Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Sommet de la Cedeao: le chef de l’État attendu à Abuja ce week-end
  • Administration : Ousmane Sonko dénonce des manquements graves à la gouvernance
  • CFEE 2025: 300.880 candidats convoqués ce matin
  • Secteurs des médias : Vers une nouvelle ère de régulation et d’intégrité de l’information
  • Hivernage 2025: Plus 700t de semences d’arachides et 500t d’engrais déjà disponibles dans le département de Tivaouane
  • G7: départ anticipé de Trump, appel à la désescalade au Moyen-Orient
  • Meurtre d’Ibrahima Mbaye à Sam Notaire: Le suspect, Serigne Mouhamadou Mourtalla Mbacké Fall, arrêté
  • CFEE et entrée en 6e : les élèves sans extrait de naissance peuvent s’inscrire
  • Journée de l’enfant africain : Coumba Gawlo adresse un message aux jeunes
  • Mbour – Trafic et mort de migrants : le convoyeur Cheikh Sall écope de 7 ans de prison ferme
  • FONGIP–CMIA : 800 milliards de FCFA pour accélérer la transformation économique du Sénégal
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»Actualités»Economie»Anacarde : Ziguinchor, moteur des exportations sénégalaises malgré la Covid-19
Economie

Anacarde : Ziguinchor, moteur des exportations sénégalaises malgré la Covid-19

Par Dakar Matin15 juillet 2021Aucun commentaire251 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Au titre de la campagne commerciale de l’anacarde 2020–2021, la zone Sud du pays a exporté à partir du port de Ziguinchor presque 40.000 tonnes de noix d’acajou, en baisse de 28,62%par rapport aux chiffres de la campagne 2019-2020. Un niveau d’exportation impacté par la crise sanitaire de la Covid-19 mais jugé satisfaisant par les commerçants exportateurs de noix de cajou appuyés par la Délégation de l’entrepreneuriat rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ). Néanmoins, le secteur souffre d’une absence de statistiques globales et fiables pour une meilleure structuration.

Le chiffre est précis : 39 477 tonnes de noix de cajou ont été exportées à partir du port de Ziguinchor durant la campagne commerciale de l’anacarde 2020-2021. Selon Ousmane Kâ, chef du Service régional du commerce de Ziguinchor joint au téléphone par Sud Calame, il y a baisse des productions exportées par rapport à la campagne 2019- 2020. «Pour 2019, la quantité exportée est évaluée à 55.311 tonnes, soit une valeur financière d’environ 27 milliards 182 millions de Francs CFA», a-t-il indiqué. Un recul en valeur relative de 28,62%. Les statistiques concernant les quantités exportées au niveau national ne sont pas disponibles ou n’ont pas été encore publiées, a-t-il précisé.

D’après le commissaire Kâ, la fermeture des frontières, la non prise en compte du tonnage habituel provenant de la Guinée Bissau et la faible présence des acheteurs asiatiques, Indiens et Thaïlandais surtout, sont les principales causes de la chute des exportations.

Toutefois, la campagne actuelle enregistre des résultats meilleurs que celle de 2018-2019, l’année d’entrée en vigueur de l’interdiction de l’exportation des noix de cajou par la voie terrestre. «En 2018, quand la mesure est entrée en vigueur, on était à 31.871 tonnes», renseigne M. Ka. Jusqu’en 2017, la quasi-totalité des noix destinées à l’exportation à partir des régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor passaient par le port de Banjul, en Gambie.

Par exemple, en 2017, seules 56 tonnes ont transité à partir du port de Ziguinchor, révèle notre interlocuteur. Une situation déplorée par les acteurs de la filière qui, dans le but d’augmenter le flux au port de Ziguinchor pour générer des emplois au niveau local, ont sollicité et obtenu de l’Etat, l’interdiction de l’exportation de noix de cajou par la voie terrestre, pour favoriser celle fluviomaritime entrée en vigueur, dès 2018. Ainsi donc, malgré le contexte de pandémie de la Covid-19, avec son corolaire de dégâts dans de nombreux secteurs d’activités, la filière anacarde dans la zone Sud du pays semble avoir tiré son épingle du jeu, se réjouit Ousmane Kâ. «En tant que chef du Service régional du commerce de Ziguinchor, j’étais pessimiste au début. Je me réjouissais de pouvoir atteindre la barre des 25.000 tonnes exportées. Avec 40 000 tonnes, c’était inespéré», souligne-t-il.

