Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Levée du gel des importations d’oignons : l’Etat anticipe pour stabiliser le marché intérieur
  • Finances publiques : Les recettes fiscales progressent, mais les dépenses de l’État s’alourdissent
  • Guy Marius Sagna : « j’ai suivi avec beaucoup d’amusement la marche pour la libération de voleurs de deniers publics et d’insulteurs »
  • Bruno Diatta : « Je suis une tombe, je vois tout et ne dis rien »
  • Touché par les inondations: Le Collège d’enseignement moyen technique de Diourbel inaccessible
  • Rapport Centif : plusieurs arrestations dans un vaste dossier de blanchiment
  • 80ᵉ Assemblée générale de l’ONU : Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar ce dimanche pour New York
  • Ville de Dakar: Les douze travaux du maire Abass Fall
  • 6 conseils à celui qui a tout perdu, Barth. (par Marvel Ndoye)
  • Stade municipal de Grand-Yoff : 206,5 millions FCfa évaporés, une tribune fantôme et un scandale qui secoue la ville
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»De la glaciation Senghorienne au putsch Anti-Pastef
A la Une

De la glaciation Senghorienne au putsch Anti-Pastef

Par Dakar Matin26 août 2023Aucun commentaire1 708 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Macky Sall a entrepris la destruction systématique de nos fondamentaux démocratiques. Cela nous vaut l’avènement d’un Etat qui taxe les opposants d’être des terroristes, confond liberté d’expression à des appels à l’insurrection…etc.

« Tous les grands évènements et personnages de l’histoire du monde se produisent pour ainsi dire deux fois…, la première fois comme une grande tragédie, la seconde fois comme une farce sordide … » Karl Marx (Le Dix-huit Brumaire de Louis Bonaparte).

L’histoire retiendra que l’espoir suscité par la deuxième alternance survenue en mars 2012 s’est mué en un affreux cauchemar, dont le peuple sénégalais peine à se réveiller.

Personne n’aurait pu imaginer qu’au 21ième siècle, le peuple sénégalais devrait encore se battre pour le respect des normes minimales de la démocratie représentative bourgeoise, décriées un peu partout et qui sont loin de satisfaire aux exigences de respect des droits et libertés pour tous, de justice sociale et de répartition équitable des ressources nationales.

Et pourtant, la bataille fut longue depuis la dictature du Parti-Etat senghorien jusqu’à la première alternance de 2000, puis la deuxième de 2012.

Soixante-trois ans après notre accession à l’indépendance, on en est presque revenu au modèle de pensée unique initiée par les pères fondateurs en complicité avec leurs mentors de la Françafrique, qui n’étaient pas loin de penser, que les peuples africains n’étaient pas encore outillés pour gérer ni une souveraineté pleine et entière, encore moins une démocratie multipartisane.

Il s’agissait pour les ténors de la Françafrique de veiller jalousement, par divers subterfuges, à la préservation de leurs intérêts égoïstes d’ancienne métropole, ce qui passait par la neutralisation de toutes les forces sociales et politiques prônant une indépendance véritable. Cet état de fait allait se traduire au Sénégal, lors des municipales de 1960, par la dissolution d’un parti, comme le PAI, qui dès sa création, le 15 septembre 1957, avait clairement affiché son option anti-impérialiste.

Cela lui valut d’être diabolisé à souhait et d’être présenté, à l’instar de toutes les organisations similaires, à travers le continent, comme un nid d’agents patentés de l’Internationale communiste, péché capital à cette époque de guerre froide.

On ne peut manquer de faire le rapprochement entre ce parti-Etat unifié au service de la bourgeoisie bureaucratique et des puissances impérialistes et la Coalition Benno Bokk Yakaar, en voie d’implosion, où un unanimisme grégaire, a jusque-là prévalu.

Cette stratégie de « l’épouvantail communiste » doublée d’une répression féroce (similaire en tous points à la campagne anti-Pastef en cours), a pu réussir, pendant un certain temps, à favoriser la stratégie de fusion-absorption par l’UPS de certains partis réformistes et à empêcher la mise en place de larges alliances politiques pour aller vers des conquêtes démocratiques et le parachèvement de notre souveraineté nationale.

