Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Paris sportifs en ligne: quels risques pour les jeunes ?
  • Ambiance balnéaire à Dakar : La plage de Ngor, une baie de détente populaire
  • Birame Souleye Diop révèle : « plus de 200 sites d’hydrocarbures sont clandestins »
  • Sénégal – Mines : Birame Soulèye Diop révèle pourquoi 95 % des demandes de titres sont rejetées
  • Blanchiment de capitaux présumé : La CENTIF ouvre une enquête sur des paiements de 6,7 milliards de FCFA à un cabinet français
  • Pool judiciaire financier (Pjf) : Amy Samaké et la Dage du ministère des Télécommunications arrêtées
  • Scandale financier au ministère du Numérique : deux hautes responsables arrêtées, l’ancien ministre Me Moussa Bocar Thiam cité
  • Ecoles Hlm 4 et Ibrahima Diop de Dakar : Moustapha Guirassy prévoit de rénover ces établissements
  • Village artisanal de Dakar : Soumbédioune, un musée à ciel ouvert
  • Diaspora bonds : l’or du Sénégal de demain (par Lamine Niang)
  • Le cabinet Lazareff, Promo Consulting et le rapport de la Centif : Un signalement de Tracfin a tout déclenché.
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»Le monde ne peut faire avec Macky Sall moins qu’avec Yahya Jammeh
A la Une

Le monde ne peut faire avec Macky Sall moins qu’avec Yahya Jammeh

Par Dakar Matin9 février 2024Aucun commentaire578 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Lorsqu’en Décembre 2016, Yahya Jammeh a voulu commettre un putsch constitutionnel en refusant de céder le pouvoir à son successeur nouvellement élu démocratiquement, la communauté internationale a déclenché contre lui l’opération militaire « Restaurer la démocratie » menée par la CEDEAO et approuvée par une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies.  

Durant ses 23 ans de règne, le régime dictatorial de Yahya Jammeh a été caractérisé par une multitude de violations et d’atrocités :

1° Des assassinats, des tortures à mort, des disparitions, des repressions de manifestations dans le sang. La mort de 240 personnes répertoriées sur 23 années a été attribuée au régime par une commission d’enquête. Parmi ces morts, le journaliste Deyda Aidara et l’opposant populaire Solo Sandeng mort en détention en 2016

2° L’instrumentalisation d’une unité d’élites nommée « Junglers » ou « Escadrons de la mort » pour la répression, les assassinats et les exactions contre les populations et les opposants politiques

3° La nomination ou le recrutement de juristes mercenaires pour rédiger et promulguer des décrets qui ont supprimé des droits fondamentaux ou instauré des règles liberticides permettant d’accuser ses opposants de toutes sortes de crimes et délits alors qu’il ne s’agit que d’activités politiques ou d’actes de résistance à l’oppression garantie par toutes les constitutions

4° Les violations permanentes de droits fondamentaux tels que la libre expression, le droit de protestation pacifique, la liberté d’association, les activités politiques

5° Des arrestations arbitraires d’opposants politiques, de manifestants, de journalistes

6° Des fermetures de journaux et radios indépendants

Gagné par l’ivresse du pouvoir et la crainte d’une réédition des comptes, Jammeh a commis le forcing de trop, un cout d’état constitutionnel. En effet, aux présidentielles de Décembre 2016, il accepte d’abord la victoire de son adversaire, et revient le lendemain la rejeter en se réfugiant derrière un recours de son parti l’APRC auprès de la Cour Suprême en contestation des résultats des élections sortis des urnes. Le prétexte étant que de nombreux partisans de l’APRC auraient soi-disant subi des intimidations qui les ont empêchés de voter dans une des régions du pays, avec selon Jammeh la complicité de la commission électorale.

Jammeh voulait user de ce stratagème pour rester au pouvoir au-delà de l’expiration de son mandat étant donné que la Cour Suprême qui a été saisie ne pourra siéger de si tôt puisque incomplète depuis plus d’un an.  Ce fut alors la levée de bouclier an plan national et international car personne n’étant dupe, y compris Macky Sall himself. Les Nations Unies et la CEDEAO jouèrent leurs partitions. L’opération « Restaurer la démocratie » vit le jour pour contraindre par la force Yahya Jammeh à accepter sa défaite et à céder le pouvoir au nouveau président élu.

Lorsque les opérations militaires ont débuté, que les troupes de plusieurs pays ont été déployées en Gambie, une dernière chance a été accordée à Jammeh qui s’est résolu à la saisir. Il acceptera finalement de quitter le pouvoir en déclarant à la télévision nationale : « J’ai décidé aujourd’hui de quitter la direction de cette grande nation pour préserver la vie de mes concitoyens ».

Exilé en Guinée Equatoriale en attendant d’être cueilli et jugé pour les nombreux crimes de son régime, le 8 Janvier 2024 s’est ouvert en Suisse devant le Tribunal Pénal Fédéral le procès pour crimes contre l’humanité de son ancien ministre de l’intérieur qui risque la perpétuité. Ironie de l’histoire, ce ministre de l’intérieur s’appelle, tenez-vous bien, OUSMAN SONKO (55 ans).

