Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Me Saïd Larifou : « Dakar est la capitale de l’engagement pour les jeunes africains et comoriens »
  • Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante
  • Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales
  • Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise
  • Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés
  • Touba: Le gouverneur de Diourbel annonce la suspension de tous les chantiers non conformes
  • Le Sénégal vers une nouvelle ère de financement avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures
  • Autosuffisance en carotte, pomme de terre et oignon : le gouvernement est sur la bonne voie (Dg Arm)
  • Haute Cour de justice : Ismaila Madior Fall auditionné, ce jeudi, ses avocats espèrent un non-lieu
  • Ousmane Sonko à Davos : « L’Afrique est l’espace de croissance du XXIe siècle »
  • Bassirou Diomaye Faye attendu en Espagne pour la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»Actualités»Société»La presse dit «Doyna, ça suffit !»
Société

La presse dit «Doyna, ça suffit !»

Par Dakar Matin4 mai 2021Updated:4 mai 2021Aucun commentaire175 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

La devanture du ministère de la Culture et de la Communication a vu «Rouge», le temps d’une matinée de sit-in qui a duré de 10 à 13h. La presse sénégalaise était dans rue hier, lundi 3 mai, pour célébrer la Journée mondiale de la liberté de presse dont le thème est : «L’information comme bien public». D’une seule voix, face aux violences, menaces et agressions, etc. entre autres «dangers», elle a dit : «Doyna, ça suffit !».

La fête de la presse, célébrée hier par un sit-in, a été prétexte pour les acteurs des médias de se mobiliser pour dire «NON» à toutes les tentatives de musellement et de précarisation, les atteintes, menaces, violences, intimidations et agressions à l’encontre des journalistes, des techniciens des médias et des maisons de presse. Micros et dictaphones, stylos et bloc-notes, caméras et appareils photos rangés, les professionnels on eu le temps de dénoncer les maux qui gangrènent leur profession ainsi que les difficiles conditions dans lesquelles ils travaillent, à travers différents orateurs qui se sont relayer au micro sur le podium dressé à cet effet. Sur fond du fameux tube d’Alpha Blondy sur la liberté de la presse (Norbert Zongo). En plus des discours, les messages sur les pancartes, banderoles et T-shirts tournaient au tour des menaces, attaques, violences, agressions contre les professionnels et entreprises de presse. «Ma liberté n’est pas négociable», «Touche pas à mon métier», «Menaces sur les médias, démocratie en péril», «Non aux violences faites aux médias», pouvait-on lire, ça et là. Il y avait aussi d’autres messages relatifs au travailleurs au sein des entreprises de presse tels que : «Nous voulons des salaires décents», «Le journaliste, ce n’est pas les comptes-rendus». Et à l’endroit des autorités il est écrit : «Pour une loi d’accès à l’information», «CNRA est mort. Vive la HARC !»

Et sur les T-shirts, on pouvait lire : «Presse en danger !», «Doyna, ça suffit !», «Pour un leadership féminin fort dans les médias». Des anciens et des doyens de la corporation aux jeunes reporters, hommes et femmes, en passant par des patrons de presse, des étudiants des écoles de formation en journalisme, ils étaient ombreux a faire le déplacement pour faire passer le message. Ils étaient en majorité vêtus de T-shirts rouges, chemises rouges, robes rouges…

Bref, il y avait du rouge à la mode. Des professionnels de médias qui qualifieront la presse «d’incontournable, d’utile et de nécessaire». Non sans déplorer le fait qu’on veuille «mettre cette presse dans la corbeille». Une chose que, disent-ils, ils n’accepteront pas. Des activistes et membres de société civile et de syndicats étaient également de la partie. Il s’agit, entre autres de Guy Marius Sagna (Frapp), Birahim Seck (Forum Civil), Seydi Gassama (Amnesty International/Sénégal), Saourou Sène (Grand Cadre des syndicats d’enseignants), Bakhao Ndiongue (CNTS/FC), etc. et des politiques dont Babacar Gaye. «Nous demandons aux journalistes de rester encore dignes, courageux et forts.
Leur travail n’est pas facile mais qu’ils n’oublient jamais qu’ils constituent un pilier fondamental pour la démocratie sénégalaise», dira Birahim Seck Forum Civil. Non sans demander des éclairages sur les remises d’impôts et taxes accordés par l’Etats aux entreprises de presse dans le cadre de la résilience à la Covid-19.

REACTIONS…REACTIONS…

MAMADOU THIOR, PRESIDENT DU CORED : «il fallait s’arrêter pour dire basta !»
«Il faut saluer cette mobilisation autour de ce sit-in parce que pour célébrer une Journée de la presse, c’est quand-même une manière assez particulière. Nous organisons à l’occasion du 3 mars la réflexion autour des problématiques qui nous agitent ; mais là, nous avons donc décidé de nous faire entendre. Aujourd’hui, la situation de la presse a quand-même atteint un certain paroxysme d’anormalité. Il fallait s’arrêter pour dire «basta !» (ça suffit !). Je pense que le cri de cœur a été entendu. Quand on prend la précarité des jeunes journalistes, des jeunes techniciens et autres qui viennent embrasser ce métier. Il faut faire en sorte que les gens continuent à aimer ce métier qui a eu par le passé ces lettres de noblesse. Nous n’avons pas le droit d’affaiblir la presse. Tous ensembles, que ça soit les gouvernants et les acteurs que nous sommes. Il faut faire en sorte de redonner à la presse son lustre d’antan ; essayer de voir quels sont les problèmes réellement. Nous les connaissons. Ça passe par l’assainissement parce qu’il ne faut pas qu’on se voile la face. La profession a été envahie par beaucoup de non professionnels et cela ne donne pas une bonne image du journalisme. Donc, il faut faire en sorte d’assainir la profession. C’est un premier pas. Il faut aussi doter de moyens les acteurs, investir aussi dans les équipements parce que si on donne les moyens, je pense que ça va se répercuter et sur les hommes et sur les équipements et c’est tout le monde qui va y gagner.

«DOTER LA PRESSE DE MOYENS»
Il faut doter la presse de moyens parce que le travail d’assainissement, nous pouvons le faire, personne ne peut connaître le métier mieux que nous. Nous le ferons notamment à travers la nouvelle Carte nationale de presse que nous sommes en train de délivrer et le quitus que le CORED est appelé à délivrer en amont de la Carte national. Le reste, ce sont les moyens qui passent par la révision de la loi sur la publicité. Si nous arrivons à réviser à cette loi, la presse, surtout privée, pourra trouver son compte parce que la presse publique sera financée comme il se doit et elle va se délester de la publicité au profit de la presse privée. Je pense que c’est comme ça que les moyens seront conséquents, surtout pour nos amis de la presse privée et à travers un nouveau mécanisme qui se trouve dans le Code de la presse, ce qu’on appelle le Fonds d’Appui et de Développement de la Presse. Si tous ces mécanismes-là sont bien gérés, on doit assister à un changement de cap dans la presse.»

MADIAMBAL DIAGNE, DIRECTEUR GENERAL GROUPE AVENIR COMMUNICATION : «chacun doit pouvoir vivre de son métier»
«Ma présence aujourd’hui (hier ndlr) est une présence que je considère tout à fait normale. C’est une occasion pour moi de réaffirmer mes encouragements à l’ensemble des medias sénégalais. Commémorer avec la presse du monde cette Journée de la liberté de la presse qui est aussi un évènement important pour les medias pour nous encourager les uns et les autres, nous serrer les coudes mais c’est aussi un moment pour nous de réfléchir sur le sort des medias, sur la situation des medias et faire des propositions pour améliorer les conditions de vie des medias. Les revendications que j’ai entendues ici (au sit-in du CAP) sont tout à fait légitimes. Chacun doit pouvoir vivre de son métier. Chacun doit pouvoir s’épanouir socialement, professionnellement de son exercice professionnel, l’amélioration des conditions sociales. Donc, je ne peux que souscrire par rapport à ces revendications qui sont légitimes et encourager les entreprises de presse à essayer de répondre, dans la mesure du possible, à cette demande»

ASSANE DIAGNE, REPORTERS SANS FRONTIERES : «il y a des raisons de s’inquiéter»
Assane Diagne, chef du Bureau Afrique de l’Ouest de Reporters sans frontières (RSF) a exprimé le soutien de l’ONG «pour la sécurité des journalistes et la viabilité des entreprises de presse», relevant que la liberté de la presse au Sénégal est inquiétante. «La liberté de la presse au Sénégal se porte relativement bien mais ce qui a été noté depuis quelques mois, c’est que la situation devient de plus en plus inquiétante. Depuis mars 2020, nous avons noté qu’il y a de plus en plus d’atteintes à la liberté de la presse. Des signaux de radios et télés ont été coupés tout récemment, des organes de presse ont été agressés et des journalistes interpellés, agressés. Il y a des raisons de s’inquiéter et de se mobiliser pour mettre un terme à ces agissements qui sont attentatoires à la liberté de la presse dans un pays qu’on a tendance à considérer comme un bon élève de la liberté de la presse en Afrique de l’Ouest”.

MAÏMOUNA NDOUR FAYE, DIRECTRICE 7TV «il faut qu’on arrête de créer des problèmes entre les patrons de presse et les journalistes»
«Mon message s’adresse à nous journaliste, il faut le dire, parce que quelque part on a failli. Il faut avoir l’humilité de le dire parce qu’il y a beaucoup de chose à dire sur notre façon de faire ce métier là. Et le moment est venu de se lève comme un seul homme est venu de dire non et de mettre une terme à ces pratiques anormale. Mais aussi, il faut qu’on arrête de créer des problèmes entre les patrons de presses et les journalistes parce que nous sommes là pour eux ; on ne les torture pas.»

