Où sont donc les acteurs de l’armée mexicaine en déroute ? Ces messieurs et dames qui ont perdu la guerre du 24 mars sont en train certainement de panser leurs ecchymoses. Pour le moment, c’est la débandade généralisée. Le conglomérat de partis, mouvements et autres affairistes dont les communicateurs traditionnels — qui n’ont plus le monopole de nous indisposer — a déserté le champ de bataille. Parmi ce conglomérat, seul l’ancien parti au pouvoir, aphone depuis sa retentissante débâcle, qui s’est manifesté pour dire sa volonté de reconquérir le pouvoir. Pourquoi donc riez-vous ? Moins de deux mois et les voilà déjà nostalgiques des ors du pouvoir. Les pauvres ! On leur souhaite bien du plaisir car la traversée du désert sera très longue. Pour espérer revenir aux affaires, il leur faudra avoir une solide carapace, apprendre à s’opposer, à avaler de la poussière, à respirer des grenades lacrymogènes… Après avoir complètement siphonne les finances publiques du pays, sans vergogne, les voilà qui aspirent à reconquérir les faveurs de la population. Cependant, pour espérer retourner aux affaires, il leur faudra plus de jugeote et être plus intelligents dans leurs méthodes de s’opposer. Pour le moment, ils n’y sont pas. Plutôt que de débats d’idées, ils sont dans la manipulation et les débats de caniveaux. Bref, sur les réseaux sociaux, ils ne débitent que des âneries ou des propos à la mesure de leur indigence intellectuelle. C’est ainsi qu’ils réduisent la venue du leader de la France Insoumise à un débat sur le terrain de l’homosexualité. Que Monsieur Mélenchon déclare au cœur du temple du savoir qu’il a été le premier législateur français qui a déposé un texte de loi à propos de la légalisation du mariage homosexuel, il est dans son rôle. Celui d’un homme politique de la France qui aspire à diriger un Etat laïc en plus de porter sa toge d’intellectuel. On oublie que l’université de Dakar a cessé d’être un espace de confrontation intellectuelle depuis que les « dahiras » se sont imposés dans le campus, y tuant tout esprit critique. La belle époque des confrontations idéologiques est bien lointaine. Plutôt que de l’intellect, on y fait parler maintenant les muscles. C’est en ce sens que la présence d’une personnalité de la trempe de Mélenchon au cœur de cette université nous rassure. Qu’il assume son soutien aux homosexuels et que le leader du Pastef lui oppose des arguments massues, ça ne participe qu’à l’irrigation de la pensée et l’élévation du débat intellectuel. Ce qui manque cruellement à cet espace qui doit revenir à ce qu’il a été avant que des fanatiques ne viennent y imposer leurs délires confrérique. Des conférences du genre de celle d’hier, on en redemande et quelle que soit la coloration politique ou orientation sexuelle de l’invité. On n’en a rien à foutre de ces considérations.
KACCOOR BI – LE TEMOIN
Urgent
- Affaire Keur Yeurmandé : première comparution de Ndella Madior Diouf au tribunal de Dakar
- Commune d’Oréfondé : le quotidien difficile des populations de Thiasky
- Can 2025 : les télévisions nationales francophones dénoncent une “injustice flagrante” dans l’attribution des droits de retransmission
- Pêche artisanale : l’État injecte 185 millions pour renforcer les acteurs locaux
- Endettement, capital humain et gouvernance : la stratégie d’Abdourahmane Sarr pour refonder le modèle de développement sénégalais
- Saly-Portudal, l’agonie silencieuse d’un joyau touristique
- Gestion 2026 : plus de 7 milliards de FCFA ajoutés au budget du ministre Moustapha Ndieck Sarré
- Innovation technologique : des drones ultramodernes pour propulser l’agriculture sénégalaise dans une nouvelle ère
- Badara Gadiaga transféré dans une nouvelle cellule à Rebeuss
- Dette : Le Sénégal voit sa note de crédit abaissée à « CCC+ » par S&P
- Saint-Louis : Déthié Fall pointe de graves manquements sur le chantier de l’aéroport

