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Le Sénégalais aime tout régler à l’amiable, en tout cas beaucoup de choses même lorsque la sanction synonyme parfois de violence physique, matérielle ou financière, à valeur de leçon à retenir, de symbole pédagogique.
Il y a des moments où il faut appliquer des sanctions dans les différentes sphères de notre vie familiale, éducative, administrative, politique, pour avancer et ainsi servir de leçon.
L’histoire nous enseigne que « qui aime bien châtie bien. »
Par conséquent, la sanction doit apparaitre non pas uniquement comme un simple moyen de brimade, de souffrance, d’humiliation pour le futur, mais comme une leçon à retenir et qui permettra d’ajuster nos comportements.
L’histoire encore une fois nous donne des leçons.
N’hésitons pas, même s’il faut faire preuve de violence pour éradiquer un mal qui risque de gangrener tout le corps social.
Il faudra y aller sans hésiter, sans faiblesse aucune, parce que cet acte de violence, dans son essence, sera en fait, un acte de haute portée morale.
Encore une fois, n’hésitons pas ! Le « masla » à la sénégalaise c’est-à-dire la non-sanction pour tout dire le « tapalé » national a, en effet, un rôle démobilisateur pour tout sénégalais conscient.
Il faut par conséquent un ajustement culturel et mettre aux vestiaires toutes ses expressions qui montrent notre fragilité mentale, pour ne pas dire culturelle.
Comme quoi en sanctionnant tous les indélicats, les faussaires devant l’éternel, vous êtes abreuvés d’expressions comme : « ki dafa sokhor, ki toubab leu, ki khol bou gnoul leu ».
Comme si la vertu thérapeutique de la sanction évidemment était blanche.
Arrêtons donc ce « tapalé » national et retroussons nos manches en convoquant même l’histoire africaine en général et même nos monographies culturelles.
Nous verrons que la sanction physique, matérielle, économique, culturelle, alimentaire avaient droit de cité dans nos sociétés.
Alors trêve de commentaires. Convoquons et rénovons nos pratiques ancestrales quand c’est nécessaire.
Nous ne nous en sentirons que mieux.