LA DER, PREMIER SOUTIEN DES COMMERÇANTS

Les appréhensions des acteurs de la filière anacarde nées de la fermeture des frontières liée à la pandémie de la Covid-19 ont été levées grâce aux mécanismes d’accompagnement et de financement mis à disposition par l’Etat. «Grâce à l’appui de certaines structures comme la Délégation à l’entrepreneuriat rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), une somme de 12 milliards de francs Cfa a été débloquée pour accompagner les acteurs locaux de la filière, mais aussi pour permettre un bon déroulement de la campagne de commercialisation des noix de cajou, malgré le contexte de Covid-19», renseigne le Commissaire Kâ. Selon le président des commerçants exportateurs d’anacarde, Boubacar Konta, cet appui de la DER/FJ d’un montant de 7,6 milliards de francs CFA via différentes banques de la place a été une aubaine pour combler le vide créé par le retard de participation des Indiens et des Thaïlandais. Ceux-ci avaient l’habitude de préfinancer la collecte de noix en divers endroits du pays. de leurs partenaires sénégalais. «Avant l’intervention de la DER/FJ, le prix du kilo d’anacarde dans le monde rural se situait entre 200 et 250 francs Cfa. Après l’arrivée du financement, on a pu acheter le kilo jusqu’à 500 et 550 francs Cfa directement chez les producteurs. On pouvait donc craindre une chute drastique du prix au kilo sans le soutien de l’Etat», se réjouit Boubacar Konta.

COMPTES ET COMPLAINTES DES ACTEURS

En dépit du soutien multiforme de l’Etat, une difficulté particulière a mis en colère des acteurs de la filière. «Nous avions signé des contrats stipulant des quantités précises à exporter. Au final, nos différents partenaires ont révisé à la baisse ces quantités. En plus de la chute du cours du dollar, cela a impacté nos calculs et nos prévisions», se plaint Boubacar Konta. Les producteurs, maillon important de la chaîne de valeur de la filière, étalent eux aussi leurs complaintes et pestent d’avoir été laissés en rade, notamment dans le financement débloqué par l’Etat. «Pour la campagne passée, le prix au kilo n’était pas fixe. Nous avons donc pu vendre nos récoltes de 350 à 500 francs Cfa le kilo. Mais ce prix de 500 francs n’a tenu qu’une semaine… L’accompagnement de l’Etat nous a fait défaut. Aujourd’hui, je me prépare à défricher mon champ d’anacarde en espérant que quelqu’un pourrait me prêter une somme que je rembourserai dès que j’aurais écoulé ma production », se lamente Jean Coly, producteur d’anacarde joint au téléphone par Sud Calame. Point-focal des producteurs dans la zone de Bankaoulé proche de Dieubeneu, à quelques encablures de l’aéroport de Ziguinchor, Jean Coly fait part de ses échecs à obtenir une aide des structures de l’Etat comme le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP). Son objectif était de réfectionner le vieux château d’eau qui se trouve dans son verger de 4 hectares, pour le raccorder au puits qu’il entend creuser en cas de financement.

LES UNITES DE TRANSFORMATION, ESPOIR DE LA FILIERE

La création et le développement d’unités de transformation dans la région sud du pays préfigurent des lendemains prometteurs pour la filière anacarde, espère le chef du Service régional de commerce de Ziguinchor. «Avant 2020, une seule industrie de transformation était fonctionnelle, la Société de commercialisation des produits locaux (SCPL). Elle a fait passer sa capacité de transformation de 240 à près de 4.000 tonnes par an. Trois autres unités ont été créées au cours de l’année dernière, elles évoluent toutes dans le maillon de la transformation», se réjouit Ousmane Kâ. «Tout le monde est conscient que seule une politique de valorisation de la transformation permettra de créer non seulement de la richesse mais aussi et surtout des emplois», ajoute-t-il. Avec, cependant, un grand mystère sur les quantités de noix de cajou transformées par ces nouvelles unités.

UNE FILIERE SANS DONNEES STATISTIQUES NATIONALES

L’absence de données fiables sur la production nationale d’anacarde, les quantités transformées dans les unités industrielles, les chiffres d’affaires générés, les emplois directs et indirects sur toute la chaîne de valeur, est un véritable talon d’Achille pour la filière. «Seules les quantités exportées à partir du port de Ziguinchor sont fiables. Mais entre les services régionaux de commerce et les Directions régionales de développement rural (DRDR) de Sédhiou, Kolda et Ziguinchor, aucune structure ne pourra vous donner les chiffres exacts au niveau national», prévient Ousmane Kâ. Le seul travail d’enquête exhaustif sur la filière anacarde aurait été publié en décembre 2016 par le Programme d’appui au développement économique de la Casamance (PADEC) en collaboration avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD) de la France et le concours des 3 DRDR de la zone Sud. Et en plus, «les données de référence de ce document datent de 2013 et 2014», précise Commissaire Ka. Cette réalité d’un secteur dépourvu de statistiques nationales est soutenue par le Dr Seydina Oumar Sèye, enseignant-chercheur à la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. «Nos pays travaillent le plus souvent avec des données secondaires. Ça veut dire que l’information dont nous disposions à l’instant T est désuète ou dépassée», déplore-t-il. «Les données statistiques, surtout sans biais, c’est-à-dire fiables, permettent aux autorités d’avoir une lecture pour mener des politiques économiques à partir de projections».

