Le ministère des Finances et du Budget a publié son rapport d’exécution budgétaire pour le deuxième trimestre 2025, offrant une photographie détaillée de l’état des finances publiques à mi-parcours de l’année. Malgré un contexte international contrasté, l’économie nationale affiche une solide performance, portée notamment par le dynamisme du secteur des hydrocarbures. Les chiffres témoignent d’une gestion budgétaire globalement maîtrisée, bien que certaines poches de sous-performance persistent.
Dans un environnement mondial marqué par un ralentissement de la croissance aux États-Unis, une reprise modérée dans la zone euro, et un regain d’activité en Chine, l’économie nationale a su tirer son épingle du jeu. Le PIB réel a enregistré une croissance de 12,1% en rythme annuel au premier trimestre 2025, grâce à la montée en puissance de la production pétrolière. Une performance qui soutient les prévisions optimistes pour le reste de l’année.
Mobilisation des recettes : un bon niveau de recouvrement
À fin juin, les ressources du budget général s’élèvent à 4 474,1 milliards de francs CFA, soit 43,1% des prévisions annuelles fixées à 10 384,5 milliards de FCFA. Les recettes budgétaires, quant à elles, atteignent 2 226,3 milliards de FCFA, traduisant un taux de recouvrement de 47,7%.
Parmi ces recettes, les impôts directs se distinguent avec un taux de réalisation de 60,3%, notamment l’impôt sur les sociétés qui a rapporté 392,3 milliards de FCFA. Les impôts indirects totalisent 1 074,2 milliards, tandis que les recettes non fiscales atteignent 116,6 milliards, soit 41,2% de l’objectif annuel.
RTS