J’ai rendu visite à Mouhamadou Ngom dit Farba à la suite de la révélation des rapports d’expertise médicale concluant avec gravité « que son état de santé était incompatible avec son maintien en milieu carcéral, même dans un centre hospitalier » pire, » il pourrait être victime de mort subite ».
Des proches de lui, angoissés par cette nouvelle m’ont fait part des leurs inquiétudes profondes. Son avocat Me Baboucar Cissé nous a également parlé. Ce qui est en jeu aujourd’hui, au regard des informations connues par le juge qui attendait les révélations du rapport pour agir.
Sa responsabilité première est de protéger la vie conformément à notre Constitution qui déclare que la vie humaine est sacrée et l’état a l’obligation de la protéger.
Personne ne comprend qu’on semble refuser à Mouhamadou Ngom, dit Farba, ce droit reconnu par la Constitution. Ni Ousmane Sonko, ni Bassirou Diomaye ne peuvent être tenus responsables de cette situation.
C’est au juge et au juge seul de prendre ses responsabilités en appliquant la loi et la constitution sénégalaise en accordant la liberté provisoire à Farba. Dans les meilleurs délais. C’est la voie de la sagesse et de la prudence.
Alioune Tine