Close Menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • «Résistance chronique d’une révolution patriotique du Sénégal» : Ibrahima Diallo raconte le combat de Pastef et de son leader Ousmane Sonko
  • Bilan des 20 mois de PASTEF au pouvoir : Ibrahima Ndiaye parle d’un résultat «décevant»
  • Sadio Mané à un pas du top 5 des meilleurs buteurs de l’histoire de la CAN
  • PRP : Déthié Fall met fin aux fonctions de son Secrétaire national des Finances
  • Administration pénitentiaire: L’Inspecteur Aliou Ciss annonce un recrutement de plus 400 éléments en 2026
  • Touba : lancement du nouveau projet de drainage des eaux pluviales de 15milliards FCFA
  • Erosion côtière à Dionewar : L’inquiétude au quotidien
  • Un anniversaire humiliant : 80ans de Franc CFA par Ndongo Samba Sylla
  • Croissance: Le Pib du Sénégal progresse de 4,2 % au troisième trimestre 2025
  • CAN 2025 : Sébastien Desabre “On prend un point contre la meilleure équipe d’Afrique”
  • Sadio Mané, lucide après Sénégal vs RDC « C’est un bon point, parfois il faut savoir se cacher»
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»Inondations à Keur Massar : les parents d’élèves obligés de transférer leurs enfants dans d’autres établissements
A la Une

Inondations à Keur Massar : les parents d’élèves obligés de transférer leurs enfants dans d’autres établissements

By Dakar Matin10 octobre 2023Aucun commentaire
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

Des eaux verdâtres et puantes stagnent dans certaines écoles situées à MTOA, un quartier de la commune Keur Massar nord. Les écoles de l’unité 11, 13,14 des Parcelles assainies de Keur Massar entre autres, sont les plus touchées les récentes inondations. Les parents, dont l’essentiel des biens a été englouti par les eaux, font aujourd’hui face aux difficiles heurts de la rentrée des classes. Ils sont obligés de transférer leurs enfants dans d’autres établissements scolaires.

Ils usent de la pointe de leurs pieds, chancellent, font des cabrioles pour traverser les nids de fnge. Le soleil émet ses rayons ardents qui font suer à grosses gouttes du front des passants. A Keur Massar, les habitants de ont tout de même l’amabilité de servir de guides aux étrangers qui empruntent les rues pour leur éviter une infortune. 

« Passez par ici Madame !», incite un d’entre eux, d’un ton fragile et aigu. M. Fall, le Directeur de l’école unité 13, qui était dans les parages, s’amène à pas soutenus, lorsque l’une des deux dames trouvées en train de balayer la cour de l’école le hèle pour ensuite l’informer d’une visite. « A cause de ces inondations, le nombre d’élèves inscrits pourrait être revu à la baisse. Heureusement, l’école a pu bénéficier d’un formidable élan de solidarité. Des jeunes et des bénévoles ont procédé au « setsetal » (grand nettoyage), le weekend dernier. Les gens ont fait preuve d’une générosité incroyable. On a reçu des camions de sables entiers qui sont venus devant l’école, faire un remblai », explique le directeur.

« J’ai préféré les laisser chez leur grand-mère paternelle et les inscrire là-bas»

Après un temps de conversation qui n’aura duré qu’une dizaine de minutes, une jeune femme, la trentaine manifeste, en ressort avec un certificat de scolarité et un bulletin de notes. « Ce sont les dossiers de ma fille, je souhaite la transférer », lance Khadidiatou. D’une beauté discrète avec son foulard bleu, cette dernière est mère de deux enfants dont l’une était en classe de CI.

« Je logeais à la Cité grand Médine de Keur Massar. Notre maison a été envahie par les eaux. Mon mari nous a fait quitter pour nous installer dans sa grande famille aux Parcelles Assainie. Nous ne pouvons pas encore retourner chez nous parce que la maison est tellement insalubre que même les grandes personnes ne pourront y évoluer. En plus de cela, l’accès n’est toujours pas facile. La situation s’est beaucoup améliorée, mais il y a encore des flaques d’eaux qui sont en train d’être pompées. J’ai préféré les laisser chez leur grand-mère paternelle et les inscrire à l’école, là-bas», soutient la dame d’un ton empreint de mélancolie.

C’est parce que dans l’esprit de Léa Traoré taraude une équation qu’elle ne sait encore comment résoudre le problème de la rentrée des classes. « Je serai obligée d’aller voir le directeur de l’école parce qu’il est impossible que les enfants réintègre cette école à cause des eaux stagnantes. Je tiens aux études de mes enfants, parce que moi, je n’ai pas eu la chance de faire les bancs.»

