Alors que certains pays européens ont suspendu ces derniers jours, par mesure de précaution, l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca, l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a estimé, vendredi, qu’il n’y a « pas de raison d’arrêter à administrer ce sérum ».
Pour l’agence sanitaire de l’Onu, « les avantages du vaccin d’AstraZeneca l’emportent sur les données négatives le concernant et il est donc recommandé, à ce stade, de continuer à l’utiliser ». « Oui nous devrions continuer à utiliser le vaccin d’AstraZeneca (…) et il n’y a pas de raison de ne pas l’utiliser », a déclaré Margaret Harris, une porte-parole de l’Oms lors d’un point de presse de l’Onu vendredi à Genève. Mme Harris a souligné que le Danemark, l’Islande et la Norvège ont décidé de suspendre l’utilisation du vaccin d’AstraZeneca par mesure de précaution. En outre, ils ont interrompu l’utilisation de lots de vaccins distincts, a poursuivi la porte-parole de l’Oms.
Des caillots sanguins chez des personnes vaccinées.
Selon les médias, après ces trois pays nordiques, la Bulgarie et la Thaïlande ont annoncé à leur tour ce vendredi qu’elles arrêtaient d’administrer le vaccin développé par le groupe pharmaceutique anglo-suédois. La décision a été prise après avoir constaté des troubles de la coagulation parmi des personnes vaccinées. La commission d’évaluation des risques de l’Agence européenne des médicaments estime que les avantages du vaccin l’emportent toujours sur les risques et que le vaccin devrait être utilisé parallèlement à l’enquête sur la cause de la thrombose, a toutefois précisé Mme Harris.
De son côté, le comité consultatif de l’Oms sur la sécurité des vaccins étudie les signaux et fera le point ultérieurement, a ajouté la porte-parole. En attendant, l’Oms souligne que la cause et l’effet des cas de thrombose sont actuellement étudiés avec soin, car l’agence ne sait pas encore si une telle réaction était prévisible et comment elle est liée à ce vaccin en particulier. A ce stade, l’Oms estime qu’aucun lien de causalité n’avait été établi entre le vaccin et les cas de thrombose évoqués. « Il est très important de comprendre que, oui, nous devrions continuer à utiliser le vaccin AstraZeneca. Tout ce que nous examinons est ce que nous examinons toujours », a-t-elle déclaré, relevant que « toute alerte de sécurité doit faire l’objet d’une enquête ».
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