QUESTION 1. Qui ne voit pas des similitudes entre le régime dictatorial de Yahya Jammeh et le régime dictatorial de Macky Sall ?

En réalité, la dictature en cours au Sénégal depuis 2019 est bien pire que celle vécue par la Gambie durant 23 ans. En effet :

1° Pour la Gambie, on parle de 240 morts sur 23 années. Alors qu’au Sénégal on parle de minimum 80 morts sur seulement 3 années (2021 – 2023). D’ailleurs l’on ne saura le nombre exact de victimes qu’après la chute du régime, entre les morts en détention ou en garde à vue, les disparitions de gendarmes et de civils, les corps de manifestants jetés à la mer, etc…., avec interdiction de procéder à la moindre enquête.

2° En Gambie, c’est un ministre de l’intérieur du nom de Ousman Sonko qui s’est rendu complice de crimes contre l’humanité. Au Sénégal c’est le camp de Ousmane Sonko qui est victime de crimes contre l’humanité comme soutenu dans le dossier introduit à la CPI à l’encontre du régime Sall et de son ministre de l’intérieur. 

3° Pendant que l’on reprochait à Yahya Jammeh un record de 90 arrestations au cours d’une manifestation réprimée, le régime Sall lui en a arrêté plus de 600 en Mars 2021 – plus de 150 en Juin 2022 – plus de 500 en Juin 2023 – plus de 150 depuis le 4 Février 2024 – par dizaines à chacune des autres manifestations, a blessé ou mutilé près de 1500 jeunes innocents, et il ne se passe pas un seul jour depuis 3 ans sans l’annonce de nouvelles arrestations arbitraires de pastéfiens.

4° Le régime Macky Sall a arrêté bien plus de journalistes, a fermé plus de télés, a coupé l’internet et les réseaux sociaux à plus de reprises que le régime de Jammeh.

5° En lieu et place des « escadrons de la mort ou junglers », au Sénégal on a « les forces occultes, les marrons du feu, les nervis, et les milices de la mort » que l’on voit tous partir systématiquement du siège de l’APR (parti de Macky Sall), munis d’armes de guerre, pour aller commettre des exécutions à la vue des FDS

6° Comme pour la Gambie, le Sénégal connait aussi son lot de nominations de juristes mercenaires, des tailleurs constitutionnels sans scrupule, des avocates chargées d’internationaliser les mensonges d’état, des magistrats chargés de faire classifier les opposants de terroristes

7° Pire que ce que l’on a vu en Gambie, le régime Sall a criminalisé l’opposition politique, a interdit près de 99% de leurs manifestations politiques, fomentant ouvertement des complots judiciaires à répétition à l’encontre des opposants menaçants

8° Pire que ce que l’on a vu en Gambie, le Sénégal a été transformé en une grande kleptocratie où le vol des ressources publiques ne connait plus de pause, même en temps de guerre contre le Covid-19, où les décrets facilitant le vol se multiplient, où le coude du chef garantit l’impunité aux fossoyeurs

Une chose au moins que l’on ne peut reprocher à Yahya Jammeh, c’est de ne pas avoir poussé la flagornerie aussi loin jusqu’à rebaptiser des avenues à son propre nom, et des hôpitaux publics au nom de son épouse. Il n’avait pas la haine de sa population, la haine de ses opposants. Il n’avait pas non plus vendangé la Gambie.

QUESTION 2. Qui ne voit pas des similitudes entre la dernière tentative de coup de force de Yahya Jammeh et la tentative de putsch qu’est en train de commettre Macky Sall ?

Yahya Jammeh, conscient que son peuple ne peut plus le piffer, a tenté de s’accrocher au pouvoir au-delà de l’expiration de son mandat, en décidant la tenue d’un nouveau scrutin parce que celui qu’il vient de perdre serait entaché d’irrégularités, accusant la Commission électorale de manque d’impartialité et d’honnêteté. Aucun mort n’a été enregistré fort heureusement, jusqu’à ce que Yahya Jammeh retrouve ses esprits et abdique.

Macky Sall, conscient depuis belle lurette que son peuple ne peut plus le piffer, tente de s’accrocher à tout prix au pouvoir au-delà de l’expiration de son mandat, en décidant l’annulation des élections parce que soi-disant :

¤¤ Le chaos institutionnel règnerait au Sénégal. Un chaos imaginaire que lui seul voit et vit

¤¤ Le Conseil Constitutionnel n’est plus légitime car 2 de ses membres ont été accusés de corruption par un politicien Whatsapp installé au Qatar. Or c’est ce politicien qui était surnommé Monsieur 10%, condamné pour enrichissement illicite avec une amende de 138 milliards toujours dus aux contribuables.

Comme on le voit, les prétextes pour confisquer le pouvoir sont bien plus ridicules que ceux de Yahya Jammeh. Ce coup de force a déjà causé la mort de 80 innocents, a détruit des milliers de vies et de familles.

Si pour bien moins que tout cela, si pour bien moins de sang versé la communauté internationale a déclenché contre Yahya Jammeh l’opération « Restaurer la démocratie », elle ne doit pas en faire moins pour sanctionner le putsch ignoble et sanglant de Macky Sall, pour l’obliger à organiser les élections du 25 Février 2024, et surtout à quitter le palais de la république le 2 Avril 2024.  

