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Home»Actualités»Société»Lavage informel de voitures à Dakar, un petit business lucratif
Société

Lavage informel de voitures à Dakar, un petit business lucratif

By Dakar Matin20 janvier 2022Aucun commentaire
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«Il n’y a pas de sots métiers» ou «Il n’est point de sot métier», c’est selon.

Aujourd’hui le lavage informel de voitures est devenu un business prisé par une bonne frange de la jeunesse sénégalaise. Plus besoin de faire la queue à une station-service ou point de lavage «wash-cash» ou dans les garages, avec des tarifs «exorbitants». Cerise sur le gâteau, l’on trouve des laveurs de voitures désormais dans tous les coins de rues, avec un coût du service beaucoup moins cher. Une alternative que les jeunes ont trouvée pour contrecarrer le chômage qui n’est plus un alibi. D’autant plus que quand on n’a pas les moyens de sa politique, on fait la politique de ses moyens. Ces jeunes ont décodé le message et ne cherchent plus à rejeter la faute sur l’Etat qui ne peut «créer» de l’emploi, pour tous ; ils font avec les moyens du bord.

«Il n’y a pas de sots métiers» ou «Il n’est point de sot métier», c’est selon. Ce proverbe dont la suite est «il n’y a que de sottes gens» et qui signifie que «tout métier a une valeur et requiert des qualités chez le travailleur», semble être de plus une réalité chez nombre de sénégalais, surtout ceux évoluant dans le secteur informel. Bon nombre de jeunes venus de milieux différents, mais surtout défavorisés, s’investissement dans des petits métiers, y compris ceux jadis réservés à des ressortissants étrangers notamment des Guinéens de Conakry, pour échapper à l’emprise du chômage. C’est le cas des laveurs de voitures informels qu’on trouve dans tous les coins de rues de la capitale sénégalaise, Dakar, et les grande villes plusieurs localités intérieures du pays. Des points d’exercice, tout comme les adeptes, de ce petit job qui consiste à laver, dépoussiérer des automobiles, entre autres, moyennant des sommes allant de 500 F CFA pour les petites véhicules et 1000 F CFA pour les grandes voitures, poussent comme de petits champignons. Des jeunes, au lieu de passer leur temps sous les arbres à palabre, au tour d’un thé bien fumant, du matin au soir, prétextant le chômage pour justifier leur manque d’occupation utile, se sont mis à la tâche. Si les uns sont des conducteurs de «thiak-thiak» (motos Jakarta), tricycles («taf-taf dans des régions», vendeurs de café, les autres s’adonnent au lavage de voitures pour gagner dignement leur vie. Ils sont dans tous les coins de rues ou presque, par défaut de locaux déclarés et de statuts légaux. Nous sommes à Liberté 6 ; focus sur les laveurs qui y siègent toujours, malgré les déguerpissements liés aux travaux du Bus rapid transit (BRT). Munis de leurs sceaux d’eau savonneuse, de chiffons et de détergents, un groupe de jeunes s’attèlent à la tâche.

De l’autre côté, des véhicules stationnés, attendent leur tour pour passer au lavage. Ousseynou Niang se distingue du groupe. «Pour le lavage des grandes voitures, on le fait à 1000 ou 1500 F CFA et pour les petits véhicules, c’est à 500 F CFA. Nous ne disposons pas de machines, nous le faisons manuellement. C’est pourquoi les tarifs ne sont pas élevés. Mais cela rapporte beaucoup», explique ce jeune mbourois. Non loin de là, se tient debout un autre laveur équipé d’un sceau d’eau bien moussante. Tout comme Ousseynou, Djiby Faye prétend que le job rapporte beaucoup d’argent. «C’est notre gagne-pain et cela est fructueux. Avec ce que je gagne, j’envoie une partie à ma famille qui se trouve à l’intérieur du pays», soutient-il. Selon lui, les clients ne se font pas rares, surtout avec les prix qu’ils leur proposent car, dit-il, «c’est beaucoup plus alléchant. Avec le nombre de clients que je reçois, je ne me plains pas. Pendant la saison des pluies, nous gagnons plus parce que les chauffeurs viennent tout le temps solliciter notre service», renseigne-t-il.

LAVAGE PROFESSIONNEL OU MANUEL, A CHAQUE AUTOMOBILISTE SON CHOIX

Dans ce petit espace, Ibrahima, un des clients venu se faire laver sa voiture, jette son grain de sel. «Pourquoi aller se ruiner à la station-service ou chez les laveurs professionnels quand on a des laveurs aux coins rues qui proposent des prix abordables, avec un travail impeccable», questionne Ibrahima ? Il pense que les laveurs professionnels sont faits pour les patrons et non pour le bas peuple. Tout type de métier comporte des failles. Alpha Diba évoque leur préoccupation concernant les places/espaces qu’ils occupent de façon illégale. «On n’a pas de places reconnues ou des statu légaux. On peut nous faire déguerpir encore, comme ils l’ont fait quand ils ont voulu démarrer les travaux du BRT. Si cela venait à arriver, nous serons les seuls perdants», déplore Alpha Diba.

A l’inverse des laveurs manuels, Boubacar Baldé, laveur professionnel explique à son tour les prix qu’ils proposent aux clients. «Nous faisons un lavage complet, à partir de 2500 F CFA et le lavage simple à 1000 F CFA. Nous disposons des machines pour laver et dépoussiérer de fond en comble les voitures», expliqueil. Dans la foulée, il dira : «dans la plupart du temps, nous recevons 5 à 7 clients par jour. Il y a certains qui préfèrent que leur voitures soient lavées de façon professionnelle c’est-àdire avec des machines qui ne détériorent pas les matériels de la voiture», informe Boubacar. Le lavage informel semble bien marcher pour les jeunes, même si certains aléas de la vie participent au dysfonctionnement de leur travail.

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