Close Menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Communiqué du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique sur l’usage des pétards et engins explosifs.
  • Groupe La Poste : 268 salariés négocient « un départ volontaire » pour éviter des licenciements
  • Dialogue social et amélioration des conditions de travail : Dakar Dem Dikk signe son accord d’entreprise
  • Seconde loi de finances rectificative 2025 : les députés convoqués en plénière ce mardi
  • Sénégal-Bénin : « On fera tout pour gagner et rester à Tanger », assure Pape Thiaw
  • CAN 2025 : Sénégal–Bénin, Pape Thiaw entretient le suspense sur la composition
  • Abdoulaye Diouf Sarr, ex-ministre de la santé : « Je n’ai aucune inquiétude sur le dossier du Fonds Covid »
  • Campagne de commercialisation arachidière 2025 : producteurs asphyxiés, marché bloqué, État interpellé
  • Cheikh Anta Diop, 102 ans après : le combat pour la souveraineté africaine toujours vivant
  • Meurtre de «Guéléwar Venom» en France : un autre suspect arrêté à Dakar
  • Coup d’Etat en Guinée-Bissau : «Un engagement a été pris de rendre le pouvoir», selon Cheikh Niang
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»L’administration territoriale, un mythe en décadence ?
A la Une

L’administration territoriale, un mythe en décadence ?

By Dakar Matin16 novembre 2021Aucun commentaire
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

Jadis craint, adulé et respecté, l’autorité administrative est de nos jours, un « homme d’État » dont la tenue n’inspire plus le respect mérité. Un gouverneur, préfet ou sous-préfet, à la solde du pouvoir politique, est une récrimination fréquente

Les Présidents des Cours d’appel ont validé plusieurs listes de la coalition Yeewi Askan wi (YAW) et d’autres de l’opposition antérieurement rejetées par les préfets. La décision tombe aussi après que la Commission électorale nationale autonome (CENA) eut rappelé à l’ordre les préfets, suite au refus des listes de la coalition dirigée par Adama Faye. Ces problèmes notés lors des dépôts des listes des candidats investis pour les locales du 23 janvier 2022 viennent se greffer à la perception que des populations et autres organisations ont de l’Administration territoriale qui est souvent accusée d’être à la solde de l’autorité politique. Alors qu’elle est censée être neutre.

Le fait avait attiré l’attention de plus d’un, les listes de la coalition Yeewi Askan wi (YAW) rejetées dans plusieurs localités par l’autorité administrative. Des jours après, elles ont été rétablies dans la course aux élections locales par les Cours d’appel. Une décision judiciaire qui n’est pas anodine aux yeux d’une certaine opinion, dont la presse. Plusieurs quotidiens dans leur parution au lendemain de celle-ci, avaient considéré la décision de justice comme un «discrédit» des préfets. Et ce n’est pas l’unique constat de «désaveux» par rapport aux investitures aux élections locales. La Commission électorale nationale autonome (CENA), à travers un communiqué rendu public, le 6 novembre 2021, a aussi servi une leçon aux préfets, suite au rejet des listes de la coalition Defar sa Gokh du frère de la Première Dame, Adama Faye, qui a décidé de déposer des listes parallèles à celles de Bennoo Bokk Yaakaar (BBY). Dénonçant un «excès de zèle», la CENA a jugé que les préfets ont outrepassé leur compétence en fondant le refus des listes sur une supposée ressemblance des couleurs.

