Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Saisi des biens de Farba NGOM et Tahirou SARR : la chambre d’accusation confirme la décision du juge d’instruction
  • Université, Isep, métiers d’avenir : Universalon s’ouvre au public au Cices ce 13 juin
  • Conseil des ministres : les 6 points à retenir
  • Visite du Président dans la vallée du fleuve : Une occasion historique pour constater la spoliation foncière par les entreprises étrangères
  • Le Sénégal signe le traité BBNJ pour la protection de la haute mer
  • Tournée économique : le chef de l’Etat attendu à Saint-Louis ce jeudi
  • De la dépigmentation au BBL : l’éternelle insatisfaction de la femme… ou le déni de l’œuvre divine ?
  • Woodside face au fisc sénégalais : 41 milliards de redressement en jeu
  • Premier pays africain à battre l’Angleterre, le Sénégal s’offre un succès de prestige
  • L’Afrique du Sud lance un « dialogue national » pour un meilleur avenir
  • Bientôt le logo « Sunu » dans toutes les agences Bicis
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»De la première alternance à la fin du système
A la Une

De la première alternance à la fin du système

Par Dakar Matin18 mars 2024Aucun commentaire852 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Habituellement, l’élection présidentielle sénégalaise se tient le dernier dimanche du mois de février de la dernière année du mandat en cours. Cette année, elle va finalement se tenir avec quatre semaines de retard, après moult rebondissements liés à la volonté farouche du président sortant de différer la tenue du scrutin. Cela traduit-il une peur panique face au crépuscule du système d’oppression néocolonial déjà malmené dans les pays frères voisins ?

Si cette volonté de report injustifié a suscité un immense tollé au niveau international, elle a buté sur une désapprobation massive dans notre pays, même si elle n’a finalement été considérée que comme la goutte d’eau qui a fait déborder le vase des violations itératives des normes et principes démocratiques.

Pourtant, les Assises nationales de 2008-2009, dans un remarquable exercice de prospective politique aux conclusions desquelles, le président Macky Sall avait fini par – ou fait semblant de –  souscrire, avaient indiqué, entre autres pistes de solution, la refondation institutionnelle, l’émergence citoyenne et l’obtention / parachèvement de nos souverainetés politique, économique et monétaire.

Paradoxalement, depuis le début de la deuxième alternance, une lourde chape de plomb s’est abattue sur notre pays instaurant un autoritarisme pesant sur la vie publique en général et la scène politique, en particulier, tentant de faire tourner la roue de l’Histoire à l’envers et de nous ramener à l’ère de la glaciation senghorienne (voire à celle de la sujétion coloniale).

On en est ainsi arrivé à un stade où des mesures antidémocratiques extrêmes ont eu droit de cité. Il s’agit, notamment de l’interdiction pour les partis politiques de l’opposition d’accéder à leurs sièges pour y tenir leurs réunions ordinaires, de la dissuasion de manifestations par des rafles systématiques de passants dans la rue, d’arrestations arbitraires de supposés militants de l’opposition dans leurs domiciles, de la dissolution du Pastef, 60 ans après celle du PAI….

Si cette stratégie d’asservissement du citoyen a pu prospérer, c’est parce que le régime du Benno-APR a procédé à une instrumentalisation des institutions et à une criminalisation de l’activité politique, avec comme point culminant, la cabale contre le leader du Pastef identifié comme un des principaux obstacles à la perpétuation du système néocolonial. Des lois ont été perverties, de telle manière que les infractions relatives au terrorisme ont été rendues vagues et floues, pour en élargir l’acception, notamment l’article 279-1, assimilant à des actes terroristes, les violences ou voies de fait commises contre les personnes et des destructions ou dégradations commises lors des rassemblements. Il y  a aussi eu les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication. Cette législation liberticide sera corsée, au lendemain des émeutes ayant trait à l’affaire Ousmane Sonko – Adji Sarr. Au vu de ces rappels, on appréhende mieux cette obsession du pouvoir apériste à susciter et à entretenir une atmosphère de tension avec une interdiction systématique des manifestations doublée d’un déploiement massif et irréfléchi des forces de l’ordre suivi d’usage abusif de la force. C’est par ces prétextes et provocations, qu’on a embastillé, sans aucune enquête digne de ce nom, des milliers de jeunes gens présumés innocents, sans désigner un quelconque coupable pour tous ces crimes apparentés à des actes terroristes.

Force est de reconnaître, que face à cette réduction sans précédent des espaces civiques, les capacités de revendication, de protestation et d’indignation ont également diminué, avec une propension de larges secteurs de la société civile et de la presse à jouer à l’équilibrisme, se tenant à équidistance entre le bourreau et la victime. C’est donc dans une indifférence quasi-générale, que le régime du Benno-APR a reconduit, comme en 2019, le système inique du parrainage citoyen ainsi que l’éviction judiciaire de concurrents politiques et dénaturé notre processus électoral.

