Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Affaire Aliou Sall : Deux hommes d’affaires, Mbaye Faye et Amadou Loum Diagne, dans le viseur des enquêteurs
  • Notation de Moody’s : le Sénégal dénonce une décision « subjective et biaisée »
  • Match Sénégal–Mauritanie: Abdoulaye Fall justifie la hausse des prix des billets par des raisons de sécurité
  • Mouhamed Bilal Diatta plaide pour des sanctions contre les responsables de Pastef qui ternissent l’image du parti
  • Guem Sa Bopp charge le régime Pastef : « ceux qui promettaient la rupture ont fini par livrer l’improvisation »
  • L’agence Moody’s abaisse encore la note du Sénégal, à Caa1
  • Fièvre de la Vallée du Rift : le Sénégal enregistre 140 cas, dont 18 décès
  • Marie Rose Faye: “On sera réguliers devant le peuple pour éclairer les décisions et les actes posés”
  • Enseignants décisionnaires : le Gouvernement tourne la page de l’injustice
  • Moustapha Guirassy : « Nous voulons revaloriser la fonction enseignante selon les directives du Président de la République »
  • Cheikh Tidiane Dièye : « 6,7 millions de m3 d’eau pompés, 594 km de canalisations curés »
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»Guem Sa Bopp charge le régime Pastef : « ceux qui promettaient la rupture ont fini par livrer l’improvisation »
A la Une

Guem Sa Bopp charge le régime Pastef : « ceux qui promettaient la rupture ont fini par livrer l’improvisation »

Par Dakar Matin11 octobre 2025Aucun commentaire4 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Dans une déclaration rendue publique ce vendredi 10 octobre 2025, le Mouvement Guem Sa Bopp (GSB), dirigé par Bougane Gueye Dany, a critiqué la gouvernance actuelle du régime Pastef.

Le mouvement s’est prononcé sur plusieurs sujets, notamment l’administration, la justice, l’économie, la gestion des 8 milliards destinés à la lutte contre la montée des eaux à Bakel, ainsi que les inondations et les opérations de déguerpissement.

Selon Bougane et ses camarades, « le pays est aujourd’hui gouverné par la peur, la vengeance et le favoritisme ». Ils estiment que « ceux qui promettaient la rupture ont fini par livrer l’improvisation », traduisant ainsi leur désillusion face à la gestion actuelle du pouvoir.

Chaque jour, le Sénégal souffre. Pendant que le régime Pastef brandit la souveraineté comme un slogan, des familles entières pataugent dans les eaux des inondations, des commerçants sont déguerpis sans indemnité, et des jeunes regardent leur avenir s’éteindre dans la morosité économique.

Le pays est gouverné par la peur, la vengeance et le favoritisme. Et le peuple, lui, paie la facture la plus salée de la propagande. Ceux qui promettaient la rupture ont fini par livrer l’improvisation.

I. L’administration confisquée par le parti

Le gouvernement a transformé l’administration en prolongement du Pastef.
Les postes sont distribués selon la loyauté partisane, non selon le mérite.
Les fonctionnaires compétents sont marginalisés, remplacés par des militants zélés.
Résultat : des écoles sans professeurs, des hôpitaux sans moyens, des projets à l’arrêt.

L’État n’est plus au service du citoyen, mais d’un clan politique.

II. Une justice aux ordres, une démocratie en péril
La justice, jadis garante de l’équité, est aujourd’hui instrumentalisée.
Des citoyens comme Abdou Nguer ou Badara Gadiaga sont persécutés pour leurs opinions, pendant que des militants du Pastef, pris en flagrant délit, jouissent d’une impunité insolente.
Parler contre le régime, c’est risquer la prison ou la diffamation publique.
C’est une dérive grave qui transforme la République en champ de règlements de comptes.

III. Une économie qui étouffe le peuple

Le régime prétend redresser l’économie, mais les faits sont implacables :
le panier de la ménagère se vide, les factures explosent, les déguerpissements se multiplient, et le chômage ronge la jeunesse.

Le Woyofal, symbole de la précarité énergétique, illustre cette hypocrisie : malgré les promesses, l’électricité reste hors de prix.

Et pourtant, là où l’on dénonçait hier Macky Sall, le silence règne aujourd’hui.

Pourquoi imposer une location obligatoire de 400 F CFA par mois pour un compteur ? En cinq ans, c’est 24 000 francs perdus, sans même devenir propriétaire.

Le peuple est pris en otage par un service public devenu machine à profit.

IV. Une dette cachée : symbole d’un État défaillant

La fameuse “ dette cachée ” n’est pas un détail comptable : elle incarne le mensonge budgétaire du régime. Un bouc émissaire.

Chaque engagement secret, chaque emprunt dissimulé prouve une chose : l’improvisation au sommet de l’État.
Clientélisme, favoritisme, absence de transparence le peuple paie pendant que les proches du pouvoir s’enrichissent.
Un État qui cache ses chiffres est un État qui trahit son peuple.

