Le leader de Taxawu Sénégal et président de la Conférence des leaders de Yewwi Askan Wi n’a pas goûté les incidents qui ont émaillé, lundi et mardi dernier, l’élection du président et des membres du bureau de l’Assemblée nationale. Il l’a fait savoir dans un texte repris par Libération. Extraits.
«Le lundi 12 septembre 2022 a consacré l’installation controversée du Président de l’Assemblée nationale issu de la 14e législature. Je m’émeus des entorses au règlement et des conduites inconvenantes qui ont entaché ce moment qui se devait d’être solennel. Je réaffirme, avec vigueur, notre détermination à placer l’éthique au cœur de l’action politique pour une représentation nationale exemplaire.
«J’invite les élus de tous bords à privilégier, dans leur mission, la responsabilité sous-tendue par les principes démocratiques. La confiance du peuple doit s’illustrer au sein de l’Hémicycle, dans la prise de parole, dans le comportement, dans la conduite, dans le vote des lois et cela en conformité avec l’intérêt exclusif de la Nation et le respect strict des lois et règlements de l’Assemblée nationale. L’égard envers le peuple ne doit souffrir d’aucun outrage.
«(…) Les parlementaires ont l’exaltante responsabilité de contribuer à la réhabilitation de la représentation populaire pour gommer définitivement le passif des automates du vote et des manquements à répétition qui ont fini de chahuter l’image du député. Le spectacle qui s’est joué le 12 septembre 2022 au sein de l’Hémicycle, avec le déploiement des forces de la gendarmerie, inspire à la fois de la répulsion et de la tristesse.
«Il renvoie une hideuse image des institutions de la République. Il est déplorable que la mouvance présidentielle en arrive à user de la force dans un espace de débats contradictoires par essence et d’expression de la pluralité démocratique. La compétition politique ni les valeurs républicaines ne sauraient admettre une telle démarche de panique.
«(…) J’exhorte solennellement les parlementaires de trouver les ressources au plus profond de leur dignité d’élus et de patriotes pour être les députés du Sénégal et non ceux d’un parti ou d’une coalition.»
Voilà une réaction digne. Charlie Sall, te voilà fini comme un bougie. Tu continues tes conneries, on attendra pas 2024.
Moi même Lemzo, désormais je te combats. car tu ne mérites plus mon respect.
ON N’EST DANS UNE DICTATURE. QUOI DE PLUS NORMAL. LE MAITRE JOUE AUX ECHECS. IL FAUT UN TROISIEME MANDAT MEME SI DES CADAVRES JONCHENT LA REPEPUBLIQUE. TAT PIS.
Un vrai homme d’état différent d’un homme issu d’une famille pauvre devenu président par défaut