La danse c’est la Salsa. Les victimes sont désormais dans l’opposition. L’inverse s’est réalisé, voir du real politika depuis l’ascension au pouvoir d’un tandem réactif et dynamique : un duo d’enfer face à deux oppositions à savoir l’occident et l’homme noir encagoulé . Que ça ne déplaise. La vérité est de là !
Le Sénégal est sous l’ère des patriotes. Qui ignore la situation actuelle qui s’est présentée à nous tous ? Un Sénegal nouveau. Oui ! Malgré l’existence d’un système qui persiste à sa manière. Malgré l’engagement et la détermination, le système qui est dans la nouvelle opposition est toujours l’homme noir qui obéit par intérêt à l’homme blanc, jusqu’en sacrifiant son propre pays. Unissons nos forces et accompagnons les tenants du pouvoir dans leur quête pour un Sénegal meilleur !
A vrai dire, il ne s’agit aucunement de faire confiance à ceux qui ne croyaient pas à un changement systématique, à ceux qui obéissaient autrement en ignorant l’existence d’un Tout puissant. Déjà ils ne parlaient que pour leur propre intérêt, pour des miettes entre autres : l’ opposition avait tort et Dieu a décidé autrement.
Oui, des réformes sont en cours. Tout semble être le contraire depuis ce jour où le Roi de l’ Alliance pour la République a cédé face à la pression.
Certainement il y’a des critiques objectives au sein de cette même opposition. Ce sont les propositions faites par certains. D’un côté, la raison l’emporte. Et, de l’autre côté, dénoncer est juste une obligation. Même si les choses se sont entre-temps compliquées pour ceux qui abusaient de façon indigne de l’argent du contribuable.
Voilà le fruit des retombées des rapports et les conséquences qui s’en suivent avec des mandats de dépôts, des dossiers en instructions, des cautionnements. Disons que la peur a changé de camp.
En tout cas, la maison d’arrêt et de Correction de Reubeuss semble être le lieux idéal pour passer de bonnes vacances entre amis et collègues de partis. Alors la justice s’applique avec rigueur.
Qui aurait cru tous ces millards versés ou récupérés par les nouveaux gouvernants ? Au moment où le COVID- 19 était un business quasiment parfait pour des fils de ministres qui ont injustement bénéficié des marchés de masques ou de gels. Vraiment, le Sénégal a traversé des moments sombres.
Également ils disent: « la bataille n’est pas perdue d’avance ». Néanmoins, ils parlent et engagent même des pourparlers qui malheureusement sont tombés dans leur propre piège : de l’histoire des fameux chroniqueurs sans spécialisation ni aucune qualification dans des domaines bien définis, malgré il suffit juste d’être expert en tout et de rien : le Sénégal des intellectuels nouveaux. Tik Tok fait l’affaire.
Et, le couple validé en terre Ouest- africaine !
Un nouveau vent souffle dans le pays, celui de la liberté et du renouveau. En quelques sorte, la rupture s’est annoncée autrement et les promesses donnent toujours espoir à cette jeunesse révoltée étant conscients des enjeux et défis auxquels l’Afrique doit faire face afin d’assurer sa souveraineté politique économique, et culturelle. Donc le premier ministre, Ousmane Sonko en déplacement dans la sous-région : des promesses de campagnes respectées.
Ce rêve pour une union « sincère » du continent va t’elle se réalisée ? Le constat est que le Premier Ministre sénégalais a déjà bien choisie ses alliés. Alors le colonisateur va sourire avec mépris et rancœur tout en espérant de jouer un double rôle. On nous parle de terrorisme quelques part, étant des menaces tout en ignorant la maturité de cette jeunesse qui s’est déjà engagée dans la voix de la raison et de la vérité.
Pour rappel, faire face à un régime sanguinaire, prêt à obéir au maître blanc n’était pas facile. Si ce n’était que le courage qui l’emportait au détriment du désespoir. Alors le combat est maintenant ailleurs, les principaux adversaires de la République sont la corruption, l’enrichissement illicite, la haute trahison entre autres délits et crimes financiers ou quelques soit la nature.
Que les nouveaux gouvernants sachent que le peuple écoute et entend. Jusqu’ici le soutien est immense.
Matar CISSÉ, journaliste.