Adossé aux appareils sécuritaire et judiciaire et brandissant l’épouvantail d’un prétendu terrorisme salafiste, le président Macky Sall et les pontes du Benno-APR ont cru pouvoir prendre des raccourcis et s’exonérer de leurs tâches politiques dans un pays aux solides traditions démocratiques.

C’est ce qui explique cette monumentale bévue politique consistant à vouloir prolonger indûment un mandat arrivé à terme, sanctionnée par deux désaveux cinglants du juge électoral suprême qu’est le conseil constitutionnel. On assiste, depuis lors, à un repli désordonné de la coaltion Benno-APR, dont le patron s’est mué en « chantre de la réconciliation nationale », initiateur d’une « généreuse amnistie » votée le 6 mars 2024, avec une célérité, qui interroge sur l’unilatéralité du mode de prise de décision au plus haut sommet de l’Etat, qu’une certaine gauche fait semblant de ne découvrir que maintenant.

En réalité, le président actuel, écarté bien malgré lui, des prochaines joutes électorales par la limitation des mandats et échaudé par les exemples mauritanien et angolais, est en train d’assurer ses arrières. Mais il feint d’ignorer, qu’en garantissant l’impunité à ses collaborateurs zélés, surtout ceux coupables de graves et multiples violations des droits humains, il commet un affront à l’endroit des familles des victimes.

Électoralement et sociologiquement minoritaire, le Benno-APR, son candidat milliardaire et leurs affidés libéraux, socio-démocrates et ex-communistes ne sont plus en mesure de s’opposer à la profonde aspiration populaire au changement et à l’alternative politique tant attendue.

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Saisi des biens de Farba NGOM et Tahirou SARR : la chambre d’accusation confirme la décision du juge d’instruction

13 juin 2025

Université, Isep, métiers d’avenir : Universalon s’ouvre au public au Cices ce 13 juin

13 juin 2025

Conseil des ministres : les 6 points à retenir

12 juin 2025

Visite du Président dans la vallée du fleuve : Une occasion historique pour constater la spoliation foncière par les entreprises étrangères

11 juin 2025

Le Sénégal signe le traité BBNJ pour la protection de la haute mer

11 juin 2025

Tournée économique : le chef de l’Etat attendu à Saint-Louis ce jeudi

11 juin 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Saisi des biens de Farba NGOM et Tahirou SARR : la chambre d’accusation confirme la décision du juge d’instruction

13 juin 2025384 Vues

Chine: les raisons du déplacement du Premier ministre Ousmane Sonko

10 juin 2025349 Vues

Bientôt le logo « Sunu » dans toutes les agences Bicis

11 juin 2025320 Vues

De la dépigmentation au BBL : l’éternelle insatisfaction de la femme… ou le déni de l’œuvre divine ?

11 juin 2025183 Vues

Juliette John, ambassadrice du Royaune-Uni: « Nos investissements au Sénégal soutiennent la Vision Sénégal 2050 »

10 juin 2025155 Vues

La Grande-Bretagne ouvre une Chambre de commerce à Dakar

10 juin 2025154 Vues

Conseil des ministres : les 6 points à retenir

12 juin 2025122 Vues

Woodside face au fisc sénégalais : 41 milliards de redressement en jeu

11 juin 2025108 Vues

Visite du Président dans la vallée du fleuve : Une occasion historique pour constater la spoliation foncière par les entreprises étrangères

11 juin 202593 Vues

Le Sénégal signe le traité BBNJ pour la protection de la haute mer

11 juin 202580 Vues

Tournée économique : le chef de l’Etat attendu à Saint-Louis ce jeudi

11 juin 202577 Vues
Ne ratez pas!
Politique

Saisi des biens de Farba NGOM et Tahirou SARR : la chambre d’accusation confirme la décision du juge d’instruction

Par Dakar Matin13 juin 2025384 Vues

Le juge d’instruction du Pool judiciaire financier avait demandé la saisie de tous les biens…

Université, Isep, métiers d’avenir : Universalon s’ouvre au public au Cices ce 13 juin

13 juin 2025

Conseil des ministres : les 6 points à retenir

12 juin 2025

Visite du Président dans la vallée du fleuve : Une occasion historique pour constater la spoliation foncière par les entreprises étrangères

11 juin 2025

Le Sénégal signe le traité BBNJ pour la protection de la haute mer

11 juin 2025

Tournée économique : le chef de l’Etat attendu à Saint-Louis ce jeudi

11 juin 2025

De la dépigmentation au BBL : l’éternelle insatisfaction de la femme… ou le déni de l’œuvre divine ?

11 juin 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Saisi des biens de Farba NGOM et Tahirou SARR : la chambre d’accusation confirme la décision du juge d’instruction

13 juin 2025

Université, Isep, métiers d’avenir : Universalon s’ouvre au public au Cices ce 13 juin

13 juin 2025

Conseil des ministres : les 6 points à retenir

12 juin 2025

Visite du Président dans la vallée du fleuve : Une occasion historique pour constater la spoliation foncière par les entreprises étrangères

11 juin 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 339 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 237 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 433 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 960 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.