Du fait de la hausse des prix des denrées de première nécessité, le conseil national de la Consommation s’est tenu ce mardi (Cnc). Il a été présidé par le ministre du Commerce, Mme Aminata Assome Diatta. Elle a annoncé les mesures édictées par le Cnc. Elle déclare que « ces mesures vont largement atténuer l’impact de la hausse des prix sur les denrées de grande consommation et garantir le pouvoir d’achat des consommateurs. »
Auteur/autrice : Dakar Matin
Du nouveau dans la délivrance des certificats de résidence, objet de discorde entre les membres de l’opposition et les maires de la mouvance présidentielle, surtout dans la capitale sénégalaise Ayant noté la persistance de pratiques peu orthodoxes des maires de la région de Dakar dans la délivrance des certificats de résidence, le gouverneur Al Hassan Sall a trouvé le moyen de contourner le problème. Dans une lettre circulaire, il a donné le pouvoir aux sous-préfets ou préfets de délivrer le document. Du nouveau dans la délivrance des certificats de résidence, objet de discorde entre les membres de l’opposition et les…
Dans son édition du jour, le journal « L’As » a annoncé que le gouverneur de Dakar aurait dessaisi les maires en ce qui concerne la délivrance des certificats de résidence. Ce que dénonce Barthélémy Dias. Sur sa page Facebook, le maire de Mermoz Sacré-Cœur écrit : « À tous nos représentants dans les commissions de révision des listes électorales, refusez cette violation flagrante qu’on veut faire passer pour voler les élections locales à travers un transfert d’électeurs cautionné par UN AUTORISÉ et non UNE AUTORITÉ ». Barthélémy Dias d’être plus radical : « Au besoin, bloquez le fonctionnement des commissions. Si nécessaire, appelez-nous en…
Les évènements politiques de 1988 constituent un repère dans la vie de contestation au Sénégal. Les Sénégalais devaient élire un président de la République et une nouvelle Assemblée nationale. Les candidats étaient au nombre de quatre (4), Abdou Diouf, le président sortant, Abdoulaye Wade, la principale figure de l’opposition et chef du Parti démocratique sénégalais (Pds), l’avocat Babacar Niang du Parti pour la libération du peuple (Plp) et Landing Savané d’Aj/Pads. Le président Abdou Diouf est donné vainqueur de la présidentielle. Son camp, le Parti socialiste (Ps) remporte les élections législatives, avec une razzia qui n’a laissé que 17 fauteuils…
Mamadou Wane dit «Mao», sociologue, expert en analyse politique et sociale, par ailleurs un des acteurs des événements de mai 1968, jette un regard sur la contestation au Sénégal. Pour lui, le contexte a changé, mais les motivations restent les mêmes : une jeunesse qui ne se retrouve pas dans la gestion de l’appareil étatique. Vous êtes un des principaux acteurs des évènements de mai 1968, la première contestation d’après les indépendances. Plusieurs années après, quelle lecture pouvez-vous faire des manifestations et contestations qui deviennent de plus en plus un moyen de pression ? Paradoxalement que cela puisse être, j’ai…
La révolte de populations pour dénoncer ou obtenir la résolution d’un problème ou une situation politique est devenue une marque de la société. La dernière en date est la salve de huées notée, le dimanche 22 août, lors de la visite du ministre de l’Intérieur et de Sécurité publique, Antoine Félix Abdoulaye Diome à Keur Massar, une zone fortement touchée par les inondations. La réprobation de l’autorité, parfois avec une manière violente, n’est pas chose nouvelle. Le mouvement de mai 1968 fait partie des plus grandes manifestations que le Sénégal a connues. Les événements contre la dévaluation du franc Cfa…
Les prix des denrées de première nécessité ont pris l’ascenseur, le sucre a disparu des étals. Et depuis quelques jours, les slogans qui dénoncent cette situation fleurissent. Face aux hashtags Dund bi jaffena, sonounaniou et meunatouniou, le ministre du Commerce assure dans une tardive riposte que «l’Etat est toujours avec les 16 millions de Sénégalais». Mais quand le panier de la ménagère s’enflamme, c’est le pays tout entier qui bouillonne.
A son arrivée au pouvoir en 2012, le Président Macky Sall avait fait de la baisse du coût de la vie, l’un de ses principaux combats. Il en avait d’ailleurs annoncé la couleur avant même sa prise de fonction, à travers son programme Yoonu Yokkuté, et les déclarations de campagne. Dès les premiers mois de son magistère, le chef de l’Etat a initié une politique fiscale et de contrôle de prix, qui ont conduit à un gel des prix des produits alimentaires de première nécessité tels que le riz, le sucre, l’huile, le pain, entre autres. Malgré une conjoncture internationale…