Mais, dès 1967, lors de sa conférence rectificative, le PAI s’engageait résolument, malgré la persécution et la stigmatisation dont il faisait l’objet, à œuvrer pour l’unité des forces patriotiques et démocratiques. Une année après, survint la grave crise sociopolitique de mai 1968, qui donna le signal d’entrée dans un nouveau cycle de gouvernance moins directe, plus médiate, caractérisée par la nomination d’un Premier ministre. Par ailleurs, le poète-président fut contraint de lâcher du lest devant la montée des luttes syndicales et populaires portées essentiellement par certains pans de la classe ouvrière, mais surtout les mouvements enseignant, étudiant et élève. 

Parallèlement se firent jour, avec acuité, les problématiques du pluralisme politique et de l’autonomisation syndicale. C’est ainsi qu’on peut prendre comme évènement-repère, la pétition publiée en juin 1977, signée par des centaines d’intellectuels sénégalais, réclamant le retour à un pluralisme véritable, y compris la reconnaissance du Rassemblement National Démocratique du Professeur Cheikh Anta Diop.

Pour leur barrer la route, sans compromettre ses démarches pour intégrer l’Internationale socialiste, le régime UPS-PS fit alors modifier la Constitution par son Assemblée nationale monocolore de l’époque, en adoptant la loi des trois courants, (qui nous fait penser à la triade Benno – Wallu – Taxawu). L’Union progressiste sénégalaise se rebaptisa « parti socialiste », tout en s’accaparant du courant « socialiste démocratique ». Elle allait imposer l’étiquette « libéral-démocratique » à Me Abdoulaye Wade, qui se réclamait pourtant du travaillisme. Quant au courant « communiste », il fut décliné, de manière ferme par Cheikh Anta Diop, non seulement, parce que tous les membres de son parti, à commencer par lui-même n’étaient marxistes, mais aussi et surtout parce que leur ambition était plutôt de fédérer les divers courants de pensée, comme l’indique le nom de leur formation politique (Rassemblement). Le président Senghor décida, alors de confier le label communiste à l’ancien secrétaire général du PAI, pourtant suspendu des instances de son parti, depuis la conférence rectificative de 1967, mais que le pouvoir néocolonial cherchait à remettre en selle, au détriment de sa direction légitime incarnée par Seydou Cissokho.

Il s’en suivit alors des années de combats exaltants pour les libertés démocratiques, dans lesquels, d’autres partis comme AJ/MRDN, la LD/MPT et toutes les composantes ce qu’il était alors convenu d’appeler mouvement national démocratique jouèrent aussi un grand rôle et qui aboutiront au départ anticipé de Senghor et à sa dévolution illégale du pouvoir à son dauphin, Abdou Diouf, par la grâce de l’article 35 honni.

Ce dernier fut contraint, pour asseoir une légitimité contestée aussi bien par l’opposition que certains de ses propres camarades de parti, d’instaurer le multipartisme intégral et de tenter d’amadouer les secteurs les plus contestataires, notamment les enseignants et les étudiants, avec l’organisation des Etats Généraux de l’Education et de la Formation et de la concertation nationale sur l’Enseignement Supérieur.

Mais ce fut bientôt le désenchantement, non seulement à cause de la poursuite de la culture de fraude électorale, datant du bon vieux temps du Parti unique mais aussi en raison des conséquences sociales catastrophiques des plans d’ajustement structurel des officines financières impérialistes (FMI, BM).

Les luttes menées par le mouvement national démocratique aboutirent à plusieurs victoires sur les questions des libertés et de fiabilisation progressive du processus électoral (code consensuel de 1992), permettant la survenue de la première alternance en mars 2000.

Le refus du parti démocratique sénégalais et surtout de son leader historique d’opérer les ruptures nécessaires, le fait de privilégier la continuité des grandes orientations néfastes mises en œuvre par les socialistes, dont la plupart l’avaient d’ailleurs rejoint, montraient à l’évidence que son seul souci était d’être calife à la place du calife et de faire de son fils un calife.

Son successeur Macky Sall, quant à lui, enivré sans doute par le nouveau statut de pays pétrolier et gazier de notre pays et bénéficiant, très certainement, de l’expertise de certains autocrates d’Afrique centrale et de barbouzes sionistes, il a entrepris la destruction systématique de nos fondamentaux démocratiques.

Cela nous vaut l’avènement d’un Etat qui, non content de terroriser ses citoyens, taxe tous les opposants véritables d’être des terroristes, assimile toutes les manifestations publiques pacifiques à des troubles à l’ordre public, confond liberté d’expression à des appels à l’insurrection…etc.

