Close Menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Trois transplantations rénales réussies à l’hôpital militaire de Ouakam
  • 2026, l’épreuve de vérité pour la gouvernance et la justice sociale
  • Bassirou Diomaye Faye: «Rien ne sera jamais placé au-dessus de la paix, de l’unité et de l’intégrité du Sénégal»
  • Le chef de l’État décrète 2026 « année de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire »
  • Santé, éducation, jeunesse : le triptyque présidentiel pour préparer l’avenir du Sénégal
  • Révision constitutionnelle : le Président annonce une réforme pour refonder l’équilibre institutionnel
  • Discours à la Nation : Bassirou Diomaye Faye engage le Sénégal sur la voie de la relance en 2026
  • Fêtes de fin d’année : Dakar se pare de lumières à l’approche du nouvel An
  • Gernot Rohr, sélectionneur du Bénin : « Un résultat décevant »
  • Inscription du Grand Magal de Touba à l’Unesco: Une large mobilisation lancée à Diourbel
  • Idrissa Gana Guèye sur le carton rouge de Koulibaly : « C’est cette solidarité qui nous permettra d’aller loin »
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»Actualités»Société»Il était une fois, l’époque bénie des infirmeries scolaires
Société

Il était une fois, l’époque bénie des infirmeries scolaires

By Dakar Matin30 décembre 2021Aucun commentaire
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

Beaucoup d’établissements ont suivi la logique de la fermeture des internats et ne fonctionnent plus. Les syndicalistes de l’éducation s’indignent de la situation, et parlent même de « régression » dans le système éducatif national

En dehors de quelques lycées comme John Kennedy, Lamine Guèye, Blaise Diagne, Martin Luther King, Abdoulaye Sadji, des écoles qui comptent parfois plus de 3000 élèves ne disposent pas d’infirmerie répondant aux normes. Beaucoup d’établissements ont suivi la logique de la fermeture des internats et ne fonctionnent plus. Les syndicalistes de l’éducation s’indignent de la situation, et parlent même de « régression » dans le système éducatif national.

«A l’époque où nous étions élèves, il y avait une infirmerie dans chaque établissement scolaire avec un infirmier diplômé et des aides-soignants. L’école avait une dotation en médicaments et tout. Les problèmes de santé étaient gérés au niveau interne. Ce qui veut dire que, dans l’urgence, il y avait toujours un service pour administrer les premiers soins avant toute évacuation. Il y avait également un assistant social pour les élèves et les enseignants qui avaient des problèmes psychologiques. De 1994 à 2000, il y avait une infirmerie au lycée Blaise Diagne. Pour le cas du lycée André Peytavin, ça avait commencé à se détériorer petit à petit. Finalement, l’infirmière restait à ne rien faire. Puis, de fil en aiguille, tout a presque disparu. A l’époque, toutes les écoles avaient des services médicaux.

C’est avec la disparition des internats sous le magistère du président Abdou Diouf avec les politiques d’ajustement structurel que tout a disparu. C’est après que même les logements du personnel administratif ont été transformés en salle de classe. Les services de santé n’ont pas disparu tout de suite, mais c’est petit à petit qu’ils ont fermé. Aujourd’hui, on crée des écoles, mais sans prévoir», raconte, sur un air de désolation, Ndongo Sarr du Cusems (Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen secondaire). Le syndicaliste de l’éducation parle d’une «régression» dans le système et dénonce un manque de volonté et un problème dans l’identification des priorités. Ce qui, selon son camarade syndicaliste Tamsir Bakhoum du Saemss, «mérite de reposer et de repenser notre système éducatif». D’autant que, jusqu’à une époque récente, dit-il, on ne pouvait pas aller dans les grands établissements sans y trouver des infirmiers et des assistants sociaux. «Quand un élève avait un accident ou souffrait d’une maladie, il s’y rendait pour des soins. Mais aujourd’hui, la tendance est tout autre. La massification en termes de lycées n’est pas couplée à la construction de services de soins à l’école. Dans les collèges comme dans les lycées peu d’infirmeries sont fonctionnelles. Et même si elles le sont, on y trouve rarement des infirmeries dignes de ce nom pour la prise en charge des élèves».

Pour une proximité de la prise en charge médicale

Or, pour le secrétaire général du Cusems Authentique, Dame Mbodj, partout où il y a des rassemblements, on doit avoir une proximité de la prise en charge médicale. Ce qui d’ailleurs, dit-il, a toujours été un principe au niveau scolaire où il y avait des effectifs très élevés. «On doit revenir aux principes fondamentaux. Tous les lycées doivent avoir des assistants sociaux et des infirmeries», estime le secrétaire national chargé de la presse et la communication du Saemss, Tamsir Bakhoum. Dame Mbodj plaide quant à lui pour l’accompagnement des écoles avec des infirmeries et des infirmiers. «A l’université, il y a un service sanitaire. Un petit hôpital pour les étudiants et un autre pour les professeurs de l’Ucad. Il y a un centre de santé pour le personnel de l’université qui fait des consultations externes », explique Ndongo Sarr. Il pense que si on juge nécessaire de le faire dans les universités, on devait pouvoir le faire dans les établissements moyens- secondaires. «C’est utile», a renchéri M. Sarr du Cusems qui ajoute que toutes les écoles doivent avoir des infirmeries avec toutes les commodités pour la simple raison qu’il y a un minimum de soins à prodiguer aux élèves.

