Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Les jeunes de Pastef prévoient d’emblaver plus de 380 hectares
  • Décès de l’ancien président nigérian Buhari
  • Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante
  • Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales
  • Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise
  • Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés
  • Touba: Le gouverneur de Diourbel annonce la suspension de tous les chantiers non conformes
  • Le Sénégal vers une nouvelle ère de financement avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures
  • Autosuffisance en carotte, pomme de terre et oignon : le gouvernement est sur la bonne voie (Dg Arm)
  • Haute Cour de justice : Ismaila Madior Fall auditionné, ce jeudi, ses avocats espèrent un non-lieu
  • Ousmane Sonko à Davos : « L’Afrique est l’espace de croissance du XXIe siècle »
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»Actualités»Politique»La classe politique, en mode échec!
Politique

La classe politique, en mode échec!

Par Dakar Matin13 juin 2020Updated:13 juin 2020Aucun commentaire284 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Au deuxième jour du procès de Lamine Diack, en France, la question du financement par l’ex-patron de l’Iaaf de l’opposition politique sénégalaise entre 2019 et 2012 a réveillé la vieille problématique de la rationalisation et du financement des partis politiques, et corrélativement le financement des campagnes électorales au Sénégal. Prétexte pour la rédaction de Sud quotidien de revisiter cette lancinante question que les différents régimes n’ont pu régler, plus de soixante ans après l’accession du Sénégal à l’indépendance, à cause de calculs politiciens et de la surenchère de gouvernants non disposés à renforcer leur opposition. Quoique des propositions judicieuses aient été faites par des hommes de droit et autres experts électoraux pour résorber définitivement cette question de rationalisation et de financement des partis politiques.

UNE REFORME, EN BUTTE AUX CALCULS POLITICIENS ET LA SURENCHERE POLITIQUE

Au Sénégal, la question de la rationalisation et du financement des partis politiques constitue une véritable surenchère politique. De la présidence d’Abdou Diouf à celle de Macky Sall en passant par les douze années de règne du président Abdoulaye Wade, cette question a été toujours évoquée sans qu’elle ne soit suivie d’actes concrets de la part des tenants du pouvoir.

Un véritable serpent de mer de la vie politique sénégalaise. La question de la rationalisation et du financement des partis politiques s’est invitée à la table des débats politiques sous les différents régimes qui se sont succédé à la tête du pouvoir exécutif sénégalais, à l’exception de celui du feu le poète président, Léopold Sédar Senghor. De la présidence de Diouf à celle de Macky Sall en passant par les douze années de règne du président Abdoulaye Wade, la rationalisation et le financement des partis politiques a été toujours évoqué sans que cela ne soit suivi d’actes concrets. S’exprimant dans un entretien publié dans les colonnes du défunt quotidien «Le Populaire» en août 2010, le professeur agrégé des Facultés de droit, El Hadj Mbodj, avait situé la genèse de ce débat sous le magistère du président Abdou Diouf.

Selon lui, c’est en 1984 que cette question, sous le leadership d’Abdoulaye Wade, a fait l’objet d’une correspondance adressée au président de l’Assemblée nationale dans le sens de l’inviter à légiférer sur le statut de l’opposition et le financement des partis politiques. Poursuivant son propos, le professeur El Hadj Mbodj va même plus en loin en précisant avoir été chargé en 1998 par le deuxième locataire du Palais de la République de faire un travail dans ce sens. Aussi a-t-il remis les recommandations à celui-ci qui avait l’intention d’adopter cette législation, après l’élection présidentielle de 2000.

Arrivé au pouvoir au soir du 19 mars 2000, Abdoulaye Wade n’a pas pu faire mieux que son prédécesseur. En effet, l’ancien opposant, devenu président de la République s’est juste à ce sujet contenté d’inscrire dans la Constitution de 2001 qu’il a fait confection, le statut de l’opposition et de son chef tout en se gardant durant les douze années qu’il a passé à la tête du pouvoir exécutif à donner corps à son idée inscrite dans la charte fondamentale par une Loi votée à l’Assemblée nationale. Il faut dire que derrière cette inertie du président Wade sur cette question qui faisait partie pourtant de ces revendications quand il était dans l’opposition se cache une stratégie politique visant à maintenir dans la précarité financière son opposition.

