Adopté par les députés, le budget du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme du service public est arrêté à plus de 11 milliards 678 millions de FCfa.
Les députés ont adopté, le mardi 2 décembre, le projet de budget du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme du service public. Il est arrêté à un montant global de 11.958.553.296 FCfa en autorisations d’engagement (Ae) et 11.678.089.336 FCfa en crédits de paiement (Cp).
Le ministre Olivier Boucal a, à cette occasion, évoqué les grandes réalisations de son département en 2024-2025 ainsi que ses perspectives. Selon lui, la qualité de l’administration et celle du climat social dans les milieux de travail constituent des leviers essentiels de son attractivité et de la performance nationale. Après avoir évoqué les défis majeurs auxquels le secteur de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme du service public est confronté, Boucal a détaillé les actions importantes menées par son département, avant de présenter les perspectives pour l’année 2026.
Cependant, au cours des débats, de nombreux députés ont jugé le budget insuffisant, notamment en comparaison avec celui des Infrastructures, qui dépasse les 600 milliards. Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a répondu aux interpellations des parlementaires concernant cette faiblesse soulevée. Selon lui, le ministère de la Fonction publique est très important, car il centralise l’ensemble des fonctionnaires.
Cependant, il a ajouté : « Le ministère du Travail n’a pas vocation à réaliser de lourds investissements, mais plutôt un rôle de régulation du secteur public. Par conséquent, bien que les chiffres puissent paraître bas, l’engagement des partenaires internationaux montre qu’il n’est pas aussi faible qu’on pourrait le croire ». Tout compte fait, le ministre des Finances et du Budget s’est engagé à travailler pour améliorer ce budget lors des prochaines discussions sur la loi de finances rectificative.

