Réquisitoire définitif du procureur de la République sur le dossier Sweet Beauty : Le parquet « envoie en jugement » Sonko et Ndèye Khady Ndiaye
Le dernier mot revient au doyen des juges
Le procureur de la République est formel : tous les éléments sont réunis pour un renvoi de l’affaire Sweet Beauty en jugement. Le chef du parquet a exprimé sa position dans son réquisitoire définitif qu’il a déjà formulé, selon Les Échos de ce mardi.
Le journal rapporte que la demande du parquet concerne aussi bien Ousmane Sonko que Ndèye Khady Ndiaye. Le premier est accusé de viols et menaces de mort par Adji Sarr. La seconde, propriétaire de l’institut Sweet Beauty où se seraient déroulés les faits présumés, est poursuivie, notamment, pour atteinte aux bonnes mœurs.
Si de l’avis de Les Échos, les contours d’un procès se précisent, le dernier mot revient au Doyen des juges. Le magistrat peut suivre le réquisitoire du procureur et renvoyer les parties en procès ou bien prononcer un non-lieu et classer l’affaire.
Rien d’étonnant dans la logique du pouvoir mais ils ne soupçonnent pas que la fin de règne est marche, ils sont déjà tous dans le passé
C’est le contraire qui aurait surpris. Tout le monde savait que le parquet ne souhaite qu’une chose: amener Sonko au jugement. Sinon pourquoi il y aurait eu une telle précipitation pour aller le cueillir chez lui, en entrainant du coup tous ces morts. La logique voudrait aussi que le procès se tienne pour le parquet, simplement pour avoir concocté son dossier avec toutes ces photos montages venant d’on ne sait où. Ce parquet là ne va pas accepter de se faire ridiculiser sans tenter une ultime parade. C’était l’objectif du complot
Le pro-macky n’a fait que ce que son père Macky Sall l’a demandé et le doyen des juges appliquera sa demande.
C’est ce que veut Macky Sall
Les autorités doivent se raviser, et raisonner comme ce sage empereur qui disait : « à chaque fois que je promulgue une loi, je tremble à l’idée qu’elle pourrait m’être appliquée un jour ».
Une incrimination ne se décrète pas, elle ne peut pas non plus être formulée de façon lapidaire. Ceci est une exigence de l’article 178 CPP et du principe de légalité qui est d’ordre constitutionnel et universel. Donc, il ne suffit pas de dire qu’il y a eu viol et menaces de mort, il faut en apporter la preuve.
Il s’agit d’un viol supposé, c’est-à-dire une infraction matérielle, il faut qu’il y ait un ou plusieurs éléments constitutifs prévus par l’article 320 du Code Pénal.
Dans un cas de viol, le refus du mis en cause de se prêter à un test ADN n’est pas une preuve, et ne peut même pas constituer un indice dès lors que le certificat médical, produit par l’expert, atteste qu’il n’y a pas eu conjonction sexuelle.
Au plan pénal, cette affaire qui ne repose que sur les allégations de la plaignante, recèle des faits autrement plus graves. Il s’agit du rapport officiel de l’enquête interne de la Gendarmerie qui atteste de manière irréfutable que le dossier est entaché de faux et d’irrégularités par le fait intentionnel d’une autorité judiciaire, en l’occurrence le procureur de la République.
Il s’agit de faits graves, lesquels sont qualifiés au plan disciplinaire de « fautes lourdes » pouvant entraîner la radiation ; et au plan pénal, d’une forfaiture.
Ce sont ces faits, qui portent gravement atteinte à l’honneur de la justice tout en ternissant le régime du Président Macky Sall, qui devraient préoccuper les autorités, ne serait-ce que pour l’image de notre pays à l’international.
On attend la décision finale .
Ils veulent brûler ce pays ?on est prêt !!!