Faute d’avoir respecté les engagements tenus devant le peuple des Assises en vue de mettre en œuvre les orientations majeures retenues dans la Charte de gouvernance démocratique, le président Macky Sall a fini par infliger une régression majeure à notre système démocratique, dont l’exemple le plus emblématique se trouve être le récent arrêté de dissolution du Pastef.

Le Sénégal se trouve donc, bien loin des enjeux dérisoires de la bataille effrénée pour la station tant convoitée d’hyper-président, dans un État d’urgence démocratique, que l’opposition dans son ensemble, au-delà de ses divergences tactiques doit lever, pour nous épargner la nuit noire du fascisme rampant.

PAR NOXOR TINE

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Levée du gel des importations d’oignons : l’Etat anticipe pour stabiliser le marché intérieur

21 septembre 2025

Finances publiques : Les recettes fiscales progressent, mais les dépenses de l’État s’alourdissent

21 septembre 2025

Guy Marius Sagna : « j’ai suivi avec beaucoup d’amusement la marche pour la libération de voleurs de deniers publics et d’insulteurs »

21 septembre 2025

Bruno Diatta : « Je suis une tombe, je vois tout et ne dis rien »

21 septembre 2025

Touché par les inondations: Le Collège d’enseignement moyen technique de Diourbel inaccessible

21 septembre 2025

Rapport Centif : plusieurs arrestations dans un vaste dossier de blanchiment

21 septembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Rapport Centif : voici les montants perçus par Wally Seck et Cie

19 septembre 20256 214 Vues

Logements sociaux : devenir propriétaire avec des mensualités dès 70 000 FCFA, annonce du DG de la SN HLM

15 septembre 20251 128 Vues

Scandale financier au ministère du Numérique : deux hautes responsables arrêtées, l’ancien ministre Me Moussa Bocar Thiam cité

17 septembre 2025301 Vues

Rapport de la Centif impliquant Wally et Cie : le gérant de ets Saliou Sylla arrêté

18 septembre 2025233 Vues

Pool judiciaire financier (Pjf) : Amy Samaké et la Dage du ministère des Télécommunications arrêtées

17 septembre 2025199 Vues

Marché de voirie du PTN : l’audition de l’ex-Dg de « Sénégal Connect Park » Bassirou Abdoul Ba enfonce Me Moussa Bocar Thiam

18 septembre 2025166 Vues

Réduction du train de vie de l’État : entre annonces grandioses et lenteurs croissantes dans la concrétisation !

19 septembre 2025154 Vues

Birame Souleye Diop révèle : « plus de 200 sites d’hydrocarbures sont clandestins »

17 septembre 2025131 Vues

Justice et musique : les conseils de Me Patrick Kabou à Waly Seck

16 septembre 2025119 Vues

Le Sénégal lance un appel public à l’épargne de 300 milliards de francs CFA pour financer son développement

18 septembre 2025111 Vues

Extrême rigueur dans les ministères : Sonko annonce des audits réguliers des corps de contrôle

19 septembre 202595 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

Levée du gel des importations d’oignons : l’Etat anticipe pour stabiliser le marché intérieur

Par Dakar Matin21 septembre 20250 Vues

Le Ministère de l’Industrie et du Commerce a officiellement annoncé la levée du gel des…

Finances publiques : Les recettes fiscales progressent, mais les dépenses de l’État s’alourdissent

21 septembre 2025

Guy Marius Sagna : « j’ai suivi avec beaucoup d’amusement la marche pour la libération de voleurs de deniers publics et d’insulteurs »

21 septembre 2025

Bruno Diatta : « Je suis une tombe, je vois tout et ne dis rien »

21 septembre 2025

Touché par les inondations: Le Collège d’enseignement moyen technique de Diourbel inaccessible

21 septembre 2025

Rapport Centif : plusieurs arrestations dans un vaste dossier de blanchiment

21 septembre 2025

80ᵉ Assemblée générale de l’ONU : Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar ce dimanche pour New York

21 septembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Levée du gel des importations d’oignons : l’Etat anticipe pour stabiliser le marché intérieur

21 septembre 2025

Finances publiques : Les recettes fiscales progressent, mais les dépenses de l’État s’alourdissent

21 septembre 2025

Guy Marius Sagna : « j’ai suivi avec beaucoup d’amusement la marche pour la libération de voleurs de deniers publics et d’insulteurs »

21 septembre 2025

Bruno Diatta : « Je suis une tombe, je vois tout et ne dis rien »

21 septembre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 362 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 251 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 438 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 975 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel