Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Décès de l’ancien président nigérian Buhari
  • Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante
  • Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales
  • Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise
  • Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés
  • Touba: Le gouverneur de Diourbel annonce la suspension de tous les chantiers non conformes
  • Le Sénégal vers une nouvelle ère de financement avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures
  • Autosuffisance en carotte, pomme de terre et oignon : le gouvernement est sur la bonne voie (Dg Arm)
  • Haute Cour de justice : Ismaila Madior Fall auditionné, ce jeudi, ses avocats espèrent un non-lieu
  • Ousmane Sonko à Davos : « L’Afrique est l’espace de croissance du XXIe siècle »
  • Bassirou Diomaye Faye attendu en Espagne pour la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»Actualités»Economie»Entre Hott et Abdoulaye Daouda Diallo , le torchon brûle
Economie

Entre Hott et Abdoulaye Daouda Diallo , le torchon brûle

Par admin22 janvier 2020Aucun commentaire27 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

–Il ne se passe presque pas une semaine sans le voir parapher des conventions par-ci, des accords de financement par-là. Ainsi, en un laps de temps, l’ancien vice-président de la BAD, ancien DG du Fonsis, le nouveau ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, parvient certes à aider son gouvernement à trouver des financements, contribuant ainsi à creuser l’abcès que constitue l’endettement du Sénégal.
Décidément, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, ne semble nullement ébranlé par les multiples critiques relatives à l’endettement galopant du Sénégal. Pendant que nombre d’observateurs tirent la sonnette d’alarme, lui semble se livrer à une véritable course contre la montre, dans la signature d’accords de financement. A quel coût ? Pour combien de temps ? Les questions foisonnent, mais sont généralement sans réponse. Sur les différents supports de communication de ce département stratégique, l’on se borne souvent à annoncer des sommes mirobolantes promises à l’Etat du Sénégal par des bailleurs, loin d’être des enfants de chœur.
Hier, vers les coups de 20 h, c’est sur leur page Facebook que les amis d’Amadou Hott ont annoncé la toute nouvelle prouesse de leur mentor. Il s’agit d’un accord de 238 millions d’euros, soit plus de 154 milliards de francs CFA, pour le financement du stade olympique de Diamniadio, conclu avec Standard Chatered Bank. Selon le post, les travaux de ce nouveau joyau vont être lancés ce 20 février et vont durer 17 mois.
Même si l’opinion s’est toujours plainte du déficit criard en infrastructures sportives, il n’en demeure pas moins que les conditions peu transparentes, dans lesquelles le gouvernement engage le Sénégal, sont sujettes à moult suspicions. Une chose semble sûre : de l’avis de l’économiste Meïssa Babou, il y a de fortes chances pour que ce soit à un coût très onéreux. ‘’La situation dans laquelle se trouve le Sénégal, prévient-il, n’est pas du tout favorable. L’Etat peut continuer à signer, mais ça risque d’être extrêmement cher, car le Sénégal a déjà un endettement très élevé qui avoisine les 65 % de son produit intérieur brut. Encore une fois, un pays peut même s’endetter à 100 %. Le problème, avec le Sénégal, est qu’il ne dispose pas de suffisamment de ressources propres pour faire face à son endettement’’.
A en croire l’économiste, si le pays pouvait créer les ressources nécessaires au remboursement de sa dette, il n’y aurait pas eu de problème. Mais, argue-t-il, ‘’nous ne vivons que de taxes et n’avons pas les moyens pour faire face à cet endettement outrancier’’.
Mais pourquoi alors prêter à un pays qui peine à trouver assez de ressources pour payer ? Pour les gens du gouvernement, c’est là une des preuves palpables que le Sénégal a encore les moyens de sa politique d’endettement. En conséquence, toutes les contestations ne seraient que l’œuvre de personnes malintentionnées qui en voudraient au régime. Meïssa Babou voit au-delà. Il s’interroge : ‘’Je me demande si on n’est pas en train de prendre des engagements sur la base du pétrole qui va venir. Si c’est le cas, nous sommes en train de bazarder les ressources de ce pays qui devraient profiter aux générations actuelles et futures, non d’apurer une dette injustement contractée à travers des accords plus que léonins.’’ 
D’ores et déjà, il faut savoir, rappelle le Pr. Babou, que les banques et marchés financiers ne prêtent pas à des taux concessionnels. ‘’Généralement, ce sont les banques de développement ou certains pays qui font des prêts à des taux concessionnels. Avec les banques, c’est sûr que cela risque d’être encore plus cher’’.
D’ailleurs, dans sa politique d’endettement, le Sénégal sait aussi recourir auxdites banques de développement, comme la BAD, qui est un de ses partenaires privilégiés. Il n’y a pas longtemps, justement, Amadou Hott, toujours dans sa course à la signature des conventions, paraphait un autre accord avec cette institution régionale. Intitulé ‘’Accord d’appui budgétaire’’, ce financement portait sur 40,9 milliards de francs CFA et devait être orienté dans le financement du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et à l’efficacité des réformes stratégiques du Plan Sénégal émergent (PSE) phase 1. ‘’Ce programme est la première phase d’une série de trois opérations constituant un appui budgétaire programmatique qui couvre les exercices budgétaires de 2019, 2020 et 2021’’.

Conflit supposé avec son homologue des Finances
Dans la foulée, au mois de décembre dernier, Amadou Hott, devenu maitre dans l’art de signer des accords, concluait trois ‘’conventions de financement’’ avec les responsables du Fonds international pour le développement agricole (Fida), de l’Agence française de développement (AFD) et de l’ambassade du royaume d’Espagne au Sénégal. ‘’Avec le Fida, il s’agit du financement du Projet d’appui à l’insertion des jeunes agri-preneurs au Sénégal, dont le but est de promouvoir l’inclusion socioprofessionnelle des jeunes ruraux dans les exploitations familiales et les activités (…) créatrices de revenus et d’emplois décents et durables’’, informait le ministère.
Quant à l’accord de financement prévu avec l’AFD, il portait sur le financement d’une usine en construction à Keur Momar Sarr, dans la région de Louga. Cette usine, informait le ministère, va permettre d’‘’augmenter et de sécuriser les volumes d’eau potable dans la capitale sénégalaise et les nouvelles cités comme Diamniadio’’.
Le troisième accord de financement signé avec l’ambassade d’Espagne au Sénégal concernait le programme de coopération à mettre en œuvre par Madrid et Dakar, durant la période 2019-2023.
Loin de discuter de l’opportunité de ces contrats dont la pertinence de certains ne peut souffrir l’objet d’aucun doute, il s’agit surtout d’attirer l’attention sur la nécessité d’une plus grande transparence des conditions de signature.
Quoi qu’il en soit, malgré les nombreuses explications du gouvernement, les institutions de Bretton Woods, renseigne Meïssa Babou, surveillent de près l’endettement du Sénégal. ‘’C’est évident que le gouvernement ne peut plus prendre certaines mesures. Le FMI veille au grain. Ce qui a été à l’origine de certaines mesures d’austérité visant à appliquer la vérité des prix, à suspendre certaines subventions…’’, souligne le professeur.
 Aussi, faut-il le constater, l’ancien directeur général du Fonsis, ancien vice-président de la Banque africaine de développement n’a pas du tardé à prendre ses marques à la tête du ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération, qu’il occupe depuis avril 2019. Avec un grand renfort communicationnel, il est en train de marquer son territoire dans le gouvernement très complexe du président Sall. Ainsi, le néo ministre ne compte pas du tout jouer les seconds rôles dans le dispositif gouvernemental.
D’ailleurs, il y a quelques jours, le journal ‘’Walf Quotidien’’ révélait une violente passe d’armes entre lui et son devancier dans le gouvernement, Abdoulaye Daouda Diallo, qui était pourtant donné comme un des grands bénéficiaires du dernier remaniement. ‘’Pendant 30 minutes, informait ‘Walf’, les deux hommes se sont disputés devant le président de la République, en Conseil des ministres, à propos de l’attribution de compétences et de prérogatives, depuis l’éclatement du ministère de l’Économie, des Finances et du Plan en deux entités’’.
Selon le journal, MM. Hott et Diallo réclamaient chacun la gestion du pilotage des opérations de levée de fonds comme les Eurobonds.
Par ailleurs, indique encore le canard de Khar Yalla, Hott conteste que Diallo siège au niveau du Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM). Une fonction qui devrait lui revenir, rapportait le journal.MOR AMAR

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
admin

Articles similaires

Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise

27 juin 2025

Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés

26 juin 2025

Le Sénégal vers une nouvelle ère de financement avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures

26 juin 2025

Autosuffisance en carotte, pomme de terre et oignon : le gouvernement est sur la bonne voie (Dg Arm)

26 juin 2025

Ousmane Sonko à Davos : « L’Afrique est l’espace de croissance du XXIe siècle »

26 juin 2025

Bassirou Diomaye Faye attendu en Espagne pour la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement

26 juin 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 202527 Vues

Décès de l’ancien président nigérian Buhari

13 juillet 202525 Vues

Le Sénégal vers une nouvelle ère de financement avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures

26 juin 202511 Vues

Bassirou Diomaye Faye attendu en Espagne pour la 4ᵉ Conférence internationale sur le financement du développement

26 juin 20259 Vues

Autosuffisance en carotte, pomme de terre et oignon : le gouvernement est sur la bonne voie (Dg Arm)

26 juin 20258 Vues

Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales

27 juin 20257 Vues

Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés

26 juin 20255 Vues

Haute Cour de justice : Ismaila Madior Fall auditionné, ce jeudi, ses avocats espèrent un non-lieu

26 juin 20255 Vues

Conseil des ministres : les 5 points à retenir

25 juin 20255 Vues

Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise

27 juin 20254 Vues

Le Sénégal à l’Exposition Universelle Osaka 2025 : Une Vitrine d’Opportunités et d’Innovation

25 mars 20254 Vues
Ne ratez pas!
International

Décès de l’ancien président nigérian Buhari

Par Dakar Matin13 juillet 202525 Vues

L’ancien président nigérian Muhammadu Buhari est décédé à l’âge de 82 ans dans une clinique…

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 2025

Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales

27 juin 2025

Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise

27 juin 2025

Les travaux de l’autoroute Praia-Dakar-Abidjan bientôt lancés

26 juin 2025

Touba: Le gouverneur de Diourbel annonce la suspension de tous les chantiers non conformes

26 juin 2025

Le Sénégal vers une nouvelle ère de financement avec la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures

26 juin 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Décès de l’ancien président nigérian Buhari

13 juillet 2025

Nouveau règlement intérieur : vers une Assemblée nationale plus transparente et performante

27 juin 2025

Guerre Iran- Israel : Analyse d’ Alioune Aboutalib Lô, Dr en Relations internationales

27 juin 2025

Xi Jinping reçoit Ousmane Sonko : un nouveau cap pour la coopération sino-sénégalaise

27 juin 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 346 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 245 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 437 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 963 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.