V. Sur les accords signés par le régime

Les accords ont été signés sur quelle base, et autour de quel programme concret ?
Aucun investisseur sérieux ne place son argent dans un environnement instable ou dépourvu de garanties solides.

On ne peut pas, d’un côté, parler de “phase de redressement”  ce qui implique une crise profonde  et, de l’autre, prétendre attirer massivement des investisseurs.

Ces derniers recherchent avant tout la stabilité politique, la sécurité juridique et la transparence dans la gouvernance.

Tant que ces fondamentaux ne seront pas établis, ces accords resteront de simples effets d’annonce.

La preuve : Al Aminou Mohamed Lô, ancien Directeur national de la BCEAO pour le Sénégal et aujourd’hui ministre d’État auprès du Président Bassirou Diomaye Faye, a fait des révélations troublantes sur la politique d’endettement.

Après des mois de mensonges, le pouvoir reconnaît avoir été trompé par sa propre stratégie.

Pire encore, l’argentier du régime Diomaye-Sonko se dit lui-même “piégé”. Mais qui piège qui ?

Quand un ministre de la République reconnaît l’aveuglement de son gouvernement, sa naïveté, c’est toute la crédibilité du système Sonko qui s’effondre.

VI. Mirage économique et promesses irréalistes

Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé un objectif aussi ambitieux que controversé : créer 13 millions d’emplois d’ici 2050.
Sur le papier, la promesse est séduisante ; dans la réalité, elle relève du mirage.
Créer 540 000 emplois par an dans le contexte actuel relève du rêve éveillé.

Présenté comme un “contrat intergénérationnel”, ce projet repose sur des hypothèses floues et des slogans recyclés.
Les notions de “formation adaptée” ou de “valorisation du capital humain” sonnent bien, mais demeurent creuses sans plan, sans calendrier, sans financement.

Dans un pays où le chômage des jeunes explose, où les PME étouffent, cette annonce n’est qu’un exercice de communication politique.

VII. L’école sénégalaise abandonnée à elle-même

L’école sénégalaise est malade de ses contradictions.
Elle forme des diplômés sans avenir, des citoyens sans repères, des esprits sans outils.
Parler de digitalisation, c’est creuser le fossé de l’inégalité, quand des milliers de villages ne sont pas électrifiés, et que des milliers d’abris provisoires servent encore de classes.

Entre grèves récurrentes, classes surchargées et enseignants démotivés, elle ne prépare plus nos enfants à affronter le monde, mais à le subir.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, incapable d’apporter des réponses, incarne cette faillite.

Le lycée de Jaxaay en est la preuve : une cuvette d’eau, un cimetière de promesses !

Les élèves pataugent dans la boue, le déménagement n’a même pas été géré par l’État, et les 10 classes promises sont toujours inachevées.
Les Terminales sont entassés au BST, les autres dispersés partout.

Quand un État laisse ses enfants étudier les pieds dans l’eau, c’est qu’il a sombré dans l’incompétence.

VIII. La cherté de la vie : faillite d’un régime

La cherté de la vie n’est plus une difficulté, c’est une tragédie nationale.
Les prix du riz, du sucre, du gaz, du pain et du transport flambent pendant que les salaires stagnent.
Le gouvernement, incapable de maîtriser l’inflation, se réfugie derrière des discours techniques pendant que le peuple s’enfonce dans la misère.

Ce pouvoir, qui promettait un redressement, a fini par plonger les familles dans la détresse.
C’est la faillite d’un régime qui confond rigueur et austérité, justice sociale et populisme économique.
Le peuple ne demande pas des slogans sur la souveraineté : il veut simplement manger à sa faim, se soigner et vivre dignement.

IX. Transparence et responsabilité : l’affaire des 8 milliards de Bakel

Dans le cadre des révélations sur les 8 milliards destinés à la lutte contre la montée des eaux à Bakel, le Mouvement Guem Sa Bopp (GSB) annonce sa décision de porter plainte contre le Ministre Ousmane Sonko et le Ministre des Finances afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire dès la semaine prochaine.
Le peuple sénégalais a droit à la vérité.

Par ailleurs, le mouvement entamera une tournée nationale à Matam, Bakel et dans d’autres localités pour informer et mobiliser les populations autour de cette cause.

En ma qualité de Délégué national à la vie politique du Mouvement Guem Sa Bopp, j’ai reçu l’approbation du Président Bougane Gueye Dany pour conduire également une tournée en Europe, destinée à la remobilisation de nos troupes et au renforcement de nos structures à l’international , l’installation des clubs Jambaars partout.

Des équipes seront également déployées à l’intérieur du pays pour mettre sur pied les “Clubs Jambaars – Jambaars Feep”, véritables espaces de dialogue, d’engagement et de mobilisation citoyenne.

