Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Sénégal : Les exportations vers la Chine bondissent de 370%, atteignant 423 milliards FCFA
  • Marché de voirie du PTN : l’audition de l’ex-Dg de « Sénégal Connect Park » Bassirou Abdoul Ba enfonce Me Moussa Bocar Thiam
  • Assemblée nationale : adoption du nouveau Code des investissements pour moderniser l’environnement des affairesde des investissements
  • Le Sénégal lance un appel public à l’épargne de 300 milliards de francs CFA pour financer son développement
  • La Cour suprême confirme l’arrêt de la Cour d’appel. Barthélémy Dias perd ainsi définitivement la mairie de Dakar.
  • Diaspora Bonds : l’épargne patriotique au service du développement
  • Le président Faye à New York du 21 au 26 septembre pour l’Assemblée Générale de l’ONU
  • Impliqués dans l’attaque de l’hôtel Riu Baobab : 5 braqueurs armés arrêtés par la BR de Saly
  • Affaire du parc technologique de Diamniadio : mandat de dépôt requis contre Amy Samaké…
  • Sénégal : quand l’urgence devient méthode, (Par Cheikhou Oumar Sy et Theodore Chérif Monteil, Anciens députés)
  • Rapport de la Centif impliquant Wally et Cie : le gérant de ets Saliou Sylla arrêté
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»Engagement politique au Sénégal : une jeunesse, trois regards différents de la politique
A la Une

Engagement politique au Sénégal : une jeunesse, trois regards différents de la politique

Par Dakar Matin16 juillet 2021Aucun commentaire437 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Estimée à plus de 16 millions en 2018, la population du Sénégal compte pas moins de 55% de jeunes de moins de 20 ans, avec un taux annuel de croissance de 3,8%. Un tel rythme bouleverse les cadres traditionnels, avec notamment le chômage des jeunes étroitement lié à celui de la scolarité, au désir de sécurité et de stabilité dans l’emploi, entre autres, face à des tenants du pouvoir à court d’alternatives. Face au malaise social, la jeune génération ne rate aucune occasion pour porter des critiques contre la gestion du pays. Qu’en est-il de leur engagement politique ?

LARGE FOSSE ENTRE LES JEUNES ET L’ENGAGEMENT POLITIQUE : Les transformations souhaitées en sursis

L ors d’une rencontre organisée, les 16 et 17 décembre 2016, à l’université Gaston-Berger de Saint-Louis-du-Sénégal, par la Fondation européenne d’études progressistes (FEPS) et l’Imagine Africa Institute, une réflexion a été menée sur les résultats d’une enquête intitulée “Millennial Dialogue“, menée auprès de jeunes Sénégalais, mais également sur l’engagement démocratique des jeunes Sénégalais et leur rapport à la politique, à la religion et au monde économique.
L’étude conduite en ligne et qui porte sur 500 jeunes Sénégalais et Sénégalaises montre que bien qu’ils soient peu intéressés par la politique, dans son format et sa représentativité actuels, 63 % des jeunes sénégalais (16-35 ans) indiquent que si une élection avait lieu demain, ils y participeraient. L’enquête montre que la participation dans des manifestations publiques ou des meetings politiques ne concerne qu’un jeune sur dix, contre presqu’un sur deux pour un événement sportif ou religieux.

Ainsi donc, la question de l’engagement politique des jeunes, surtout africains, a depuis longtemps suscité un intérêt particulier pour les chercheurs. Cela, d’autant plus que cette jeunesse souffre de marginalisation, aussi bien sur le plan économique qu’en matière de représentation politique. La jeunesse refuse-t-elle de s’engager, se détourne-t-elle des institutions de la vie collective ? La réponse semble couler de source pour Hamidou Anne, co-auteur du livre “Politisez-vous : un phare dans le brouillard“, qui appelle à un engagement partisan, afin de proposer une révolution transformatrice de l’action publique en Afrique. «On constate que les jeunes se plaignent beaucoup de la manière avec laquelle ils sont gouvernés par l’élite politique, par le système politique de façon globale», a souligné l’un des dix auteurs dudit livre.
Les questions liées au chômage, à la santé, à l’économie, à la sécurité, au devenir, au futur, etc, sont toutes des préoccupations ayant un rapport, selon lui, à la gouvernance, donc à la politique. Mais, à son avis, les jeunes semblent être dans l’expectative. «Plutôt que de se mettre dans des positions à se plaindre, l’idée est de se dire que faisons-nous en tant que jeunes par rapport aux problématiques qui sont globales», a considéré Hamidou Anne. Car, il reste convaincu que, comme l’a dit Thomas Sankara : «les problèmes de l’Afrique sont politiques, les solutions ne peuvent être que politiques». « Se politiser » revient à « être conscient des enjeux sociologiques, économiques, culturels, etc. qui régissent un espace public », explique Hamidou Anne.