Cette carence en données statistiques n’est pas propre à la filière de l’anacarde, elle se retrouve dans toute l’agriculture sénégalaise, note l’agroéconomiste Idrissa Wade. «Comment renseigner de vraies politiques agricoles si on n’a pas les données nécessaires pour le faire ? Ce sont les données qui permettent d’avoir les évidences et les politiques doivent se baser sur les évidences. Si on n’a pas les évidences, quelle est la fiabilité de ces politiques», s’interroge cet enseignant- chercheur à l’Université de Thiès ?

PAR JEAN MICHEL DIATTA

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Hivernage 2025: Plus 700t de semences d’arachides et 500t d’engrais déjà disponibles dans le département de Tivaouane

18 juin 2025

FONGIP–CMIA : 800 milliards de FCFA pour accélérer la transformation économique du Sénégal

16 juin 2025

Le Sénégal signe le traité BBNJ pour la protection de la haute mer

11 juin 2025

Tournée économique : le chef de l’Etat attendu à Saint-Louis ce jeudi

11 juin 2025

Woodside face au fisc sénégalais : 41 milliards de redressement en jeu

11 juin 2025

Bientôt le logo « Sunu » dans toutes les agences Bicis

11 juin 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Meurtre d’Ibrahima Mbaye à Sam Notaire: Le suspect, Serigne Mouhamadou Mourtalla Mbacké Fall, arrêté

17 juin 2025438 Vues

Administration : Ousmane Sonko dénonce des manquements graves à la gouvernance

19 juin 2025208 Vues

FONGIP–CMIA : 800 milliards de FCFA pour accélérer la transformation économique du Sénégal

16 juin 2025156 Vues

Saisi des biens de Farba NGOM et Tahirou SARR : la chambre d’accusation confirme la décision du juge d’instruction

13 juin 2025142 Vues

Mbour – Trafic et mort de migrants : le convoyeur Cheikh Sall écope de 7 ans de prison ferme

16 juin 2025131 Vues

G7: départ anticipé de Trump, appel à la désescalade au Moyen-Orient

17 juin 2025123 Vues

CFEE et entrée en 6e : les élèves sans extrait de naissance peuvent s’inscrire

17 juin 202584 Vues

Secteurs des médias : Vers une nouvelle ère de régulation et d’intégrité de l’information

18 juin 202569 Vues

Hivernage 2025: Plus 700t de semences d’arachides et 500t d’engrais déjà disponibles dans le département de Tivaouane

18 juin 202556 Vues

Journée de l’enfant africain : Coumba Gawlo adresse un message aux jeunes

17 juin 202539 Vues

Sommet de la Cedeao: le chef de l’État attendu à Abuja ce week-end

19 juin 202538 Vues
Ne ratez pas!
Politique

Sommet de la Cedeao: le chef de l’État attendu à Abuja ce week-end

Par Dakar Matin19 juin 202538 Vues

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, prendra part, le 22 juin 2025 à…

Administration : Ousmane Sonko dénonce des manquements graves à la gouvernance

19 juin 2025

CFEE 2025: 300.880 candidats convoqués ce matin

19 juin 2025

Secteurs des médias : Vers une nouvelle ère de régulation et d’intégrité de l’information

18 juin 2025

Hivernage 2025: Plus 700t de semences d’arachides et 500t d’engrais déjà disponibles dans le département de Tivaouane

18 juin 2025

G7: départ anticipé de Trump, appel à la désescalade au Moyen-Orient

17 juin 2025

Meurtre d’Ibrahima Mbaye à Sam Notaire: Le suspect, Serigne Mouhamadou Mourtalla Mbacké Fall, arrêté

17 juin 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Sommet de la Cedeao: le chef de l’État attendu à Abuja ce week-end

19 juin 2025

Administration : Ousmane Sonko dénonce des manquements graves à la gouvernance

19 juin 2025

CFEE 2025: 300.880 candidats convoqués ce matin

19 juin 2025

Secteurs des médias : Vers une nouvelle ère de régulation et d’intégrité de l’information

18 juin 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 343 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 238 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 433 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 960 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.