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samedi, avril 20, 2024
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Hausse des prix à Sacré-Cœur 3 les populations menacent de déloger les boutiquiers

par pierre Dieme

Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, et le ministre du Commerce, Mme Aminata Assome Diatta sont alertés ! Depuis plus d’un an, coïncidant avec le début de la pandémie, les populations de Sacré-Cœur III-Vdn sont pris en otage par les boutiquiers. C’est comme s’ils se sont passés le mot d’ordre en augmentant de façon exagérée les prix de denrées alimentaires. Par exemple, le kilo de l’oignon ou de la pomme de terre, qui coûte entre 250 CFA et 300 CFA aux marchés Castors et Thiaroye est revendu entre 500 et 600 CFA à Sacré-Cœur 3 Vdn.

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Pour l’œuf, c’est 125 CFA l’unité. A prendre ou à laisser ! Le sachet de lait en poudre 500g (Mixwell) vendu à 1.250 CFA au Supermarché « Auchan » est proposé 1.600 CFA chez les boutiquiers. De même que le sachet « Gloria » imposé à 1.700 cfa. La bouteille de gaz butane (6 kg), dont le prix officiel est de 2885 CFA est vendue entre 2.900 CFA et 3.000 CFA. Le riz parfumé royal « Umbrella » (25kg), qui coûte entre 10690 FCFA et 11.000 CFA dans les supermarchés « Auchan » et « Carrefour », est revendu à 12.500 CFA à Sacré-Cœur 3. Face à ces hausses exagérées, certains habitants ont décidé de sonner la mobilisation à travers une pétition visant à déloger les boutiquiers de leur quartier. « Le Témoin » quotidien jure que si les pouvoirs publics ne réagissent pas, la situation peut aboutir à une chasse aux boutiquiers véreux.

Contacté, Momar Ndao, président national de l’Association des consommateurs du Sénégal «Ascosen » dit être au courant de ces hausses de prix de denrées alimentaires dans certains quartiers. « Je ne peux pas comprendre que le kilo d’oignon, qui coûte actuellement entre 200 francs et 300 francs dans les marchés soit revendu entre 500 et 600 francs dans les boutiques. Si demain ces hausses de prix virent aux émeutes, ce sera la faute du ministre du Commerce Mme Aminata Assome Diatta qui a atteint ses limites.

Je l’ai plusieurs fois interpellée pour qu’elle prenne des arrêtés périodiques fixant le prix de l’oignon ou de la pomme de terre ainsi que de certains produits alimentaires pour éviter la spéculation, mais elle n’a rien voulu entendre » déplore-t-il tout en invitant les contrôleurs de prix à investir davantage ces quartiers où sévissent des boutiquiers hors-la-loi. Après les émeutes de l’injustice « judiciaire » avec l’affaire Ousmane Sonko, demain les émeutes de l’injustice…tarifaire ?

Le Témoin

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