Qui admet néanmoins que tout le monde ne peut pas être dans les partis politiques, lieu potentiel d’impulsion et de prise en charge des aspirations citoyennes à tous les niveaux. Le premier pas serait donc de s’intéresser aux dynamiques politiques, aux rapports de force, à la marche de la société. « Ça, c’est déjà politique » même si les décideurs au pouvoir ont souvent le dernier mot, la décision politique.

DESINTERET DE CERTAINS JEUNES DE LA POLITIQUE AU SENEGAL : La politique politicienne pointée du doigt

Faisant souvent état d’un décalage à l’égard d’institutions de participation à la vie de la cité qu’ils perçoivent comme mal adaptées à leurs pratiques de socialisation ou dominées par les générations antérieures, certains jeunes ont tout bonnement choisi de prendre leurs distances, pour diverses raisons. «Non. Je ne fais pas de politique. C’est parce que les politiciens ne disent pas la vérité. En période électorale, ils vous promettent des choses. Ils vous disent que si vous les aidez à obtenir un tel poste, ils vous aideront en retour à trouver du travail… Mais, une fois élus, ils vous oublient», se plaint René Pierre Diatta, la trentaine révolue.
Rencontré à l’Unité 15 des Parcelles assainies, son lieu de résidence, ce menuisier de formation déteste même d’entendre parler de politique car «tout ce que disent les politiciens, c’est des mensonges». «Quand ils ont besoin de toi, même si tu habites dans un trou à rats, ils feront tout pour y venir. Mais dès qu’ils atteignent leurs objectifs, ils n’ont plus besoin de toi», déplore ce ressortissant de la région de Ziguinchor.

Même pour les mouvements citoyens, René Pierre Diatta ne se fait pas d’illusion. « Dans tous les cas, la finalité est de devenir politicien. Parce que, une fois dedans, si les politiciens te repèrent comme quelqu’un d’influent, ils vont tout faire pour t’intégrer dans leur parti. Du coup, tu oublies ceux avec qui tu étais», a-t-il répondu. La perception de la politique et de ses pratiquants est quasiment la même pour Joëlle Ndecky, jeune dame, demeurant à l’Unité 16 des Parcelles assainies. «La politique n’est pas mon affaire. Les politiciens du Sénégal disent une chose et son contraire du jour au lendemain. Il n’y a pas l’émergence promise. Il n’y a rien dans les autres régions.

Seule la capitale Dakar compte pour eux. Le chômage est là. Ils nous promettent monts et merveilles en période de campagne, mais rien de concret après les élections», peste cette diplômée en Licence Marketing communication, sans emploi. Poussant son dédain pour les hommes politiques encore plus loin, elle dira qu’elle ne les écoute même pas au journal télévisé. «C’est parce qu’ils parlent toujours de la même chose, alors qu’il y a énormément de problèmes à résoudre. Il ne font que parler de choses inutiles pour les populations», explique-t-elle.

Des perceptions péjoratives de la politique que même certains jeunes engagés dans les partis politiques comprennent assez bien. «Aujourd’hui, les politiciens ont une image qui laisse à désirer. Il y a des gens qui font de la politique pour chercher des prébendes ou des positions administratives pour améliorer leurs conditions sociales. D’où la désaffection des populations, particulièrement des jeunes, vis-à-vis de la politique», reconnait ce jeune militant du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République (APR).

Pour autant, Pape Moussa Cissé, Manager de projet, qui dit s’être engagé de manière spontanée aux côtés du chef de l’Etat, Macky Sall, pense que les jeunes doivent comprendre que «c’est à travers la politique que se font les transformations, que la citée est gérée». «C’est à nous jeunes de redorer l’image de l’homme politique pour que la politique soit beaucoup plus attractive, car elle doit être un engagement sacerdotal, car la politique c’est l’art de bien gérer la citée», estime Pape Moussa Cissé. Cela, dans le but de barrer la route «aux politiciens de métier», d’autant plus qu’il reste persuader que «la seule chose qui permet le mal de triompher est l’inaction des hommes de bien». Le jeune poulain du président Sall, domicilié aux Parcelles assainies, n’a pas maqué d’inciter «la jeunesse Sénégalaise à s’engager d’avantage en politique, afin qu’ensemble, nous puissions assainir ce milieu et redorer le blason de la politique Sénégalaise, mais aussi de celle Africaine».

PREFERENCE DES JEUNES AUX ORGANISATIONS CITOYENNES PLUTOT QUE LES PARTIS POLITIQUES : Les libertés d’expression et d’initiative évoquées

Dans une étude intitulée « La contribution des jeunes à l’alternance politique au Sénégal : le rôle de Bulfaale et de Y en a marre », Moda Dieng, Professeur, Etude de conflits au Département de Science politique à l’université de Montréal, Canada, démontre le rôle politique de la jeunesse en Afrique et son influence sur les dirigeants au pouvoir.
Le Professeur Moda Dieng constate que ces deux alternances survenues au Sénégal ont été le fruit d’une jeunesse non engagée dans les carcans politiques classiques. A ce phénomène de préférence des jeunes pour les organisations citoyennes et activistes au détriment des partis politiques, Abdourahmane Sow, coordonnateur de la Commission orientation et stratégie du Mouvement du 23 juin (Cos/M23), voit plusieurs raisons. Dont «d’abord l’aspect “Liberté d’expression“». Dans le fonctionnement traditionnel des partis politiques, il est très rare de voir les jeunes s’exprimer en dehors de la ligne définie par le leader tout-puissant, dit-il. «Les questions abordées sont souvent en droite ligne avec les positions du parti sur les questions débattues en public. Les jeunes sont le plus souvent en service commandé, et donnent l’impression d’être des gardes du corps du leader», déplore-t-il. «Il est malheureux de constater que pour être promu dans les partis politiques, il faut en général à certains

PAR JEAN MICHEL DIATTA

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Sénégal : Les exportations vers la Chine bondissent de 370%, atteignant 423 milliards FCFA

18 septembre 2025

Marché de voirie du PTN : l’audition de l’ex-Dg de « Sénégal Connect Park » Bassirou Abdoul Ba enfonce Me Moussa Bocar Thiam

18 septembre 2025

Assemblée nationale : adoption du nouveau Code des investissements pour moderniser l’environnement des affairesde des investissements

18 septembre 2025

Le Sénégal lance un appel public à l’épargne de 300 milliards de francs CFA pour financer son développement

18 septembre 2025

La Cour suprême confirme l’arrêt de la Cour d’appel. Barthélémy Dias perd ainsi définitivement la mairie de Dakar.

18 septembre 2025

Diaspora Bonds : l’épargne patriotique au service du développement

18 septembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Logements sociaux : devenir propriétaire avec des mensualités dès 70 000 FCFA, annonce du DG de la SN HLM

15 septembre 20252 220 Vues

Le Collectif Rappel à l’Ordre s’oppose à la nomination de Me Bamba Cissé et saisit des instances internationales

12 septembre 2025895 Vues

Parcelles Assainies : Daouda Traoré retrouvé sans vie dans une auberge, sa copine arrêtée

9 septembre 2025477 Vues

Scandale financier au ministère du Numérique : deux hautes responsables arrêtées, l’ancien ministre Me Moussa Bocar Thiam cité

17 septembre 2025289 Vues

POOL JUDICIAIRE FINANCIER : Les dessous de l’affaire Waly

15 septembre 2025256 Vues

Bon maintenant ça suffit cette campagne de manipulation. Par Dr Mamadou Mansour Diouf

11 septembre 2025220 Vues

2,5 milliards FCFA d’arriérés : les avocats commis d’office se désengagent progressivement

12 septembre 2025191 Vues

Mbour : Quarante jeunes Maliens condamnés avec sursis et sommés de quitter le Sénégal

12 septembre 2025176 Vues

Pool judiciaire financier (Pjf) : Amy Samaké et la Dage du ministère des Télécommunications arrêtées

17 septembre 2025174 Vues

Rapport de la Centif impliquant Wally et Cie : le gérant de ets Saliou Sylla arrêté

18 septembre 2025168 Vues

Dr Babo Amadou Ba corrige Pape Malick Ndour : « Quand on est NUL, c’est pas pour une journée mais… »

15 septembre 2025154 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

Sénégal : Les exportations vers la Chine bondissent de 370%, atteignant 423 milliards FCFA

Par Dakar Matin18 septembre 202510 Vues

Le Sénégal et la Chine écrivent un nouveau chapitre de leur histoire économique en 2025.…

Marché de voirie du PTN : l’audition de l’ex-Dg de « Sénégal Connect Park » Bassirou Abdoul Ba enfonce Me Moussa Bocar Thiam

18 septembre 2025

Assemblée nationale : adoption du nouveau Code des investissements pour moderniser l’environnement des affairesde des investissements

18 septembre 2025

Le Sénégal lance un appel public à l’épargne de 300 milliards de francs CFA pour financer son développement

18 septembre 2025

La Cour suprême confirme l’arrêt de la Cour d’appel. Barthélémy Dias perd ainsi définitivement la mairie de Dakar.

18 septembre 2025

Diaspora Bonds : l’épargne patriotique au service du développement

18 septembre 2025

Le président Faye à New York du 21 au 26 septembre pour l’Assemblée Générale de l’ONU

18 septembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Sénégal : Les exportations vers la Chine bondissent de 370%, atteignant 423 milliards FCFA

18 septembre 2025

Marché de voirie du PTN : l’audition de l’ex-Dg de « Sénégal Connect Park » Bassirou Abdoul Ba enfonce Me Moussa Bocar Thiam

18 septembre 2025

Assemblée nationale : adoption du nouveau Code des investissements pour moderniser l’environnement des affairesde des investissements

18 septembre 2025

Le Sénégal lance un appel public à l’épargne de 300 milliards de francs CFA pour financer son développement

18 septembre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 362 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 248 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 437 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 975 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel