Le président Diouf, qui a passé le témoin à Ousmane Tanor Dieng pour être le nouveau secrétaire général du parti, avait senti en lui la capacité de pouvoir poursuivre le combat afin que long travail abattu par de grands intellectuels, des générations d’hommes et de femmes aguerris en politique ne soit pas vain. Une mission que celui qui fut un administrateur chevronné et un grand homme d’État a réussie à la perfection grâce au soutien indéfectible de grands militants qui ont le socialisme dans le sang.

Hélas, la perte du pouvoir et de ses privilèges a entraîné une saignée sans précédent dans les rangs de ce plus vieux parti de notre pays. Certains parmi ses responsables ont été emprisonnés au nom d’une opération «mains propres » lancée par les nouvelles autorités d’alors.                           Mais, pour l’essentiel, des barons de cette entité politique devenue un patrimoine national pour son vécu et sa gestion du pays, sont restés inflexibles face aux tentatives de débauchage des libéraux. Cela a permis aux «verts’ sous la houlette de feu Ousmane Tanor Dieng de restructurer leur parti, de réunir régulièrement leurs instances statutaires, d’aller en congrès pour renouveler leur direction. Et, surtout, de jouer leur rôle d’opposants « républicains » c’est-à-dire qui inscrivent toutes leurs activités dans le cadre de la loi. Toutefois, cette volonté de résister à la toute  puissance du nouveau parti au pouvoir n’a pas permis à la formation politique de Léopold Sedar Senghor de tenir tête au PDS qui a réussi à obtenir une majorité écrasante à l’Assemblée nationale et aussi à récupérer des mairies longtemps contrôlées parle PS. Ceci, à part quelques unes dont Dakar, Thiès, Ziguinchor et Saint Louis.

Hélas, malgré la réorganisation et la remise en ordre de bataille, à l’élection présidentielle de 2007, le candidat du PS, Ousmane Tanor Dieng, a obtenu un maigre score qui l’a placé troisième après le président sortant, Abdoulaye Wade, et Idrissa Seck de Rewmi. Aux élections municipales de 2009, Khalifa Sall et Aissata Tall Sall, sous la bannière de Benno Sigil Sénégal, sauvent leur parti d’un second revers mais ne réussissent pas à remettre les clés du Palais à leur candidat Ousmane Tanor Dieng à l’élection présidentielle de 2012. Lequel, n’ayant pas pu s’entendre avec l’autre candidat socialiste c’est-à-dire Moustapha Niasse, le leader de l’AFP (Alliance des Forces de Progrès, issu d’une scission du Ps), est allé à la compétition sous la bannière de Benno ak Tanor. A l’arrivée, il s’est classé quatrième. Cette élection, qui a consacré l’arrivée de Macky Sall au pouvoir, ouvre une nouvelle ère pour le Sénégal qui réussit une seconde alternance historique. Le nouveau chef de l’État, soutenu au second tour par une grande coalition dont faisait partie le PS, lance le slogan «gagner ensemble et gouverner ensemble».

Le début de la décadence…

Le PS, après douze années passées dans l’opposition, décide de répondre à la main tendue du nouveau chef de l’État. Lequel associe la formation senghorienne à l’exercice du pouvoir. Après 12 années e diète dans l’opposition, le Ps recommence à respirer ne serait-ce que sur le plan financier. Il obtient trois postes ministériels, plusieurs députés, des directions de sociétés nationales, des présidences de conseil d’administration… Une institution, le Haut conseil des collectivités territoriales, est créée spécialement pour Ousmane Tanor Dieng étant donné que son vieux rival Moustapha Niasse avait eu comme récompense la présidence de l’Assemblée nationale.

Toutefois, le premier secrétaire du Ps est accusé de vouloir trahir le legs de Senghor par une aile composée de Khalifa Sall, Me Aissata Tall Sall, Barthélémy Diaz, Bamba Fall entre autres. Lesquels n’entendent pas «diluer la pilule du PS dans le verre de l’APR». Une rébellion éclate dans la famille socialiste dirigée par Khalifa Sall contre Ousmane Tanor Dieng. Macky Sall, qui se projetait déjà vers un second mandat, se livre à son premier test electoral pour mesurer son poids. Un test qui a mal tourné puisque les élections législatives de 2014 ne lui ont pas permis de récupérer de grandes collectivités comme Podor, Ziguinchor, Thiès, Mbacké…mais surtout Dakar où khalifa Sall a presque tout raflé sous la bannière de Taxawu Dakar. Ces résultats constituent une alerte pour le pouvoir en place dans un contexte où le puissant maire de la capitale commence à afficher ses ambitions présidentielles. Décidé à se faire réélire en 2019,Macky Sall décide alors, sans état d’âme, d’actionner la justice pour éliminer «froidement» le potentiel adversaire qu’est Khalifa Sall qui auparavant avait été exclu du PS avec ses partisans. Le fait marquant de cette élection présidentielle de février 2019 est la non participation de l’ancien parti au pouvoir le PS  qui renonce à se présenter pour soutenir le candidat de l’APR. Ce scénario inédit a beaucoup affaibli le parti de Senghor qui, depuis lors, a perdu de sa crédibilité. C’était le début de sa mort annoncée par le fait d’intérêts personnels d’hommes et de femmes qui venaient ainsi de sacrifier un long combat politique incarné par de grandes figures de l’histoire politique du Sénégal à l’autel d’intérêts matériels, financiers et pour des honneurs. Et c’est toujours à la remorque de l’APR que le PS a participé à l’élection présidentielle du mis dernier qui a vu une troisième alternance se produire dans notre pays.

La majorité des électeurs a fait confiance à du sang neuf afin d’apporter une rupture radicale par rapport à l’ancienne façon de faire la politique mais aussi de gouverner le pays. A la lecture des résultats des urnes, on se convainc que le peuple sénégalais est dans une dynamique d’en finir avec les partis classiques au profit d’une nouvelle offre politique. C’est pourquoi les anciens partis au pouvoir doivent craindre pour leur avenir.

Youssoupha BA

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