L’école de  l’unité 14, située dans l’un des quartiers de la commune de Keur Massar nord touchée aussi par les inondations, a payé le plus lourd tribut dans les dernières inondations. Les efforts de pompage des eaux se font aujourd’hui sentir sur le terrain. Les populations qui avaient recours aux charrettes pour se déplacer vaquent à leurs occupations avec moins d’entraves qu’avant. Certaines ont même regagné leur domicile pour permettre à leurs enfants de reprendre les classes à l’ouverture.

La quarantaine sonnante, la dame A. Sow, physique grassouillet, le teint passablement dépigmenté, drapée dans un boubou wax, est inquiète par l’état de l’école où ses enfants doivent s’inscrire. L’établissement n’a toujours pas reçu le lifting nécessaire. La plaque verdâtre qui colonise la cour rappelle aux parents les durs moments vécus durant les inondations. « Je suis inquiète pour la rentrée des enfants parce que l’eau n’est toujours pas partie. Je ne peux ni les transférer, ni les laisser chez leurs grands parents pour qu’ils aillent  étudier là-bas. Je ne pourrai pas supporter les frais de transport», explique cette vendeuse de légumes trouvée dans une des nombreuses ruelles entrelacées de ce quartier de Keur Massar. 

« Plus de 30% de nos élèves du préscolaire et de l’élémentaire sont partis »

A quelques rues de là, est implanté, depuis 2003, l’école de l’unité 16, un établissement en plein dans la lutte contre les inondations depuis des années. Un fait constaté dès qu’on se pointe au seuil de l’école. Un établissement devant lequel traversent deux tuyaux de diamètres différents qui charrient les eaux dégagées par la motopompe installée à environ 500 mètres. Il n’est toujours pas aisé de se rendre dans ce bâtiment R+1. La rue qui y mène est envahie par la boue. Preuve que l’école a vécue au cœur des inondations, il est impératif de marcher sur les chaussées des maisons.

«Dans cette zones, presque deux écoles sont affectées par les eaux. Ce qui fait que nous avons reçu plusieurs cas de transfert d’élèves dont les parents se sont déplacés à cause des eaux. Plus de 30% de nos élèves du préscolaire et de l’élémentaire sont partis parce qu’ils n’habitent plus dans la zone. Là, c’est moins grave parce que le parent peut chercher un dispositif de transport ou laisser l’enfant chez un proche», renseigne la Directrice de l’école Isseu Diagne. 

Selon elle, plusieurs parents ont souhaité retourner dans leurs localités d’origine pour fuir les inondations. «Il y a des gens qui quittent leurs maisons pour regagner la grande famille, dans leurs villages. Nous avons reçu des transferts pour la Casamance, le Fouta… », poursuit-elle. Et ce n’est pas le seul cas de figure auquel elle fait face. «Certains sont venus inscrire leur enfant et demander qu’on leur accorde 10 à 15 jours pour pouvoir rejoindre leur maison parce que les eaux sont toujours dans la zone. Il y a des maisons qui ne sont pas encore entièrement débarrassées des eaux», ajoute la directrice qui y habite elle aussi.

« Ma fille a perdu toutes ses fournitures dans les eaux »

Tout comme MTOA, les populations du quartier Darou Missette ont vécu des journées sombres et des nuits blanches du fait des inondations. « Ma fille a failli perdre ses fournitures le jour même de la rentrée à cause de la boue. La petite a eu la chance de tomber sur une directrice compréhensive et sensible à la situation ». Mais d’après cette dame au physique svelte couvert par une robe bicolore jaune-rouge, tout est parti dans les eaux. «Toutes ses fournitures étaient au complet pour la classe de Cm1. Elle avait reçu livres, cahiers, stylos, tout. 

L’école de « Boune » compte elle aussi, ses départs. Chassés de leurs maisons par les eaux, plusieurs élèves sont venus récupérer leur certificat de scolarité pour poursuivre leurs études ailleurs. «Pas plus tard que ce matin, une brillante élève du nom de Maman Ndiaye est passé récupérer ses dossiers. Elle doit rentrer avec ses parents à Fatick parce que leur maison était inondée», dit la directrice de l’école. La dame poursuit : «Nous avons déjà reçu 10 demande de transfert pour le même motif. Nous perdons des élèves brillants à cause des inondations au niveau des écoles et maisons. Nous en perdrons probablement d’autres et nous ne savons pas comment combler ces gaps ». 

