Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Audit de l’OACI : le Sénégal réalise un score record de 94,34 % en supervision de la sécurité aérienne
  • Ndeye Mariama Diop et Ndeye Khady Kristall Coumbassa : deux génies créatrices de la mascotte Ayo
  • Marche du FDR : Samba Sy accuse le régime d’avoir « plongé le pays dans une crise multidimensionnelle »
  • Vol et recel de plusieurs téléphones portables volés : le gang du «réseau» de la Patte d’Oie tombe
  • La vérité sur la convocation d’avocats à la Dic
  • JOJ Dakar 2026 : le Président Faye dévoile Ayo et allume la flamme de la mobilisation nationale
  • Mascotte des JOJ 2026 : Ayo, le lion symbole du Sénégal et de l’Afrique
  • Lonase : une taxe de 20 % désormais appliquée sur les gains des jeux à partir de novembre 2025
  • Les monstres face au dompteur de monstres
  • Un centre de transformation par l’intelligence artificielle verra le jour à Diamniadio grâce à la coopération entre le Sénégal et la Corée du Sud
  • Octobre rose : la Lisca dresse un bilan positif
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»Chroniques»Les posts d'Adama Gaye»Election Présidentielle USA : Le basculement d’un monde ! Par Adama Gaye*
Les posts d'Adama Gaye

Election Présidentielle USA : Le basculement d’un monde ! Par Adama Gaye*

Par Dakar Matin3 novembre 2020Updated:3 novembre 2020Aucun commentaire350 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Il y a un peu plus d’un demi-siècle, la présidence américaine était une institution banale et l’un de ses plus célèbres occupants, Franklin Roosevelt, ne pouvait compter que sur une centaine d’aides pour diriger ce qui était déjà en passe de devenir l’incontestable plus grande puissance mondiale.
En votant ce jour pour élire son lointain successeur, soit en maintenant à son poste, le mutant Républicain, Donald Trump, actuel locataire du 1600 Pennsylvania Avenue, à Washington DC, où se trouve son siège, soit en le remplaçant par son challenger, le candidat du Parti Démocrate, Joe Biden, les électeurs américains ne vont pas seulement arbitrer en faveur de celui des deux qui va se retrouver à la tête d’une machinerie si énorme que les experts la décrivent comme une présidence impériale.
Des milliers de hauts fonctionnaires sont directement à son service tandis qu’une bureaucratie sans commune mesure, allant des agences de renseignements, comme la CIA, ou d’investigations policières, comme le FBI, ou encore les instances financières allant du Trésor aux structures de veille et de surveillance de l’économie, jusqu’à la diplomatie, à Foggy Bottom, le Département d’Etat, dépendent de celui qui bénéficiera du vote des américains. Le scrutin, d’enjeu planétaire, dépasse de loin les bordures de l’Amérique. C’est pourquoi, le monde entier, souffle coupé, reste à l’écoute.
Cette élection prend un tour particulièrement important en cette année 2020. On est même surpris de constater qu’elle a encore plus de relief, pèsera davantage, que celle qui a porté voici 4 ans l’inattendu Trump au pouvoir.
Déjà en 2016, incarnée par la décision, à la surprise générale, des Britanniques de forcer la sortie de leur pays de l’Union européenne, et l’arrivée du grand blond, aux tendances racistes, promoteur d’un discours de repli, au nom de l’Amérique d’abord, et en celui d’une Amérique à nouveau grande, la montée des populismes signalait l’avènement d’un monde fracturé. L’autoritarisme du Russe Poutine, soucieux de redevenir un Tsar, l’émergence de l’empereur Xi Jinping, froid et décidé à assumer le manteau du leader du siècle qu’il considère comme celui de la renaissance chinoise, les éclats sanglants du fondamentalisme islamique en Syrie et dans les confettis africains du Maghreb au Sahel, l’effondrement du multilatéralisme Onusien, du commerce à la diplomatie, marquaient aussi d’autres repères dans un monde en brutale mutation. Qui n’a pas aussi constaté le déclin des valeurs démocratiques ?
Puis, depuis quelques mois, cette main invisible, divine, et qui sait ? , ce virus lâché par le ciel, qui nous met devant notre impuissance collective.
La pauvreté des leaderships ajoute à la confusion générale. On les voit, comme en Afrique de l’Ouest, s’appliquer à la politique de la canonnière, dans une logique d’imposition d’autocraties politiques sur les ruines des rêves de libertés. On s’en rend compte avec les discours maladroits, insultants, tel un Emmanuel Macron commettant la bourde de sa vie en s’en prenant au prophète de milliards d’êtres humains, quitte à mettre en péril la posture géopolitique de son pays et ses avantages économiques dans maintes régions du monde où le label France s’est aussitôt déprécié. Juste le désir de jouer la carte du nationalisme excessif pour attirer les voix de l’extrême droite afin de contenir la montée de Marine Le Pen en valait-il la peine ?
Les risques liés à un cyber-espace, devenu la place des conversations les plus inflammables, portées par une remarquable techtonique des plaques numériques, sont venus rendre encore plus floues les lignes de démarcation des enjeux planétaires. Cette zone, assimiliable à ce que le très idéologue mais brillant ancien Secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, qualifiait d’inconnue inconnue, rend obsolètes nombre de leaders dépassés par la rapidité des transformations en cours. Surtout qu’elles sont aussi le signe de l’arrivée de nouvelles menaces incontrôlées, asymétriques, utilisées autant par les cyber-criminels, qui dérèglent des ordres que l’on croyait établis dans la gestion quotidienne des vécus humains, que par leur utilisation pour mener les nouvelles guerres économiques et technologiques, comme Israel l’a prouvé en détruisant la centrale de Nattanz où l’enrichissement de l’uranium Iranien se faisait vers un projet nucléaire plus militaire que civil. Qui n’est pas davantage inquiété par le fait que les nouveaux moyens de technologies virtuelles sont aussi à la manœuvre quand il s’agit de décider de perturber les processus démocratiques, de les frauder, de formater les esprits au moyen de vicieuses campagnes de communication ?
L’élection présidentielle américaine, qui n’a jamais été une affaire ordinaire, apparaît, dans ces conditions, comme un moment de basculement dont les conséquences seront incalculables. On ne peut en douter en voyant les effets ravageurs causés par l’Ouragan Trump depuis qu’il a été élu : remontée des tensions raciales et des dérapages policiers, comme l’illustre l’assassinat de l’africain-américain, George Floyd, sous le genou du policier blanc, Derek Chauvin ; relâchement du contrôle américain sur la corruption de ses compagnies multinationales ; banalisation de ses critiques contre les violations des droits de l’homme ; étouffement financier de l’Organisation des nations-unies (ONU) et de ses agences d’exécution, comme l’Unesco ; retrait de l’engagement de Washington dans la résolution des grands conflits et de sa participation au sein de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) dont elle ne veut plus être le principal bailleur de fonds ; jusqu’à son véto qui pèse sur l’élection du Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), sans compter ses mesures protectionnistes contre les migrants et les importations, frappées de hausses tarifaires, d’autres pays estampillés ennemis….
Dans le contexte de la pandémie du Covid19, qui a exposé ses propres vulnérabilités, notamment ses déficiences en infrastructures sanitaires, en plus de propulser la précarité de sa population, touchée de plein fouet par le virus et le chômage, la question ne se pose pas de savoir si cette élection est vitale ou non.
Aucun observateur digne de ce nom ne peut douter en effet que du résultat de ce scrutin dépend le début d’une réponse aux problématiques qui ont culbuté notre planète et hypothèquent jusqu’à sa survie.
Quand l’Amérique éternue, le monde s’enrhume, disait-on naguère. Aujourd’hui, on ne parle plus que d’un pays passé du statut d’hyper-puissance, voici trente ans, à celui de géant aux pieds d’argile, qui contemple, sous ses pas l’immensité des périls qui risquent d’accélérer sa déconfiture, ses Etats étant en butte avec le pouvoir fédéral, lequel est plongé dans une zone de turbulences susceptible d’engloutir le monde entier.
Les américains ont intérêt, le monde avec, à voter pour un sursaut salvateur. L’homme, qui n’est plus, pour longtemps, face à l’Empereur Xi et au Tsar Vladimir, .le plus puissant du monde, peut au moins profiter de ce moment électoral pour sauver l’honneur, la place, d’une nation qui, autrement, accélèrerait sa déchéance. Entre être une force d’attraction ou un repoussoir, l’alternative est sans appel. L’Amérique, aurait dit Roosevelt, a un rendez-vous aujourd’hui, avec le destin.
Son avenir, celui du monde avec, est tranchant.
Il sera tributaire du leader généreux, concerné par le sort de l’humanité, en internationaliste, qui l’engage au coeur du monde, ou de celui, réfractaire, qui la replie, en repoussoir, encore plus dans les rivages de l’isolationnisme.
Qui de Trump ou Biden a les faveurs des pronostics? Le reste du monde a déja choisi. La décision finale revient cependant à l’électeur américain, dans le secret de l’urne…

Adama Gaye*, Diplômé de US Foreign-Policy Making, School Of Public Policy, University Maryland, College Park, USA, est un exile au Caire où, opposant au régime liberticide de Macky Sall, il a choisi de vivre après sa capture par les forces illégales de sécurité et de justice du Sénégal.

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Transhumance Politique au Sénégal : Pape Alé Niang Dénonce une Plaie pour la Démocratie et l’Éthique

11 novembre 2024

Nominations et limogeages « mérités »: « Bravo au Président Diomaye et à son PM, d’avoir osé poser de tels actes »

26 avril 2024

Le flot des nouvelles: buzz et silences

18 janvier 2023

Modou Kara: Les casseroles tonneront! (Adama Gaye)

28 décembre 2022

Adama Gaye : Libérez Pape Alé Niang

8 novembre 2022

Adama Gaye : Pape Alé Niang: Mon soutien

7 novembre 2022
En direct
Bannière
Plus lus

Le secret de l’instruction ne concerne pas le journaliste.

29 octobre 2025499 Vues

El Malick Ndiaye après la déclaration de Sonko: « Fini la récréation. Pastef avance, l’Histoire s’écrit »

26 octobre 2025483 Vues

Le fugitif n’a pas droit au micro

29 octobre 2025289 Vues

Les 6 pêchers capitaux de Abdourahmane Diouf (par Marvel NDOYE)

27 octobre 2025270 Vues

Ousmane Sonko sur la gravité de l’endettement : “Ce n’est ni 100 % ni 115 %, mais 130 %” »

28 octobre 2025234 Vues

Quelle honte et quelle ingratitude

27 octobre 2025231 Vues

Sortie de Ousmane Sonko : Thierno Bocoum charge le Premier ministre et réclame sa démission

26 octobre 2025185 Vues

Arrêtez avec Madiambal loumou xam dafa beuri svp, respectez l’intelligence des sénégalais .

29 octobre 2025176 Vues

Marche de l’opposition: le préfet change l’itinéraire du FDR

30 octobre 2025154 Vues

A Abdourahmane, un docteur qui panse mal

28 octobre 2025149 Vues

Consommation électrique au Sénégal : Le ministre Birame S. Diop révèle « 252 nouveaux abonnés » dans l’administration

28 octobre 2025146 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

Audit de l’OACI : le Sénégal réalise un score record de 94,34 % en supervision de la sécurité aérienne

Par Dakar Matin31 octobre 202515 Vues

L’Organisation de l’Aviation civile internationale (OACI) a achevé ce vendredi 31 octobre 2025 un audit…

Ndeye Mariama Diop et Ndeye Khady Kristall Coumbassa : deux génies créatrices de la mascotte Ayo

31 octobre 2025

Marche du FDR : Samba Sy accuse le régime d’avoir « plongé le pays dans une crise multidimensionnelle »

31 octobre 2025

Vol et recel de plusieurs téléphones portables volés : le gang du «réseau» de la Patte d’Oie tombe

31 octobre 2025

La vérité sur la convocation d’avocats à la Dic

31 octobre 2025

JOJ Dakar 2026 : le Président Faye dévoile Ayo et allume la flamme de la mobilisation nationale

31 octobre 2025

Mascotte des JOJ 2026 : Ayo, le lion symbole du Sénégal et de l’Afrique

31 octobre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Audit de l’OACI : le Sénégal réalise un score record de 94,34 % en supervision de la sécurité aérienne

31 octobre 2025

Ndeye Mariama Diop et Ndeye Khady Kristall Coumbassa : deux génies créatrices de la mascotte Ayo

31 octobre 2025

Marche du FDR : Samba Sy accuse le régime d’avoir « plongé le pays dans une crise multidimensionnelle »

31 octobre 2025

Vol et recel de plusieurs téléphones portables volés : le gang du «réseau» de la Patte d’Oie tombe

31 octobre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 370 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 252 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 445 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 980 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel