Nous présentons nos condoléances les plus attristées aux familles endeuillées suite à l’explosion du moteur d’une pirogue qui transportait des compatriotes candidats à l’immigration clandestine. Nous sommes meurtris de voir des dizaines de jeunes engloutis dans l’océan pour avoir tenté de rejoindre l’autre bout de la Méditerranée à travers des embarcations de fortune. Cette situation devient de plus en plus récurrente. Nos gouvernants préfèrent développer la politique de l’autruche pour ne pas exposer au grand jour leurs échecs. Tandis que beaucoup d’observateurs en font un sujet de délation et de faits divers.
Nous devons, cependant, tenir un langage de vérité à cette jeunesse désorientée et laissée à elle-même. La mauvaise gestion de nos pays par des gouvernants ignorants totalement l’ordre des priorités est bien évidemment une cause de découragement d’une jeunesse sans emploi et totalement vulnérable. Mais cette gestion n’a que peu à voir avec le choix d’affronter la mort face à bien d’autres choix.En effet, le seul choix qui se présente à cette jeunesse n’est évidement pas Barcelone ou la mort comme on semble vouloir nous le faire croire. Aucune situation précaire ne peut justifier d’aller affronter la mort, fuyant son pays et renonçant à tout combat de survie pour sa propre destinée et pour celle de son peuple.
Cette situation est d’autant plus regrettable que certains parmi les candidats, ont parfois déjà un travail qu’ils évaluent comme étant moins valeureux que le titre d’émigré « venant de… ». Ils ont choisi de s’en éloigner en risquant leur vie.D’autres ont rassemblé un montant financier assez conséquent pouvant leur permettre d’entreprendre, de commencer petit en rêvant grand. Obnubilés par une richesse croissante, ils courent le risque de tout perdre au fond de l’océan. À cette jeunesse, il faudra faire comprendre sa part de responbilité et ne pas se limiter à incriminer un État dont l’échec de sa politique d’emploi n’est plus à démontrer. Pour moins que ce que les candidats à l’immigration regroupent pour embarquer dans des bateaux de fortune, des habitants du monde ont pu construire des empires financiers. Steve Jobs était avant sa mort le PDG d’Apple, capitalisée en bourse pour le montant astronomique de plus de 571 milliards de dollars.
Et pourtant pour fonder Apple il a même dû vendre son véhicule personnel à ses débuts.Aliko Dangote, l’homme le plus riche d’Afrique, s’est lancé dans les affaires grâce à un prêt de son grand-père. Il est aujourd’hui à la tête d’un groupe diversifié qui vaut plus de 23,2 milliards de dollars.Il en est de même de John Paul DeJoria, ancien SDF devenu milliardaire avec une fortune personnelle estimée à 3 milliards de dollars et tant d’autres.Sous nos cieux au Sénégal, malgré les difficultés inhérentes à notre système de gouvernance, beaucoup de compatriotes pourront être pris comme exemple parce qu’ayant débuté avec presque rien pour finalement être de puissants employeurs. « Barça ou Barsak » signifiant « Barcelone ou la mort » est un slogan qui doit disparaître du jargon de la jeunesse. Cela nous coûte cher et coûte beaucoup aux familles endeuillées.
D’ailleurs, il serait intéressant de se poser la question de savoir pourquoi voyager dans des conditions mettant en péril sa vie sans avoir la garantie d’une d’une réussite une fois sur place ? Quel sens donner à cette forme de jeu de dés dont toutes les faces peuvent être zéro ?Cette démarche qui conduit souvent à transformer des candidats au départ en candidat au retour après quelques moments de séjour n’est ni à féliciter ni à encourager. Elle doit être plutôt découragée.Faisons en sorte que notre jeunesse croit en elle-même et travaille en conséquence a la place de tout reposer sur les ailes d’un Etat qui collectionne les échecs. « Afrique ou Afrique » devrait être le slogan patriotique qui doit nous engager à nous battre pour rehausser les valeurs de notre continent et amorcer son développement inclusif. Que chacun tente encore et encore : travailler pour son épanouissement personnel et pour celui du peuple africain.Ensemble, déterminés et endurants, nous y arriverons.
Thierno Bocoum President du mouvement AGIR
C’est tout à fait normalement assis dans un fauteuil bien moelleux avec un climatiseur qui marche à fond et dire des conneries pareilles juste pour se relancer politiquement parlant.
Aller dans la banlieue un jour ouvrable pour avoir un aperçu de ce que les gens et particulièrement les jeunes vivent. Si vous étiez à leur place, peut-être vous aurez fait bien pire. Comme un vieux tunisien, quand le cavid19 battait son plein, il disait ayant des enfants très jeunes, le fait de sortir et chercher un travail de maçon est tout simplement du djihad.
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