Dans la « zone de recasement » des écoles ont été touchées par les inondations, plusieurs transferts ont été enregistrés par des établissements. Même s’il est difficile pour les responsables de ces écoles de faire le lien entre le relogement et les pléthoriques nouvelles demandes d’inscription.

Gnima Ina Badji (stagiaire)

Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

«Résistance chronique d’une révolution patriotique du Sénégal» : Ibrahima Diallo raconte le combat de Pastef et de son leader Ousmane Sonko

28 décembre 2025

Sadio Mané à un pas du top 5 des meilleurs buteurs de l’histoire de la CAN

28 décembre 2025

PRP : Déthié Fall met fin aux fonctions de son Secrétaire national des Finances

28 décembre 2025

Administration pénitentiaire: L’Inspecteur Aliou Ciss annonce un recrutement de plus 400 éléments en 2026

28 décembre 2025

Touba : lancement du nouveau projet de drainage des eaux pluviales de 15milliards FCFA

28 décembre 2025

Erosion côtière à Dionewar : L’inquiétude au quotidien

28 décembre 2025
En direct
Plus lus

Le Sénégal compte plus de 5 millions d’analphabètes

7 septembre 2020

«Promesses non tenues»: les localités de Pata et Médina Yoro Foulah en colère contre Macky

7 septembre 2020

Inondations et plan Orsec : Sonko et Cie redoutent un détournement de fonds par ‘’une mafia du pompage’’

7 septembre 2020

Nana Akufo-Addo, nouveau président de la Cedeao

7 septembre 2020

La Cédéao donne jusqu’au 15 septembre à la junte malienne pour désigner un président et un Premier ministre de transition civils

7 septembre 2020

Tivaouane : L’ancien maire El hadji Malick Diop placé sous mandat de dépôt

7 septembre 2020

Thierno Lo : «ces inondations ne sont pas imputables au président Sall »

7 septembre 2020

Inondations: Macky convoque une réunion d’urgence au Palais

8 septembre 2020

Guinée Bissau : La Cour suprême considère « non fondé » le recours de DSP.

8 septembre 2020

« Talatay Orange » : Y’en a marre remet ça ce mardi à 11h

8 septembre 2020

Aly Ngouille Ndiaye sur le déroulement du plan Orsec : «nous sommes dans une phase exceptionnelle, qui demande certes des efforts en matière de financement»

8 septembre 2020
Ne ratez pas!
A la Une

«Résistance chronique d’une révolution patriotique du Sénégal» : Ibrahima Diallo raconte le combat de Pastef et de son leader Ousmane Sonko

By Dakar Matin28 décembre 2025

Samedi 27 décembre 2025, le musée des Civilisations noires a accueilli la dédicace du livre…

Bilan des 20 mois de PASTEF au pouvoir : Ibrahima Ndiaye parle d’un résultat «décevant»

28 décembre 2025

Sadio Mané à un pas du top 5 des meilleurs buteurs de l’histoire de la CAN

28 décembre 2025

PRP : Déthié Fall met fin aux fonctions de son Secrétaire national des Finances

28 décembre 2025

Administration pénitentiaire: L’Inspecteur Aliou Ciss annonce un recrutement de plus 400 éléments en 2026

28 décembre 2025

Touba : lancement du nouveau projet de drainage des eaux pluviales de 15milliards FCFA

28 décembre 2025

Erosion côtière à Dionewar : L’inquiétude au quotidien

28 décembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

«Résistance chronique d’une révolution patriotique du Sénégal» : Ibrahima Diallo raconte le combat de Pastef et de son leader Ousmane Sonko

28 décembre 2025

Bilan des 20 mois de PASTEF au pouvoir : Ibrahima Ndiaye parle d’un résultat «décevant»

28 décembre 2025

Sadio Mané à un pas du top 5 des meilleurs buteurs de l’histoire de la CAN

28 décembre 2025

PRP : Déthié Fall met fin aux fonctions de son Secrétaire national des Finances

28 décembre 2025
Les articles populaires

Le Sénégal compte plus de 5 millions d’analphabètes

7 septembre 2020

«Promesses non tenues»: les localités de Pata et Médina Yoro Foulah en colère contre Macky

7 septembre 2020

Inondations et plan Orsec : Sonko et Cie redoutent un détournement de fonds par ‘’une mafia du pompage’’

7 septembre 2020

Nana Akufo-Addo, nouveau président de la Cedeao

7 septembre 2020
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.