Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Gestion des finances publiques : le FMI en mission sectorielle à la Direction Générale du Trésor
  • Eramet Grande Côte : 121 milliards fcfa réinjectés dans l’économie sénégalaise en 2024
  • Île de Ngor : 19 candidats à l’émigration irrégulière interpellés par la gendarmerie
  • Louis François Mendy qualifié pour les demi-finales du 110m haies aux mondiaux de Tokyo
  • Business des Rendez-vous express : les “links” de VFS épinglés par la DNLT
  • Trois femmes préféts promues gouverneurs: À Guinguinéo, le leadership territorial se conjugue au féminin
  • Réseau Parlementaires sur la BM et le FMI : Aïssata Tall Sall élue membre du Conseil d’administration
  • Technologies aéronautiques : le DPG d’Air Dynamics Solutions reçu au Palais
  • Crue du fleuve – la cote d’alerte franchie à Podor: l’angoisse gagne le «Daande Maayo»
  • Après ses soins à Dakar: le Premier ministre bissau guinéen exprime sa gratitude au Sénégal
  • Justice : Mbagnick Diop placé en garde à vue
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»Incohérences
A la Une

Incohérences

Par Dakar Matin10 août 2020Aucun commentaire420 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Le Sénégal est décidément un pays de paradoxes. Hier dimanche, il a été célébré la journée de l’arbre. Le parrain en était le baobab. A croire que l’on s’est durablement installé dans les effets d’annonce, dans l’esbroufe. Sinon, comment expliquer un tel choix, au moment où ce qui se déploie sous nos yeux est le massacre programmé de cet arbre millénaire. On détruit les forêts de baobabs. Bien que protégés, ces arbres aux mille vertus sont abattus, bousculés par des projets immobiliers. Le pain de singe, l’ « or blanc », dévalorisé, piétiné. Chercher la cohérence !

Et cette même incohérence, on la retrouve partout, notamment dans les dernières annonces concernant la gestion de la Covid 19. Interdiction de rassemblement sur les plages, les terrains de sports, les espaces publics et les salles de spectacles (A partir de combien de personnes ? Aucune précision). Port obligatoire du masque dans les lieux publics. Rien de nouveau pourtant.

Toutes ces mesures ayant été adoptées et non levées, leur réitération renseigne plutôt sur la fébrilité voire l’impuissance des autorités publiques. Les vrais problèmes ne sont pas abordés de front, à savoir les grands mouvements de foule à l’occasion des cérémonies religieuses et des enterrements. Manifestement les autorités pédalent dans la choucroute, peinant à faire montre de cohérence dans la gestion de la pandémie, elles préfèrent les éluder.

Il suffit de voir qu’au même moment où elles sont dans la déclamation se poursuivent comme si de rien n’était les grands mouvements de foule, notamment lors des cérémonies d’enterrement de grandes personnalités civiles ou religieuses. Sans compter les cérémonies du Magal et du Gamou qui s’annoncent.

Même si l’Etat n’a pas à s’immiscer dans les rituels religieux, il n’en demeure pas moins que son rôle est de protéger les citoyens sans considération d’appartenance ethnique, religieuse ou autres. Empêtrées dans leurs contradictions, les autorités font entendre des dissonances. Ce qui n’a pas toujours été le cas, puisque le voilà pris en flagrant délit d’incapacité à assumer ses prérogatives, comme l’a illustré la Tabaski dernière.

A l’évidence, la fête de Tabaski a occasionné habituellement un grand mouvement de foule. Comme à l’accoutumée, pour répondre au besoin de regroupement familial, nombre de personnes sont retournées au bercail, dans leurs villes et villages d’origine, quittant les principaux foyers de l’épidémie que sont les axes Dakar, Thiès, Diourbel, Ziguinchor, faisant circuler allégrement le virus. Tout cela se déroulant dans des circonstances où il était on ne peut plus difficile d’observer les mesures de distanciation physique.

Alors que la maladie était en train de monter en puissance avec l’augmentation des cas communautaires et que le ministre de la Santé invitait timidement les Sénégalais à célébrer la fête de Tabaski là où ils sont, pour éviter une dissémination importante, son homologue de l’Intérieur lui, ne voyait pas d’inconvénient à leurs déplacements. Il les exhortait à s’imprégner des mesures barrières et à se résoudre à porter un masque.

Avec une insoutenable légèreté il a expliqué qu’on pouvait en confectionner auprès du tailleur du coin. Pourtant ce sont les mêmes qui nous expliquaient il n’y a guère longtemps qu’il y avait des normes auxquelles il fallait souscrire et que les fabricants de masques made in Sénégal étaient tenus de s’y conformer. Voilà qui n’est pas pour rassurer puisqu’ à l’évidence, ça va à hue et à dia. Il semble bien loin la vision organisée et maitrisée. On ne sait pas où l’on va et il flotte comme un désarroi dans l’air. Ce qui était plutôt attendu d’un Etat assumant pleinement ses responsabilités, c’était au contraire de s’évertuer à expliquer encore et encore les manifestations de la maladie au regard de son évolution exponentielle, pour que nul n’en ignore et que tout un chacun prenne la mesure de sa dangerosité. Et surtout, de faire comprendre que l’épidémie de la covid-19 enjambe toutes les formes de discrimination. Avec elle, ni chefs d’Etat ni khalife général, ni talibé, ni curé, ni archevêque, ni professeurs d’université. Ni paysans. Personne n’étant à l’abri, même pas les jeunes qui au-delà de pouvoir le contracter constituent de gros risques pour leurs parents.

Aussi dans le vide abyssal ainsi créé, on a le sentiment qu’il n’y a pas de capitaine dans la pirogue, tant tout semble laissé au bon vouloir du petit bonheur la chance. Rien de rassurant par conséquent. Il se trouve en effet qu’on a besoin de constantes, de points fixes pour pouvoir asseoir des repères, ériger des barrières, établir la frontière entre le permis et l’interdit. Il s’agit en effet d’assurer les conditions de possibilité du vivre en société se traduisant par l’interdépendance dans le sens où «je n’existe que par un autre ». Une réalité que rend avec justesse le dicton wolof lorsqu’il énonce que «Nit, nit mooy garab bam » (l’homme est le remède de l’homme).

Si l’Etat pour on ne sait quelle raison de politique politicienne continue ainsi à se perdre dans ses incohérences, l’illisibilité de sa démarche va forcément se traduire par une défiance de plus en plus grande des populations imperméables à ses gesticulations et plutôt tentées de n’en faire qu’à leurs têtes, espérant pouvoir s’en sortir. A leurs risques et périls. Au grand dam de la société

Calame

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Gestion des finances publiques : le FMI en mission sectorielle à la Direction Générale du Trésor

16 septembre 2025

Eramet Grande Côte : 121 milliards fcfa réinjectés dans l’économie sénégalaise en 2024

16 septembre 2025

Île de Ngor : 19 candidats à l’émigration irrégulière interpellés par la gendarmerie

16 septembre 2025

Business des Rendez-vous express : les “links” de VFS épinglés par la DNLT

16 septembre 2025

Trois femmes préféts promues gouverneurs: À Guinguinéo, le leadership territorial se conjugue au féminin

16 septembre 2025

Réseau Parlementaires sur la BM et le FMI : Aïssata Tall Sall élue membre du Conseil d’administration

16 septembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Bon maintenant ça suffit cette campagne de manipulation. Par Dr Mamadou Mansour Diouf

11 septembre 20251 816 Vues

Logements sociaux : devenir propriétaire avec des mensualités dès 70 000 FCFA, annonce du DG de la SN HLM

15 septembre 20251 808 Vues

Le Collectif Rappel à l’Ordre s’oppose à la nomination de Me Bamba Cissé et saisit des instances internationales

12 septembre 2025886 Vues

Parcelles Assainies : Daouda Traoré retrouvé sans vie dans une auberge, sa copine arrêtée

9 septembre 2025534 Vues

Mac de Mbour : violents affrontements entre gardes pénitentiaires et prisonniers, trois détenus grièvement blessés

9 septembre 2025248 Vues

Lettre « Confidentielle » pour la liberation de Farba Ngom : Amsatou Sow Sidibé parle de « fuite » et menace

11 septembre 2025229 Vues

POOL JUDICIAIRE FINANCIER : Les dessous de l’affaire Waly

15 septembre 2025218 Vues

2,5 milliards FCFA d’arriérés : les avocats commis d’office se désengagent progressivement

12 septembre 2025186 Vues

Mbour : Quarante jeunes Maliens condamnés avec sursis et sommés de quitter le Sénégal

12 septembre 2025169 Vues

Pollution plastique : Dakar, ville prisonnière du sachet

9 septembre 2025148 Vues

Dr Babo Amadou Ba corrige Pape Malick Ndour : « Quand on est NUL, c’est pas pour une journée mais… »

15 septembre 2025132 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

Gestion des finances publiques : le FMI en mission sectorielle à la Direction Générale du Trésor

Par Dakar Matin16 septembre 20250 Vues

Après sa mission principale bouclée le 26 août dernier, le Fonds monétaire international (FMI) poursuit…

Eramet Grande Côte : 121 milliards fcfa réinjectés dans l’économie sénégalaise en 2024

16 septembre 2025

Île de Ngor : 19 candidats à l’émigration irrégulière interpellés par la gendarmerie

16 septembre 2025

Louis François Mendy qualifié pour les demi-finales du 110m haies aux mondiaux de Tokyo

16 septembre 2025

Business des Rendez-vous express : les “links” de VFS épinglés par la DNLT

16 septembre 2025

Trois femmes préféts promues gouverneurs: À Guinguinéo, le leadership territorial se conjugue au féminin

16 septembre 2025

Réseau Parlementaires sur la BM et le FMI : Aïssata Tall Sall élue membre du Conseil d’administration

16 septembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Gestion des finances publiques : le FMI en mission sectorielle à la Direction Générale du Trésor

16 septembre 2025

Eramet Grande Côte : 121 milliards fcfa réinjectés dans l’économie sénégalaise en 2024

16 septembre 2025

Île de Ngor : 19 candidats à l’émigration irrégulière interpellés par la gendarmerie

16 septembre 2025

Louis François Mendy qualifié pour les demi-finales du 110m haies aux mondiaux de Tokyo

16 septembre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 361 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 247 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 437 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 975 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel