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samedi, avril 27, 2024
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Khalifa Sall : «on ne peut plus gouverner le pays par la peur, la terreur, la force, la ruse…»

par pierre Dieme

L’ancien député a lancé un appel à l’opposition pour remobiliser ses forces pour le respect du calendrier républicain par la tenue des locales en 2021, des législatives pour 2022 et de la présidentielle pour 2024.

«Le fichier de 2019 n’est pas bon, cependant, demander l’audit du fichier n’est pas une raison pour repousser les élections. On peut tenir bel et bien les élections en 2021», assène l’ancien maire de la ville de Dakar. 

«Il nous faut une farouche opposition parce que rien ne nous sera donné», prévient l’ancien maire de Dakar. Occasion qu’il saisira pour appeler le Front de résistance nationale à descendre dans la rue et sensibiliser les populations pour le respect du calendrier républicain. Ragaillardi par les militants constitués essentiellement de femmes et de jeunes, Khalifa Sall qui fait récemment allusion aux événements du mois de mars dernier affirme que les jeunes ne sont plus des applaudisseurs qu’on leurre. 

Par ailleurs, Khalifa Sall qui s’exprimait, ce samedi, lors d’un forum, a tiré à boulets rouges sur le régime. «On doit revoir la situation politique du pays, parce qu’on ne peut plus gouverner le pays  par la peur, la terreur, la force, la ruse… Le dialogue politique n’inspire plus confiance. On parle du Sénégal d’un pays de liberté et de démocratie alors qu’il y a des textes liberticides contre la démocratie et les libertés», martèle-t-il. 

«Le Sénégal a toujours été une nation unie est forte. Il faut donc privilégier le dialogue et la concertation pour restaurer la confiance entre les acteurs», souligne Khalifa Sall. `

Sur un tout autre registre, Khalifa Sall a annoncé une restructuration de Taxawu Senegaal«Nous appelons les différents mouvements de soutien à se ranger derrière Taxawu Senegaal pour être un et indivisible. J’invite les jeunes à s’impliquer parce que votre heure a sonné», affirme Khalifa Sall qui s’est attaqué à la politique de décentralisation du régime qui, selon lui, «pose problème à Dakar». Selon lui, c’est l’État qui fait tout. Or, dit-il, dans une vraie politique de décentralisation, il y a des ministres qui doivent disparaître parce 9 compétences ont été transférées.  «L’Etat se substitue aux collectivités locales. Il faut repenser la gestion de Dakar», propose Khalifa.

Magib GAYE 

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