OUTREPASSER SES COMPÉTENCES

«Les motifs de rejets sont bien spécifiés dans le Code électoral (article L.250 et L.285). Et cette énumération ne comporte aucun point relatif aux couleurs et symboles d’un parti, d’une coalition ou d’une entité indépendante». Mieux, rappelle la CENA, «En cas de contestations, le préfet ou le sous-préfet saisit le ministre chargé des Élections qui attribue, par priorité, à chaque parti politique sa couleur statutaire, son sigle et son symbole traditionnels, par ordre d’ancienneté. Pour les coalitions de partis politiques et les entités indépendantes, l’attribution se fait selon la date de notification du nom choisi. Le ministre chargé des Élections en informe aussitôt le préfet ou le sous-préfet qui, à son tour, en informe les parties intéressées. Est interdit le choix d’emblèmes comportant une combinaison des trois couleurs du drapeau de la République : vert, or et rouge», nota la commission, citant ainsi l’article L.287 du Code électoral. L’institution dirigée par Doudou Ndir avait aussi estimé que «le préfet ou sous-préfet, sans au préalable avoir satisfait aux prescriptions contenues dans l’article du Code électoral susvisé, ne peut prendre la décision de notifier à un parti, une coalition ou une entité indépendante le rejet d’une liste sur la base des couleurs, sigles ou symboles».

 «HOMME D’ETAT» DONT LA TENUE N’INSPIRE PLUS LE RESPECT MERITE

Loin d’être des cas isolés ou une légitimé redonnée à un parti politique, ces mesures sont des actes qui viennent s’ajouter à une mauvaise perception d’une profession d’Elite. Jadis craint, adulé et respecté, l’autorité administrative est de nos jours, un «Homme d’Etat» dont la tenue n’inspire plus le respect mérité. Un gouverneur, préfet ou souspréfet, à la solde du pouvoir politique, est une récrimination qui revient souvent. En septembre dernier, le membre du mouvement national des cadres du Pastef, Amadou Ba, avait taxé les préfets de «délinquants» politiques. «Macky Sall transforme nos préfets en délinquants politiques», avait-il dit, en faisant allusion à l’interdiction d’une marche de protestation contre la vie chère. Le Préfet de Dakar avait invoqué le risque de trouble à l’ordre public, risques de propagation de la Covid-19 et entrave à la libre circulation des personnes et des biens, pour motiver sa décision notifiée par arrêté. Un argument qui n’avait pas convaincu les demandeurs. L’interdiction de marche ou le «prétexte» maintien de l’ordre public sont des occasions pendant lesquelles l’autorité administrative est au-devant de la scène. En mars derniers, lors des évènements qui ont suivi la convocation de leader du Pastef, Ousmane Sonko, à la Section de recherche de la Gendarmerie et par le Doyen des juges, l’ancien préfet de Dakar et actuel gouverneur de Saint-Louis, Alioune Badara Samb, avait l’objet de critiques. Du fait de ces agissements sur le terrain au côté des Forces de l’ordre et de ces sorites jugées maladroites. Surtout l’ordre qu’il avait donné de gazer les manifestants, y compris les journalistes qui assuraient la couverture médiatique, alors qu’il était en plein dans les manifestations avec une présence jugée trop importante.

COLLUSION AVEC LE POUVOIR POLITIQUE POUR… SA CARRIÈRE

La fonction politique confère à son acteur une place de choix. Certes ! Pourvu qu’il travaille à garder jalousement ce prestige, de plus en plus dévoyé à cause d’accointances supposées avec le pouvoir politique qui gère les carrières des agents de l’Administration. Ce qui expliquerait certains cas d’excès de zèle, pour plaire au Prince, en vue d’une promotion en retour, dénoncent certains observateurs. Des comportements, pour une gestion de carrière, qui affaiblissent aussi l’Administration et certains de ces agents pourtant bien formés. Constat, ces derniers qui prêtent le flanc font que n’importe qui les attaque, pour un oui ou un non. Surtout quand on est dans les bonnes grâces de l’autorité politique au sommet. A titre d’exemple, le député réputé très proche du président de la République, Farba Ngom, avait eu un accrochage avec le préfet de Kanel de l’époque, Daouda Wade Seck, au moment de la présentation des condoléances à la famille de Baïdy Kane, du nom du Consul général du Sénégal à Pointe-Noire, décédé au Congo. Pis, le député aurait menacé de faire destituer le préfet, selon des informations reçues mais que Farba Ngom avaient récusé, au temps.

Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Groupe La Poste : 268 salariés négocient « un départ volontaire » pour éviter des licenciements

29 décembre 2025

Dialogue social et amélioration des conditions de travail : Dakar Dem Dikk signe son accord d’entreprise

29 décembre 2025

Seconde loi de finances rectificative 2025 : les députés convoqués en plénière ce mardi

29 décembre 2025

Sénégal-Bénin : « On fera tout pour gagner et rester à Tanger », assure Pape Thiaw

29 décembre 2025

CAN 2025 : Sénégal–Bénin, Pape Thiaw entretient le suspense sur la composition

29 décembre 2025

Abdoulaye Diouf Sarr, ex-ministre de la santé : « Je n’ai aucune inquiétude sur le dossier du Fonds Covid »

29 décembre 2025
Plus lus

Le Sénégal compte plus de 5 millions d’analphabètes

7 septembre 2020

«Promesses non tenues»: les localités de Pata et Médina Yoro Foulah en colère contre Macky

7 septembre 2020

Inondations et plan Orsec : Sonko et Cie redoutent un détournement de fonds par ‘’une mafia du pompage’’

7 septembre 2020

Nana Akufo-Addo, nouveau président de la Cedeao

7 septembre 2020

La Cédéao donne jusqu’au 15 septembre à la junte malienne pour désigner un président et un Premier ministre de transition civils

7 septembre 2020

Tivaouane : L’ancien maire El hadji Malick Diop placé sous mandat de dépôt

7 septembre 2020

Thierno Lo : «ces inondations ne sont pas imputables au président Sall »

7 septembre 2020

Inondations: Macky convoque une réunion d’urgence au Palais

8 septembre 2020

Guinée Bissau : La Cour suprême considère « non fondé » le recours de DSP.

8 septembre 2020

« Talatay Orange » : Y’en a marre remet ça ce mardi à 11h

8 septembre 2020

Aly Ngouille Ndiaye sur le déroulement du plan Orsec : «nous sommes dans une phase exceptionnelle, qui demande certes des efforts en matière de financement»

8 septembre 2020
Ne ratez pas!
Actualités

Communiqué du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique sur l’usage des pétards et engins explosifs.

By Dakar Matin29 décembre 2025

À l’occasion des festivités de fin d’année, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité…

Groupe La Poste : 268 salariés négocient « un départ volontaire » pour éviter des licenciements

29 décembre 2025

Dialogue social et amélioration des conditions de travail : Dakar Dem Dikk signe son accord d’entreprise

29 décembre 2025

Seconde loi de finances rectificative 2025 : les députés convoqués en plénière ce mardi

29 décembre 2025

Sénégal-Bénin : « On fera tout pour gagner et rester à Tanger », assure Pape Thiaw

29 décembre 2025

CAN 2025 : Sénégal–Bénin, Pape Thiaw entretient le suspense sur la composition

29 décembre 2025

Abdoulaye Diouf Sarr, ex-ministre de la santé : « Je n’ai aucune inquiétude sur le dossier du Fonds Covid »

29 décembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Communiqué du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique sur l’usage des pétards et engins explosifs.

29 décembre 2025

Groupe La Poste : 268 salariés négocient « un départ volontaire » pour éviter des licenciements

29 décembre 2025

Dialogue social et amélioration des conditions de travail : Dakar Dem Dikk signe son accord d’entreprise

29 décembre 2025

Seconde loi de finances rectificative 2025 : les députés convoqués en plénière ce mardi

29 décembre 2025
Les articles populaires

Le Sénégal compte plus de 5 millions d’analphabètes

7 septembre 2020

«Promesses non tenues»: les localités de Pata et Médina Yoro Foulah en colère contre Macky

7 septembre 2020

Inondations et plan Orsec : Sonko et Cie redoutent un détournement de fonds par ‘’une mafia du pompage’’

7 septembre 2020

Nana Akufo-Addo, nouveau président de la Cedeao

7 septembre 2020
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.