Comme il le démontre tous les jours, jamais Macky Sall ne fera preuve de hauteur ou d’élégance républicaine, jamais il ne posera de véritables actes d’apaisement, jamais il n’a accepté la défaite et jamais il ne l’acceptera, jamais il ne quittera le pouvoir sans y être contraint par la force. Comme l’a déjà dit un de ses mercenaires, le régime n’hésitera pas à exterminer 90% de la population s’il fallait en arriver à cela pour tenir les procès destinés à éliminer l’adversaire favori des élections.

Nous demandons donc à la communauté internationale de cesser ces condamnations trop timides, à la France du petit Macron de cesser de se rendre complice les crimes perpétrés par le régime Sall, et de tous se décider enclencher une opération « Restaurer la démocratie » à l’encontre de Macky Sall. Sinon cette communauté internationale n’a qu’à la fermer lorsque des peuples ou des soldats décident d’en finir eux-mêmes avec leurs dictateurs ou leurs putschistes constitutionnels.

MARVEL NDOYE

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Paris sportifs en ligne: quels risques pour les jeunes ?

17 septembre 2025

Ambiance balnéaire à Dakar : La plage de Ngor, une baie de détente populaire

17 septembre 2025

Birame Souleye Diop révèle : « plus de 200 sites d’hydrocarbures sont clandestins »

17 septembre 2025

Sénégal – Mines : Birame Soulèye Diop révèle pourquoi 95 % des demandes de titres sont rejetées

17 septembre 2025

Blanchiment de capitaux présumé : La CENTIF ouvre une enquête sur des paiements de 6,7 milliards de FCFA à un cabinet français

17 septembre 2025

Pool judiciaire financier (Pjf) : Amy Samaké et la Dage du ministère des Télécommunications arrêtées

17 septembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Logements sociaux : devenir propriétaire avec des mensualités dès 70 000 FCFA, annonce du DG de la SN HLM

15 septembre 20252 052 Vues

Bon maintenant ça suffit cette campagne de manipulation. Par Dr Mamadou Mansour Diouf

11 septembre 20251 837 Vues

Le Collectif Rappel à l’Ordre s’oppose à la nomination de Me Bamba Cissé et saisit des instances internationales

12 septembre 2025892 Vues

Parcelles Assainies : Daouda Traoré retrouvé sans vie dans une auberge, sa copine arrêtée

9 septembre 2025519 Vues

POOL JUDICIAIRE FINANCIER : Les dessous de l’affaire Waly

15 septembre 2025247 Vues

Lettre « Confidentielle » pour la liberation de Farba Ngom : Amsatou Sow Sidibé parle de « fuite » et menace

11 septembre 2025242 Vues

Scandale financier au ministère du Numérique : deux hautes responsables arrêtées, l’ancien ministre Me Moussa Bocar Thiam cité

17 septembre 2025234 Vues

2,5 milliards FCFA d’arriérés : les avocats commis d’office se désengagent progressivement

12 septembre 2025190 Vues

Mbour : Quarante jeunes Maliens condamnés avec sursis et sommés de quitter le Sénégal

12 septembre 2025176 Vues

Dr Babo Amadou Ba corrige Pape Malick Ndour : « Quand on est NUL, c’est pas pour une journée mais… »

15 septembre 2025152 Vues

Mac de Mbour : violents affrontements entre gardes pénitentiaires et prisonniers, trois détenus grièvement blessés

9 septembre 2025147 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

Paris sportifs en ligne: quels risques pour les jeunes ?

Par Dakar Matin17 septembre 20258 Vues

Alors que les paris sportifs battent des records de popularité, l’association Addictions France tire la…

Ambiance balnéaire à Dakar : La plage de Ngor, une baie de détente populaire

17 septembre 2025

Birame Souleye Diop révèle : « plus de 200 sites d’hydrocarbures sont clandestins »

17 septembre 2025

Sénégal – Mines : Birame Soulèye Diop révèle pourquoi 95 % des demandes de titres sont rejetées

17 septembre 2025

Blanchiment de capitaux présumé : La CENTIF ouvre une enquête sur des paiements de 6,7 milliards de FCFA à un cabinet français

17 septembre 2025

Pool judiciaire financier (Pjf) : Amy Samaké et la Dage du ministère des Télécommunications arrêtées

17 septembre 2025

Scandale financier au ministère du Numérique : deux hautes responsables arrêtées, l’ancien ministre Me Moussa Bocar Thiam cité

17 septembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Paris sportifs en ligne: quels risques pour les jeunes ?

17 septembre 2025

Ambiance balnéaire à Dakar : La plage de Ngor, une baie de détente populaire

17 septembre 2025

Birame Souleye Diop révèle : « plus de 200 sites d’hydrocarbures sont clandestins »

17 septembre 2025

Sénégal – Mines : Birame Soulèye Diop révèle pourquoi 95 % des demandes de titres sont rejetées

17 septembre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 362 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 247 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 437 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 975 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel