Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Crise au parti socialiste : les Sages tracent la voie d’une relance
  • « Rien absolument rien ne marche à Ziguinchor », le cri de cœur d’Alioune Tine
  • Waly Seck : « Trop c’est trop, je suspends mes activités musicales… »
  • Viabilité des finances publiques : Le président de la Commission de l’UEMOA félicite les efforts du Sénégal
  • Fitch dégrade la note de la France : les finances publiques sous pression
  • Mame Madior Boye et Aminata Touré brisent le plafond de verre
  • À Dakar, les cordonniers face à la précarité
  • Canal+ au Sénégal : Des tarifs qui grimpent, des abonnés en colère
  • Décès du Khalife de Darou Khoudouss : Ousmane Sonko témoigne de « sa relation profonde… » avec Serigne Ahmadou Makhtar Mbacké
  • Refus de mise en liberté provisoire : Les avocats de Farba Ngom interjettent appel
  • 𝐌𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝟖 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐠𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐊𝐚𝐨𝐥𝐚𝐜𝐤 𝐞𝐭 𝐊𝐚𝐟𝐟𝐫𝐢𝐧𝐞
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»Actualités»Société»Le secteur informel à la peine
Société

Le secteur informel à la peine

Par admin30 mars 2020Aucun commentaire14 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

C’est le crépuscule à Ngor, une commune du district ouest de la capitale sénégalaise. Dans les rues, les passants se dépêchent pour regagner leurs maisons avant 20 heures : le début du couvre-feu.

Le président de la République Macky Sall, pour tuer dans l’œuf un début d’épidémie due au Covid-19, a récemment décrété l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu sur toute l’étendue du territoire national.

Désormais, de 20 heures à 6 heures du matin, il est strictement interdit de circuler sauf dérogation. Les forces de défense et de sécurité se chargent tous les soirs de faire respecter cette mesure. Souvent à coups de matraque.

A Ngor, la vie nocturne s’arrête. Dans cette petite localité léboue (l’une des ethnies du pays), un silence de cathédrale remplace le vacarme habituel. Dans les ruelles étroites et parfois sombres, seuls les miaulements des chats violent le calme plat dans le 18ème arrondissement de Dakar.

Une situation qui plonge dans le désarroi de nombreuses personnes qui subvenaient à leurs besoins grâce aux activités nocturnes. Alpha Diallo est propriétaire d’une gargote installée non loin du terminus des bus Tata. Les pieds croisés, ce quinquagénaire est à bout.

« D’habitude, je vendais au minimum 180 sandwichs. Mais aujourd’hui, plus rien. Contrairement à d’autres, nous sommes très exposés ici. Et si l’on s’aventure à violer la loi, nous risquons gros », explique-t-il avec une mine déconfite. 

Reconnaissant la nécessité du couvre-feu pour endiguer la propagation de la maladie, ce polygame et père d’une dizaine d’enfants estime néanmoins que son application sur une longue durée serait lourde de conséquences.

« Prions tous pour que cette maladie disparaisse au plus vite. Autrement, beaucoup risquent de sombrer dans une pauvreté chronique », redoute Alpha.

Comme lui, Alsséni Diallo s’est confiné durant trois jours avant d’être obligé de reprendre le travail. Pour ce vendeur de brochettes à la plage, c’est une question de survie. « Si les grands commerçants et autres patrons se plaignent déjà des effets du coronavirus, qu’en sera-t-il pour nous qui peinons à gagner 5000 F CFA par jour ? », s’interroge-t-il. Son épouse, assise à côté, lui reproche immédiatement de ne pas avoir appliqué ses conseils : « Je t’avais dit de chercher un local. Tu m’as répondu que tu resteras à la plage jusqu’au jour où on t’y chassera. Et voilà où cela nous a conduit ».

S’adapter pour survivre

A ce jour, 142 cas de Covid-19 ont été déclarés positifs au Sénégal. S’inspirant de la Chine voire de l’Occident, le gouvernement pourrait durcir les restrictions si le bilan s’alourdit. Prenant les devants, certains restaurateurs ajustent leurs horaires pour s’en sortir. C’est le cas notamment d’Idrissa. Son restaurant, niché à quelques encablures de la deuxième mosquée du village, ne désemplit pas.

Il est bientôt 20h et tous les clients n’ont qu’une seule envie : récupérer leurs sandwichs pour rentrer à temps. Fortement recommandées par les autorités sanitaires, les mesures de distanciation sociales ne sont plus une priorité.

« Je n’ai même pas encore effectué la prière du crépuscule à cause des clients qui m’ont envahi », lance-t-il, tout en regardant le poêle servant à faire des omelettes. Submergé, Idy comme le surnomme les acheteurs, a bousculé ses habitudes : « Maintenant, je travaille à partir de 15 heures. Toute personne qui veut acheter peut venir. Et c’est le mieux que je puisse faire pour mes clients ».

Aux premières nuits du couvre-feu, de jeunes Ngorois ont montré de la défiance à l’égard des forces de l’ordre. Finalement, aucune âme qui vit n’ose plus sortir dès le déclenchement du couvre-feu.

« C’est bien. Cela nous permet d’écouler tôt nos mets et de partir nous reposer. Comme ça, on se réveille plus facilement pour honorer la prière de l’aube », fait savoir Abdourahmane, un autre gérant de gargote dans le village.

A Dakar, où de nombreuses familles joignent difficilement les deux bouts, la restauration rapide nocturne s’est développée de façon exponentielle. A moindre coût, des citoyens mangent à leurs faims en espérant des jours meilleurs.

Mais ce secteur n’est pas le seul à être affecté par le couvre-feu en vigueur depuis lundi dernier. Debout devant sa voiture clando, Babou Guèye, vêtu d’un grand boubou bleu assorti à un couvre-chef noir, attend d’éventuels passagers désirant se rendre dans la commune voisine de Ouakam.

Comme nombre de ses collègues, il s’est résolu à effectuer le trajet de jour. « Nous avions l’habitude de travailler le soir. Il m’arrivait de rouler parfois jusqu’à 1 heure voire 2 heure du matin. Mais tout cela est révolu. Nous sommes obligés de venir concurrencer les autres transporteurs en commun. Et ce n’est pas facile vu qu’ils ont une tarification moins chère », regrette le jeune homme.

Dans les boutiques de quartier, certains vendeurs développent des stratagèmes pour continuer leurs activités durant le couvre-feu. « Je ferme à 19h 45, mais je n’éteins pas les lampes de la boutique. Tout client qui veut acheter un produit frappe à la porte. Je lui vends et referme immédiatement. Ça nous permet d’éviter des nuits blanches sans remplir le tiroir d’argent », révèle, sous le couvert de l’anonymat, un jeune.

Pour atténuer les effets de la crise sanitaire sur l’économie nationale, le chef de l’Etat Macky Sall a mis en place le fonds Force Covid-19 qui sera doté d’une enveloppe de 1000 milliards F CFA. Si les ressources de ce fonds serviront, entre autres, à soutenir les entreprises, les ménages et la diaspora, il n’en demeure pas moins que le secteur informel aura besoin d’appui pour se remettre de cette grippe.

 

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
admin

Articles similaires

À Dakar, les cordonniers face à la précarité

13 septembre 2025

Visa accordé : Guy Marius Sagna se félicite d’une « bataille gagnée » contre l’ambassade de France

12 septembre 2025

Libération de Farba Ngom pour « raison médicale  » : Le juge oppose son véto.Il a demandé son transfert au Pavillon spécial.

12 septembre 2025

2,5 milliards FCFA d’arriérés : les avocats commis d’office se désengagent progressivement

12 septembre 2025

Mbour : Quarante jeunes Maliens condamnés avec sursis et sommés de quitter le Sénégal

12 septembre 2025

Boubacar Diallo, SG du collectif des concessionnaires du nettoiement: « Nous allons vers l’arrêt de la grève »

12 septembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Bon maintenant ça suffit cette campagne de manipulation. Par Dr Mamadou Mansour Diouf

11 septembre 20251 752 Vues

Le Collectif Rappel à l’Ordre s’oppose à la nomination de Me Bamba Cissé et saisit des instances internationales

12 septembre 2025781 Vues

Remaniement ministériel : trois ministres quittent le gouvernement

7 septembre 2025615 Vues

Remaniement ministériel : le message d’adieu d’Ousmane Diagne après son départ du ministère de la Justice

8 septembre 2025302 Vues

Réaménagement gouvernemental : l’APR dénonce une dérive autoritaire et un écran de fumée politique

8 septembre 2025259 Vues

Mac de Mbour : violents affrontements entre gardes pénitentiaires et prisonniers, trois détenus grièvement blessés

9 septembre 2025240 Vues

Lettre « Confidentielle » pour la liberation de Farba Ngom : Amsatou Sow Sidibé parle de « fuite » et menace

11 septembre 2025215 Vues

Parcelles Assainies : Daouda Traoré retrouvé sans vie dans une auberge, sa copine arrêtée

9 septembre 2025202 Vues

Surfacturations et détournements présumés : le dossier PRODAC s’emballe…

9 septembre 2025195 Vues

Secrétaire d’Etat et Porte-parole du gouvernement : Marie Rose Faye, de la diaspora à l’État

7 septembre 2025171 Vues

2,5 milliards FCFA d’arriérés : les avocats commis d’office se désengagent progressivement

12 septembre 2025169 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

Crise au parti socialiste : les Sages tracent la voie d’une relance

Par Dakar Matin13 septembre 20250 Vues

Dans un contexte de crise interne au Parti socialiste (PS), avec le dépôt d une…

« Rien absolument rien ne marche à Ziguinchor », le cri de cœur d’Alioune Tine

13 septembre 2025

Waly Seck : « Trop c’est trop, je suspends mes activités musicales… »

13 septembre 2025

Viabilité des finances publiques : Le président de la Commission de l’UEMOA félicite les efforts du Sénégal

13 septembre 2025

Fitch dégrade la note de la France : les finances publiques sous pression

13 septembre 2025

Mame Madior Boye et Aminata Touré brisent le plafond de verre

13 septembre 2025

À Dakar, les cordonniers face à la précarité

13 septembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Crise au parti socialiste : les Sages tracent la voie d’une relance

13 septembre 2025

« Rien absolument rien ne marche à Ziguinchor », le cri de cœur d’Alioune Tine

13 septembre 2025

Waly Seck : « Trop c’est trop, je suspends mes activités musicales… »

13 septembre 2025

Viabilité des finances publiques : Le président de la Commission de l’UEMOA félicite les efforts du Sénégal

13 septembre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 359 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 246 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 437 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 973 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel