Close Menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Affaire Keur Yeurmandé : première comparution de Ndella Madior Diouf au tribunal de Dakar
  • Commune d’Oréfondé : le quotidien difficile des populations de Thiasky
  • Can 2025 : les télévisions nationales francophones dénoncent une “injustice flagrante” dans l’attribution des droits de retransmission
  • Pêche artisanale : l’État injecte 185 millions pour renforcer les acteurs locaux
  • Endettement, capital humain et gouvernance : la stratégie d’Abdourahmane Sarr pour refonder le modèle de développement sénégalais
  • Saly-Portudal, l’agonie silencieuse d’un joyau touristique
  • Gestion 2026 : plus de 7 milliards de FCFA ajoutés au budget du ministre Moustapha Ndieck Sarré
  • Innovation technologique : des drones ultramodernes pour propulser l’agriculture sénégalaise dans une nouvelle ère
  • Badara Gadiaga transféré dans une nouvelle cellule à Rebeuss
  • Dette : Le Sénégal voit sa note de crédit abaissée à « CCC+ » par S&P
  • Saint-Louis : Déthié Fall pointe de graves manquements sur le chantier de l’aéroport
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»Et si Aminata Touré avait eu raison d’initier une loi contre le népotisme ?
A la Une

Et si Aminata Touré avait eu raison d’initier une loi contre le népotisme ?

By Dakar Matin12 juin 2024Aucun commentaire
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

Avec l’implication à outrance des familles des deux précédents présidents de la République dans des affaires de l’Etat ou des combines louches, voire divers trafics, l’on se demande si, effectivement, l’ancienne Première ministre n’avait pas raison.

Durant son bref passage à l’Assemblée nationale comme député, Mme Aminata Touré avait introduit une loi portant. Avec l’implication à outrance des familles des deux précédents présidents de la République dans des affaires de l’Etat ou des combines louches, voire divers trafics, l’on se demande si, effectivement, l’ancienne Première ministre n’avait pas raison de faire une telle proposition de loi. Les cas de Karim Wade poursuivi et condamné pour enrichissement illicite, Mansour Faye, englué dans le scandale des fonds COVID 19, Aliou Sall, mouillé jusqu’au cou dans dossier Petrotim, et maintenant Adama Faye accusé d’escroquerie foncière…sont des illustrations éloquentes de cette implication des familles des présidents de la République dans les affaires de la Nation.

En 2011, Macky Sall alors candidat à l’élection présidentielle avait promis aux Sénégalais, s’il accédait au pouvoir, d’éloigner sa famille et celle de son épouse de la gestion de l’Etat et aussi de la chose publique d’une manière générale. Ce, pour rompre d’avec les pratiques qui avaient cours sous le magistère du président Abdoulaye Wade dont le fils Karim Wade était devenu un véritable vice-président de la République. Voire un prince héritier ! Ayant été lui-même victime de la toute-puissance de l’alors « ministre du Ciel et de la Terre », il avait juré qu’une fois au pouvoir, il mettrait fin à cette façon de diriger qui mettait la famille présidentielle au centre des affaires de l’Etat. De fait, lorsqu’il a bénéficié des suffrages de ses compatriotes, il s’empressé de prôner une « gestion sobre et vertueuse ». Hélas, ce n’était qu’un slogan puisque, dès qu’il a eu en mains tous les leviers du pouvoir, il a fait pire que son prédécesseur. Ses douze années de règne ont été marquées par un népotisme sans précédent des nominations de son propre frère, de ses oncles, de ses nièces, de ses cousins mais aussi de ceux des membres de la famille de son épouse au gouvernement, à la tête de sociétés nationales, dans des ambassades, à des postes de hautes responsabilités etc. Mieux, d’autres proches de sa femme ont été promus à des fonctions très élevées ou placés dans des circuits leur permettant de s’enrichir beaucoup et rapidement. Il n’est pas étonnant dans ces conditions que, depuis la chute du régime du président Macky Sall le 24 mars dernier, les noms de beaucoup de proches du couple présidentiel apparaissent dans les rapports des corps de contrôle. Cette situation remet à l’ordre du jour la pertinence de la proposition de loi de Mme Aminata Touré relative à l’interdiction de l’immixtion des parents de chefs d’État dans la gestion des affaires publiques. Le but étant non seulement d’avoir une gouvernance vertueuse mais aussi de préserver nos derniers publics.

Les régimes de Wade et de Macky Sall entachés de népotisme…

En matière de népotisme, difficile de faire mieux — ou pire ! — que nos deux présidents libéraux ! Pour le Pape du Sopi, son fils Karim Wade était au cœur des affaires jusqu’à se faire surnommer « ministre du Ciel et de la Terre ». Sa fille également s’était fortement impliquée dans l’organisation du FESMAN, un événement disposant d’un budget de dizaines de milliards de nos francs gérés de façon particulièrement nébuleuse. L’élève Macky Sall semble avoir battu son maître Abdoulaye Faye dans ce domaine. Son propre frère Aliou Sall a été cité dans un scandale relatif à l’octroi de gisements pétroliers au sulfureux homme d’affaires australo-roumain Frank Timis. Un reportage de la BBC l’avait accusé d’avoir perçu des centaines de milliards de francs de pots-de-vin. Il s’agissait de l’affaire l’affaire  Petrotim. Après cela, le bienaimé Aliou Sall a été nommé directeur général de la CDC (Caisse des dépôts et consignations) qui est le bras armé financier de l’Etat avec ses dizaines de milliards de francs de dépôts à gérer. Son beau frère Mansour Faye a occupé les ministères les plus « juteux », ceux disposant des plus gros budgets et a géré les 1000 milliards du fonds Covid. Quant à Adama Faye, lui aussi frère de l’alors Première dame, il vient d’être placé en garde à vue par la gendarmerie pour escroquerie foncière. Aucun de ces beaux-frères, et encore moins son propre frère bien entendu, n’a fait l’objet de poursuites judiciaires tant que Macky Sall était au pouvoir. Mais n’avait-il pas dit qu’il y a des dossiers sur lesquels il avait mis le coude ? Par conséquent, tant qu’il exerçait la magistrature suprême de ce pays, ses proches n’avaient rien à craindre. La même mansuétude ou impunité s’étendait aux membres de son parti ou de la coalition présidentielle. A plusieurs reprises des rapports des corps de contrôle ont eu à épingler des pontes de son régime mais, au nom de leur proximité avec le couple présidentiel ou de leurs responsabilités politiques, ils n’ont jamais été inquiétés. Cette impunité pour leurs proches érigée en règle a grandement contribué à la perte du pouvoir par les présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall. Au vu du sort peu enviable réservé à ses prédécesseurs, sanctionnés pour les pratiques maffieuses de leurs familles, le président Bassirou Diomaye Faye se doit donc de rompre avec leurs pratiques pour ne pas subir le même sort qu’eux.

Pourquoi la Loi Aminata Touré doit être remise sur la table…

Ces différentes affaires remettent à l’ordre du jour le débat sur l’implication des membres de la famille du Président de la République dans la gestion de l’État. Durant son bref passage à l’Assemblée nationale, l’ex-Première ministre Mme Aminata Touré avait déposé un projet de loi sur la table de l’Assemblée nationale pour que cette pratique soit bannie une bonne fois pour toute dans notre pays. Dans l’exposé des motifs, elle expliquait vouloir prévenir des situations de conflits d’intérêts et lutter contre le népotisme au sommet de l’État pour empêcher le Président de la République de nommer ses proches aux fonctions clés. L’application d’une telle loi, d’après elle, limiterait l’exercice de fonctions et responsabilités dans les institutions de la République en rapport avec l’existence de liens familiaux. Pour expliquer la pertinence de sa proposition, elle avait mentionné dans l’exposé de ses motifs que le Sénégal étant l’un des pays précurseurs en matière de législation de la promotion de la bonne gouvernance en Afrique, avait adopté la loi relative à la répression de l’enrichissement illicite 22 ans avant celle des Nations-Unies contre la corruption, celle portant création de la cour des comptes, de l’OFNAC ainsi que la loi relative à la déclaration de patrimoine. Une proposition de loi qui n’avait pas abouti vu le climat tendu qui régnait entre l’initiatrice et les députés de la mouvance présidentielle qui lui en voulaient de s’être démarquée de leur groupe parlementaire. Maintenant que le Bassirou Diomaye Faye est président de la République et que Mme Aminata Touré est une figure de proue de la coalition l’ayant porté au pouvoir, cette proposition de loi pourrait sans doute être exhumée car elle participe au renforcement de la bonne gouvernance. Le renforcement de la bonne gouvernance, une des promesses phares, justement, de l’actuel chef de l’Etat et de son Premier ministre.

Youssoupha BA

Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Affaire Keur Yeurmandé : première comparution de Ndella Madior Diouf au tribunal de Dakar

15 novembre 2025

Commune d’Oréfondé : le quotidien difficile des populations de Thiasky

15 novembre 2025

Can 2025 : les télévisions nationales francophones dénoncent une “injustice flagrante” dans l’attribution des droits de retransmission

15 novembre 2025

Pêche artisanale : l’État injecte 185 millions pour renforcer les acteurs locaux

15 novembre 2025

Endettement, capital humain et gouvernance : la stratégie d’Abdourahmane Sarr pour refonder le modèle de développement sénégalais

15 novembre 2025

Saly-Portudal, l’agonie silencieuse d’un joyau touristique

15 novembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Le Sénégal compte plus de 5 millions d’analphabètes

7 septembre 2020

«Promesses non tenues»: les localités de Pata et Médina Yoro Foulah en colère contre Macky

7 septembre 2020

Inondations et plan Orsec : Sonko et Cie redoutent un détournement de fonds par ‘’une mafia du pompage’’

7 septembre 2020

Nana Akufo-Addo, nouveau président de la Cedeao

7 septembre 2020

La Cédéao donne jusqu’au 15 septembre à la junte malienne pour désigner un président et un Premier ministre de transition civils

7 septembre 2020

Tivaouane : L’ancien maire El hadji Malick Diop placé sous mandat de dépôt

7 septembre 2020

Thierno Lo : «ces inondations ne sont pas imputables au président Sall »

7 septembre 2020

Inondations: Macky convoque une réunion d’urgence au Palais

8 septembre 2020

Guinée Bissau : La Cour suprême considère « non fondé » le recours de DSP.

8 septembre 2020

« Talatay Orange » : Y’en a marre remet ça ce mardi à 11h

8 septembre 2020

Aly Ngouille Ndiaye sur le déroulement du plan Orsec : «nous sommes dans une phase exceptionnelle, qui demande certes des efforts en matière de financement»

8 septembre 2020
Ne ratez pas!
A la Une

Affaire Keur Yeurmandé : première comparution de Ndella Madior Diouf au tribunal de Dakar

By Dakar Matin15 novembre 2025

La procédure judiciaire dans l’affaire Keur Yeurmandé vient de connaître une nouvelle avancée. Ndella Madior…

Commune d’Oréfondé : le quotidien difficile des populations de Thiasky

15 novembre 2025

Can 2025 : les télévisions nationales francophones dénoncent une “injustice flagrante” dans l’attribution des droits de retransmission

15 novembre 2025

Pêche artisanale : l’État injecte 185 millions pour renforcer les acteurs locaux

15 novembre 2025

Endettement, capital humain et gouvernance : la stratégie d’Abdourahmane Sarr pour refonder le modèle de développement sénégalais

15 novembre 2025

Saly-Portudal, l’agonie silencieuse d’un joyau touristique

15 novembre 2025

Gestion 2026 : plus de 7 milliards de FCFA ajoutés au budget du ministre Moustapha Ndieck Sarré

15 novembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Affaire Keur Yeurmandé : première comparution de Ndella Madior Diouf au tribunal de Dakar

15 novembre 2025

Commune d’Oréfondé : le quotidien difficile des populations de Thiasky

15 novembre 2025

Can 2025 : les télévisions nationales francophones dénoncent une “injustice flagrante” dans l’attribution des droits de retransmission

15 novembre 2025

Pêche artisanale : l’État injecte 185 millions pour renforcer les acteurs locaux

15 novembre 2025
Les articles populaires

Le Sénégal compte plus de 5 millions d’analphabètes

7 septembre 2020

«Promesses non tenues»: les localités de Pata et Médina Yoro Foulah en colère contre Macky

7 septembre 2020

Inondations et plan Orsec : Sonko et Cie redoutent un détournement de fonds par ‘’une mafia du pompage’’

7 septembre 2020

Nana Akufo-Addo, nouveau président de la Cedeao

7 septembre 2020
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

pixel