A l’en croire, c’est dans les cordes de l’Etat qui semble demander l’impossible aux directeurs d’écoles après avoir drastiquement réduit les budgets des établissements jusqu’à 50% en 2012. Une situation qui est devenue pire au fil des années. « Prenons l’exemple du lycée Blaise Diagne qui avait un budget de 22 millions et qui, aujourd’hui, s’est retrouvé avec environ 6 millions sans compter les TVA», confie Ndongo Sarr selon qui le régime du président Macky Sall a un problème d’identification des priorités. Selon lui, surtout, on devrait restaurer les budgets des écoles. Dame Mbodj ne mâche pas ses mots. «On constate une fermeture progressive des infirmeries à cause de la réduction des budgets des établissements. La raison en est que le président Macky Sall n’accorde aucune priorité à l’école et à la santé. Il n’a aucun problème pour que ces infirmeries soient fermées aussi bien à l’intérieur du pays que dans les grandes agglomérations. Et c’est une logique de restrictions budgétaires qui est à l’origine de la fermeture de ces infirmeries», a-t-il martelé.

Le patron du Cusems invite le chef de l’Etat à donner des instructions fermes aux ministères de l’Education nationale et de la Santé pour que les écoles soient dotées d’infirmeries aux normes et fonctionnelles dans tous établissements scolaires ayant 2000 élèves ou plus. «On ne réclame aussi des véhicules qui coûtent 3 millions qui peuvent faire des évacuations quand des élèves ont besoin d’être transférés. Donc, nous voulons des infirmeries qui fonctionnent correctement et des ambulances, et que cela soit budgétisé», a-t-il plaidé.

Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Trois transplantations rénales réussies à l’hôpital militaire de Ouakam

31 décembre 2025

Fêtes de fin d’année : Dakar se pare de lumières à l’approche du nouvel An

31 décembre 2025

Sept milliards en suspens : Ascot lâche prise, Bocar Samba Dièye sourit et garde la main

31 décembre 2025

Réforme de l’administration territoriale : le ministre de l’Intérieur valide le Plan stratégique de développement 2025-2029

30 décembre 2025

Pape Malick Ndour sort libre du PJF: ses avocats annoncent une demande de liberté provisoire

30 décembre 2025

Grèves des travailleurs de la RTS : Pape Alé Niang apporte des éclaircissements

30 décembre 2025
Plus lus

Le Sénégal compte plus de 5 millions d’analphabètes

7 septembre 2020

«Promesses non tenues»: les localités de Pata et Médina Yoro Foulah en colère contre Macky

7 septembre 2020

Inondations et plan Orsec : Sonko et Cie redoutent un détournement de fonds par ‘’une mafia du pompage’’

7 septembre 2020

Nana Akufo-Addo, nouveau président de la Cedeao

7 septembre 2020

La Cédéao donne jusqu’au 15 septembre à la junte malienne pour désigner un président et un Premier ministre de transition civils

7 septembre 2020

Tivaouane : L’ancien maire El hadji Malick Diop placé sous mandat de dépôt

7 septembre 2020

Thierno Lo : «ces inondations ne sont pas imputables au président Sall »

7 septembre 2020

Inondations: Macky convoque une réunion d’urgence au Palais

8 septembre 2020

Guinée Bissau : La Cour suprême considère « non fondé » le recours de DSP.

8 septembre 2020

« Talatay Orange » : Y’en a marre remet ça ce mardi à 11h

8 septembre 2020

Aly Ngouille Ndiaye sur le déroulement du plan Orsec : «nous sommes dans une phase exceptionnelle, qui demande certes des efforts en matière de financement»

8 septembre 2020
Ne ratez pas!
A la Une

Trois transplantations rénales réussies à l’hôpital militaire de Ouakam

By Dakar Matin31 décembre 2025

L’hôpital militaire de Ouakam a réalisé avec succès trois greffes de rein entre le 23…

2026, l’épreuve de vérité pour la gouvernance et la justice sociale

31 décembre 2025

Bassirou Diomaye Faye: «Rien ne sera jamais placé au-dessus de la paix, de l’unité et de l’intégrité du Sénégal»

31 décembre 2025

Le chef de l’État décrète 2026 « année de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire »

31 décembre 2025

Santé, éducation, jeunesse : le triptyque présidentiel pour préparer l’avenir du Sénégal

31 décembre 2025

Révision constitutionnelle : le Président annonce une réforme pour refonder l’équilibre institutionnel

31 décembre 2025

Discours à la Nation : Bassirou Diomaye Faye engage le Sénégal sur la voie de la relance en 2026

31 décembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Trois transplantations rénales réussies à l’hôpital militaire de Ouakam

31 décembre 2025

2026, l’épreuve de vérité pour la gouvernance et la justice sociale

31 décembre 2025

Bassirou Diomaye Faye: «Rien ne sera jamais placé au-dessus de la paix, de l’unité et de l’intégrité du Sénégal»

31 décembre 2025

Le chef de l’État décrète 2026 « année de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire »

31 décembre 2025
Les articles populaires

Le Sénégal compte plus de 5 millions d’analphabètes

7 septembre 2020

«Promesses non tenues»: les localités de Pata et Médina Yoro Foulah en colère contre Macky

7 septembre 2020

Inondations et plan Orsec : Sonko et Cie redoutent un détournement de fonds par ‘’une mafia du pompage’’

7 septembre 2020

Nana Akufo-Addo, nouveau président de la Cedeao

7 septembre 2020
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.