SEYDI GASSAMA, AMNESTY INTERNATIONAL/SENEGAL : «Qu’on laisse les journalistes faire leur travail comme il le faut»
«La presse joue un rôle important dans notre pays. Mais pour cette Journée internationale de la liberté de la presse, nous condamnons la violence faite aux journalistes. On a vu, lors des émeutes durant le mois de mars, des maisons de presse ont été attaqués, d’autres fermées par le CNRA ; des journalistes ont été battu ; c’est anormale. Sans oublier aussi lors du problème de Ousmane Sonko et Adji Sarr, avec la levée de l’humanité parlementaire de Sonko, on a interdit l’accès à la presse au niveau de l’Assemblée nationales. Il faut qu’on arrête. Bientôt les élections locales, donc qu’on laisse les journalistes faire leur travail comme il le faut ; ils sont là pour nous informer.».

IBRAHIMA BALDE, PRESIDENT CONVENTION DES JEUNES REPORTERS DU SENEGAL (CJRS) : «il est important que les patrons de presse sachent que nous ne pouvons plus vivre dans cette précarité extrême»
«Il est important, à un moment de la vie d’un secteur, qu’on s’arrête et qu’on essaye de voir comment poser, mettre le doigt sur les vrais problèmes. Aujourd’hui, la presse est dans une situation alarmante qu’il va falloir diagnostiquer, faire un état des lieux pour trouver des voies et moyens de créer un environnement médiatique propice. Ce que nous dénonçons, c’est les violences physiques qui ne nous ont pas permis de faire notre travail mais qui sont déplorables et condamnables au plus haut niveau. L’autre violence, c’est les violences morales. Nous avons constaté que la majeure partie des jeunes reporters n’ont pas de contrat dans leurs lieux de travail, à plus forte raison de couverture maladie, de numéro IPRES ainsi que des autres avantages que la Convention collective nous donne. Il est important que les patrons de presse sachent que nous ne pouvons plus vivre dans cette précarité extrême. Il va falloir qu’ils mettent les moyens pour une presse de qualité et ce avec l’application de la Convention collective qui défini les conditions, les clauses minimales d’un salaire d’un travailleur. Nous exigeons cela et nous disons que c’est pour notre dignité humaine, le respect de la dignité humaine. Aujourd’hui, personne n’a envie de parler de ses conditions, personnes n’osent évoquer son salaire et il est temps que les gens jouent la carte de la transparence avec les jeunes reporters.»

I. DIALLO

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Touba: Le gouverneur de Diourbel annonce la suspension de tous les chantiers non conformes

26 juin 2025

Haute Cour de justice : Ismaila Madior Fall auditionné, ce jeudi, ses avocats espèrent un non-lieu

26 juin 2025

Touba: trois morts et deux blessés dans un nouvel effondrement de bâtiment

25 juin 2025

Campagne de tir des Armées : la Gendarmerie nationale, dans l’efficacité opérationnelle

25 juin 2025

Cyberattaque à la Banque Sunu (ex-Bicis) : plus de 200 millions de FCFA détournés, un vaste réseau dans le viseur

24 juin 2025

Santé maternelle et infantile : les avancées du Sénégal saluées au Countdown 2025

20 juin 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés

26 juin 2025437 Vues

Le Sénégal vers une nouvelle ère de financement avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures

26 juin 2025210 Vues

Campagne de tir des Armées : la Gendarmerie nationale, dans l’efficacité opérationnelle

25 juin 2025156 Vues

Haute Cour de justice : Ismaila Madior Fall auditionné, ce jeudi, ses avocats espèrent un non-lieu

26 juin 2025151 Vues

Ousmane Sonko porte la voix de l’Afrique au Forum de Davos en Chine

25 juin 2025127 Vues

Bassirou Diomaye Faye attendu en Espagne pour la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement

26 juin 2025121 Vues

Me Saïd Larifou : « Dakar est la capitale de l’engagement pour les jeunes africains et comoriens »

29 juin 2025118 Vues

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 202593 Vues

Conseil des ministres : les 5 points à retenir

25 juin 202590 Vues

Adaptation au changement climatique : L’ARD de Fatick décroche un financement de près de 3 milliards FCFA

25 juin 202586 Vues

Autosuffisance en carotte, pomme de terre et oignon : le gouvernement est sur la bonne voie (Dg Arm)

26 juin 202585 Vues
Ne ratez pas!
Actualités

Me Saïd Larifou : « Dakar est la capitale de l’engagement pour les jeunes africains et comoriens »

Par Matar Cissé29 juin 2025118 Vues

Les jeunes patriotes du Comores ont organisé ce Samedi 28 Juin sous le patronage de…

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 2025

Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales

27 juin 2025

Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise

27 juin 2025

Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés

26 juin 2025

Touba: Le gouverneur de Diourbel annonce la suspension de tous les chantiers non conformes

26 juin 2025

Le Sénégal vers une nouvelle ère de financement avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures

26 juin 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Me Saïd Larifou : « Dakar est la capitale de l’engagement pour les jeunes africains et comoriens »

29 juin 2025

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 2025

Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales

27 juin 2025

Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise

27 juin 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 346 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 243 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 437 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 963 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.