UNE QUESTION TOUJOURS EN SUSPENS 

Conséquence, ce principe du statut de l’opposition et de son chef inscrit dans la Constitution demeure un idéal impossible à mettre en œuvre du fait de l’absence de modalités de détermination dans le contexte sénégalais. Et ce, malgré la deuxième alternance politique qui a vu arriver au pouvoir Macky Sall, ancien proche du président Wade dont il fut tour à tour (ministre, ministre d’état, Premier ministre et président de l’Assemblée nationale, avant de tomber en disgrâce un an après avoir réussi à faire réélire son mentor dès le première tour lors de la présidentielle de 2007 en tant directeur de campagne.

En effet, au lendemain de son élection, l’actuel chef de l’Etat n’a pas fait lui aussi mieux que ses prédécesseurs. La question est restée au point mort. Et ce, nonobstant des initiatives prises par certaines acteurs politiques et de la société civile qui ont fait une proposition de loi sur cette question de financement des partis politiques, déposée sur la table du président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse mais rangée dans les tiroirs jusqu’à l’éclatement de l’affaire de l’ancien président de l’Iaaf, Lamine Diack inculpé par le Parquet national financier (Pnf) de Paris pour corruption passive et blanchiment aggravé dans l’affaire de corruption à l’Iaaf».

En effet, après la fuite dans la presse d’une partie de ses déclarations devant le juge Français et dans lesquelles il affirmait avoir financé la campagne électorale d’un opposant avec l’argent des Russes, lors de la présidentielle de 2012 au Sénégal, le financement des partis politiques s’était encore invité au débat public pour un moment sans accoucher de quelque chose de concret. Mise à part la répétition de la situation de 2001 avec l’inscription à nouveau de ce point sur la liste des mesures soumises au référendum constitutionnel de 2016. Aujourd’hui, encore les choses sont loin de bouger. En effet, inscrite au menu des discussions au sein de la Commission cellulaire chargée du dialogue politique, cette question fait partie des points qui n’ont pas fait objet de consensus entre acteurs engagés dans ces pourparlers.

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 2025

Conseil des ministres : les 5 points à retenir

25 juin 2025

Guerre en Iran : Le Sénégal rapatrie une cinquantaine de ses ressortissants via la Turquie

24 juin 2025

Visite officielle en Chine : Ousmane Sonko entame sa tournée à Hangzhou, dans la province du Zhejiang

21 juin 2025

Sommet Cedeoa : Le chef de l’Etat attendu à Abuja, ce samedi

21 juin 2025

Visite du PM Ousmane Sonko en Chine: Des rencontres prévues avec la communauté sénégalaise

20 juin 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Les jeunes de Pastef prévoient d’emblaver plus de 380 hectares

14 juillet 2025102 Vues

Décès de l’ancien président nigérian Buhari

13 juillet 202534 Vues

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 202533 Vues

Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés

26 juin 202517 Vues

Le Sénégal vers une nouvelle ère de financement avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures

26 juin 202515 Vues

Bassirou Diomaye Faye attendu en Espagne pour la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement

26 juin 202510 Vues

Autosuffisance en carotte, pomme de terre et oignon : le gouvernement est sur la bonne voie (Dg Arm)

26 juin 20258 Vues

Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales

27 juin 20257 Vues

Haute Cour de justice : Ismaila Madior Fall auditionné, ce jeudi, ses avocats espèrent un non-lieu

26 juin 20257 Vues

Conseil des ministres : les 5 points à retenir

25 juin 20255 Vues

Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise

27 juin 20254 Vues
Ne ratez pas!
Economie

Les jeunes de Pastef prévoient d’emblaver plus de 380 hectares

Par Dakar Matin14 juillet 2025102 Vues

La Jeunesse patriotique du Sénégal (Jps), affiliée au parti Patriotes africains du Sénégal pour le…

Décès de l’ancien président nigérian Buhari

13 juillet 2025

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 2025

Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales

27 juin 2025

Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise

27 juin 2025

Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés

26 juin 2025

Touba: Le gouverneur de Diourbel annonce la suspension de tous les chantiers non conformes

26 juin 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Les jeunes de Pastef prévoient d’emblaver plus de 380 hectares

14 juillet 2025

Décès de l’ancien président nigérian Buhari

13 juillet 2025

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 2025

Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales

27 juin 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 346 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 245 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 437 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 963 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.