Conclusion : Le réveil du peuple est inévitable

Le régime Pastef, dans sa dérive autoritaire et son échec économique, a perdu le lien avec le peuple.
Les Sénégalais ne croient plus aux promesses ; ils veulent la vérité, la justice et la prospérité.

Nous appelons à une mobilisation nationale pacifique pour dire non à la misère, non à la peur, non à la manipulation.

Le Sénégal mérite mieux qu’un pouvoir improvisé.

Il mérite une vision souveraine, sociale et équitable, qui redonne au peuple sa dignité et à la nation sa grandeur.

Le Sénégal n’a pas besoin d’un régime qui parle au nom du peuple il a besoin d’un gouvernement qui agit pour lui.

Moussa Ndongo

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Affaire Aliou Sall : Deux hommes d’affaires, Mbaye Faye et Amadou Loum Diagne, dans le viseur des enquêteurs

11 octobre 2025

Notation de Moody’s : le Sénégal dénonce une décision « subjective et biaisée »

11 octobre 2025

Match Sénégal–Mauritanie: Abdoulaye Fall justifie la hausse des prix des billets par des raisons de sécurité

11 octobre 2025

Mouhamed Bilal Diatta plaide pour des sanctions contre les responsables de Pastef qui ternissent l’image du parti

11 octobre 2025

L’agence Moody’s abaisse encore la note du Sénégal, à Caa1

11 octobre 2025

Fièvre de la Vallée du Rift : le Sénégal enregistre 140 cas, dont 18 décès

11 octobre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Garde à vue ou gardé à vie pour Assane Diouf ?

6 octobre 20251 181 Vues

Le Mouvement des Sénégalais Démocrates lance une pétition nationale pour exiger la démission d’Ousmane Sonko

9 octobre 20251 049 Vues

Milan : la vice-consule, Sophie Diatta Ndiaye, violemment agressée au sein du consulat

7 octobre 20251 006 Vues

Salimata Dieng limogée de la Présidence après un post critique sur la gestion de la jeunesse

7 octobre 2025757 Vues

Saisie annoncée de tous ses biens : Madiambal Diagne réagit et mouille Me Clédor Ly et Ousmane Sonko

7 octobre 2025378 Vues

Mister Tweets, un fugitif bavard et bruyant (Les amis de Me Ciré Cledor Ly)

8 octobre 2025254 Vues

Tribunal – Affaire ASER : Pape Mahawa Diouf reconnaît s’être « peut-être trompé »

6 octobre 2025181 Vues

Salimata Dieng après son limogeage : « Sidy Alpha Ndiaye n’est pas plus loyal que moi… »

8 octobre 2025153 Vues

Mariages, baptêmes, funérailles : Le Gouverneur réglemente les cérémonies sur la voie publique

7 octobre 2025141 Vues

Procès Pape Mahawa Diouf : le procureur requiert six (06) mois de prison dont 3 mois ferme

6 octobre 2025137 Vues

HÔPITAL RÉGIONAL DE SÉDHIOU : Un bébé volé à la Pédiatrie et retrouvé de justesse

7 octobre 2025135 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

Affaire Aliou Sall : Deux hommes d’affaires, Mbaye Faye et Amadou Loum Diagne, dans le viseur des enquêteurs

Par Dakar Matin11 octobre 202527 Vues

L’enquête sur les transactions financières impliquant Aliou Sall connaît un nouveau développement avec l’implication de…

Notation de Moody’s : le Sénégal dénonce une décision « subjective et biaisée »

11 octobre 2025

Match Sénégal–Mauritanie: Abdoulaye Fall justifie la hausse des prix des billets par des raisons de sécurité

11 octobre 2025

Mouhamed Bilal Diatta plaide pour des sanctions contre les responsables de Pastef qui ternissent l’image du parti

11 octobre 2025

Guem Sa Bopp charge le régime Pastef : « ceux qui promettaient la rupture ont fini par livrer l’improvisation »

11 octobre 2025

L’agence Moody’s abaisse encore la note du Sénégal, à Caa1

11 octobre 2025

Fièvre de la Vallée du Rift : le Sénégal enregistre 140 cas, dont 18 décès

11 octobre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Affaire Aliou Sall : Deux hommes d’affaires, Mbaye Faye et Amadou Loum Diagne, dans le viseur des enquêteurs

11 octobre 2025

Notation de Moody’s : le Sénégal dénonce une décision « subjective et biaisée »

11 octobre 2025

Match Sénégal–Mauritanie: Abdoulaye Fall justifie la hausse des prix des billets par des raisons de sécurité

11 octobre 2025

Mouhamed Bilal Diatta plaide pour des sanctions contre les responsables de Pastef qui ternissent l’image du parti

11 octobre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 367 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 251 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 442 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 977 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel