Les maladresses de Pape Alé NIANG dans ses courts moments de liberté ne peuvent décemment autoriser le procureur de la République, Hamady Diouf à raconter des histoires sur notre confrère en prenant souvent des libertés avec la vérité. S’il est vrai que son comportement peut indisposer et mettre mal à l’aise beaucoup de gens, mais la corporation des journalistes reste déterminée à défendre les valeurs et principes du métier.
Le journalisme et la justice ont en commun certains fondamentaux. Ce sont entre autres les faits. Ils sont intangibles. Toute action judiciaire, toute information doit reposer sur des faits. Or, dans son communiqué, le procureur lui prête des intentions et des allégations. Il a écrit noir sur blanc les propos suivants :
« Les dernières sorties médiatiques de l’inculpé Pape Alé NIANG, telles qu’il ressort des audios et des vidéos joints à la procédure, caractérisent largement une violation des obligations prescrites notamment celles qui lui faisaient défense de communiquer sous aucune forme sur les faits, objets des poursuites, dans la perspective de garantir l’intégrité de la procédure et de prévenir efficacement la réitération des faits ».
Certainement, nous n’avons pas écouté et regardé les mêmes audios et vidéos. Le journaliste, de nouveau en captivité depuis mardi 20 décembre, n’a fait qu’une sortie. Il est établi – et de manière clairement incontestable – qu’il n’a nullement et aucunement évoqué la procédure ni les éléments du dossier le concernant. Pape Alé NIANG a dénoncé les conditions de son arrestation qui sont rocambolesques et inacceptables dans le contexte d’un État de droit qui poursuit un citoyen régulièrement domicilié à Dakar. Il est surtout revenu sur la situation des «détenus politiques» dont les sieurs Cheikh Oumar DIAGNE et Abdou Karim GUEYE qu’il a eu le loisir de rencontrer en prison.
Clairement et sur la base du principe de responsabilité qui guide son action, la Coordination des Associations de Presse (CAP) n’épouse pas cette sortie et la trouve inopportune. Cependant, monsieur le procureur de la République ne peut oublier un seul instant que Pape Alé NIANG est un citoyen sénégalais qui bénéficie toujours et jusqu’à preuve du contraire de la présomption d’innocence. A cet effet, rien ni personne ne l’empêche – conformément aux articles 8 et 10 de la Constitution – de jouir de sa liberté d’expression dans le respect des dispositions de l’article 127 du Code de procédure pénale. En l’espèce, les avocats et des juristes ont raison de dénoncer ce que le procureur qualifie allègrement et émotionnellement d’actes constitutifs de la violation des termes ou conditions du contrôle judiciaire.
S’agissant des posts de Pape Alé NIANG sur sa page Facebook concernant le Directeur de la police nationale, c’est une erreur. A l’intention de l’opinion publique nationale et internationale, la CAP révèle ici que c’est elle qui a demandé et obtenu la suppression de tous les posts. Pape Alé NIANG est disposé à s’amender parce que manifestement, il a eu tort et a porté atteinte à l’honorabilité d’une famille de citoyens sénégalais.
La CAP réfute, par ailleurs, l’analyse du chef de parquet qui tente d’écarter tout cas de force majeure, erreur ou négligence. C’est un commentaire gratuit et méchant qui prouve encore l’acharnement sur la personne de Pape Alé NIANG. Pourtant en lieu et place d’un mandat de dépôt, le procureur avait la possibilité d’assignation à « résidence avec surveillance électronique», ou d’une admonestation (faire une réprimande sévère, une remontrance solennelle), entre autres, comme un juge a eu à le faire récemment dans un dossier où l’inculpé aurait manifestement violé les conditions du contrôle judiciaire. Ces considérations sont compte non tenu des vices de forme dans la réquisition du parquet.
La Coordination des Associations de Presse (CAP) se veut encore une fois responsable. Elle a froidement analysé la situation actuelle et usé du langage de vérité à l’endroit de notre confrère. Elle est dans cette logique depuis le début de cette affaire. Elle est déterminée à engager toutes actions légales afin d’obtenir la libération de Pape Alé NIANG. Sa place n’est pas en prison.
La Coordination des Associations de Presse (CAP)
LIBERTÉ POUR PAPE ALÉ NIANG.
Salam.
Arrêtez vos conneries vous de la CAP !! L’arrestation de votre Ivrogne chronique Pape Alé Niang est une demande sociale !! Écoutez les sénégalais PARTOUT ! Tous sont indignés et choqués par sa dernière sortie mensongère, calomnieuse, dangereuse et criminelle contre le dg de la police et la famille du président ! Même vous vous les premiers à le condamner ouvertement sur tous les plateaux ! Donc respectez les sénégalais et demandez plutôt à votre Mandikat d’apporter les preuves de ses mensonges !! Il tente de déstabiliser nos institutions en appelant à la violence chaque jour, en manipulant les jeunes naïfs et en s’attaquant aux autorités de notre police et de notre gendarmerie sur injonction de son serigne Sonko Sodomiseur. Vous le savez vous TOUS de la CAP, mais vous ne l’avez jamais rappelé à l’ordre ni dénoncé ni condamné ! Donc laissez-le pourrir en prison à Sébikotane ! Force restera à la loi et il arrêtera définitivement de se saouler la gueule de vin et de bière ! C’est la première chose qu’il a fait quand il a été libéré, ivre bay kandang kandangui… Pape Alé Niang ne vous respecte même pas vous la CAP. Car dès sa libération, il est allé directement faire un Live nauséabond et irresponsable avec le pitoyable Mollah Morgan, ce drogué dépressif, vulgaire, pervers, lâche et poltron qui n’ose même pas revenir au Sénégal voir sa mère malade ! En plus vous sortez votre communiqué alors que certains d’entre vous sont en train de s’excuser et de s’agenouiller pitoyablement au ministère de la justice pour le faire libérer… Doo lène rouss sakh de défendre cet imbécile de vaurien !
Ce qui intéresse ce procureur c’est d’avoir réussi à faire capturer Pape Alé par son commando et l’enfermer en prison. Donc il fera tout son possible pour qu’il ne sorte jamais de prison jusqu’au départ de Maky de la présidence. Sauf si les jeunes du pays décident de le libérer par force. Tous ces arguments qu’avance ce prétendu procureur ne sont que des prétextes maladroit pour justifier l’inacceptable. Lui même il sait très bien que la façon dont il a fait kidnapper PAN est honteuse pour notre pays. C’est de la pure bassesse et je plains ses enfants lorsqu’ils seront adultes. Ils ne seront pas fiers de leur père comme le sont les descendant de Kéba Mbaye. Personne ne peut être fier d’avoir un père qui accepte d’exécuter les basses besogne uniquement pour du carriérisme en acceptant d’inculper un innocent tout en le sachant. On ne traite pas comme ça un citoyen sénégalais en l’enlevant en plein jour puis le mettre en prison comme si c’était un dangereux personnage qui préparait un assassinat contre le président de la république. Il aurait été plus civilisé d’envoyer un huissier ou un gendarme pour lui transmettre une convocation. C’est ce que prévoit la loi dans les pays civilisés. Je suis sûre que ni Diouf ni Wade n’auraient accepté ce type de procédé sous leur règne. Parce que ce sont de vrais président qui ont une haute idée de leur fonction et qui choisissaient de se placer au-dessus du lot et refusent de s’adonner à ces pratique honteuses sur un journalistes isolé dans la rue.