Me El Hadj Amadou Sall fait partie de ceux qui pensent que le dossier judiciaire qui oppose le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, et la jeune masseuse, Adji Sarr, sera traité de manière impartiale. Il demande à Sonko de faire confiance à la justice. Selon l’ancien garde des Sceaux, le juge d’instruction, en charge de ce dossier, a l’estime et la considération de ses pairs. Ce qui signifie qu’il est un bon magistrat. « Il (le juge) fait partie de ceux qui font leur métier avec honneur. Il fera son travail. Et si son travail aboutit à ce qu’il n’y ait pas de charges contre un inculpé, il n’y aura pas de charges.
Si son travail est tel qu’il faudrait tirer les choses au clair en renvoyant la personne au jugement, il le fera », a-t-il déclaré à l’émission JDD, ce dimanche, sur Iradio (90.3). Me Sall de poursuivre son argumentaire en donnant des conseils au maire de Ziguinchor : « son ambition, c’est d’avoir le destin des Sénégalais entre ses mains et d’être l’incarnation de la volonté populaire. Celui qui est l’incarnation de la volonté populaire fait un serment d’observer scrupuleusement comme de faire observer les lois et règlements.
Et si on a cette ambition, on ne peut pas contester nos institutions. S’il le fait, j’aurais des doutes sur sa capacité à diriger le pays. Nous n’en sommes pas là. Je pense qu’il gardera toute sa retenue, il gardera toute sa dignité pour mériter la confiance des Sénégalais. S’il est élu, il sera le Président de tous les Sénégalais. Le président de tout le monde doit protéger tout le monde. Il doit veiller à la sécurité de nos personnels de sécurité. Ces derniers méritent le respect. On ne doit pas les vouer aux gémonies. Nos personnels de justice méritent le respect. On ne doit pas les jeter à la vindicte populaire, parce que le président de la République est chargé de veiller au bon fonctionnement des institutions ».
Encore un énergumène qui l’ouvre pour garder son strapontin. Ousmane Sonko n’a pas besoin de tes conseils. Le complot a complètement foiré. Bande de minables.
La plaie béante de notre système répressif.
Dans une société politique et démocratique, c’est la loi et la loi seule qui conditionne le code de vie, parce qu’il n’y a de paix que dans la Justice.
C’est pourquoi, une décision qui est rendue par un juge ne peut être légitimée que par le droit.
Autrement dit, une décision juridictionnelle puise sa force obligatoire dans la loi et non dans la seule volonté du juge qui l’a rendu. D’où, la règle selon laquelle, pour être valide, un acte juridique est soumis aux conditions édictées par la loi «Locus regit actum».
Mais en revisitant plusieurs affaires, dans lesquelles des leaders de l’opposition étaient impliqués, on constate que les juges, pour arriver à leurs fins, substituent leur propre volonté aux dispositions de la loi pour prononcer une sanction pénale. L’acte en lui-même constitue, sans nul doute, une violation du principe de la séparation des pouvoirs qui est prévue et sanctionnée par l’article 118 CP.
Et, parce que cette pratique n’a jamais rencontrée l’opposition appropriée, l’opinion a fini par s’y faire. Mêmes les avocats et les universitaires qui sont les gardiens de l’orthodoxie n’y prêtent plus attention alors qu’il s’agit d’une mise à mort du principe de la légalité. C’est l’avènement de l’arbitraire.
Pour illustrer ce qui précède, nous pourrions nous contenter de citer le placement sous contrôle judiciaire du député-maire Ousmane Sonko.
Tout le monde, y compris l’intéressé, pense que le juge était dans son bon droit en prononçant cette mesure qui restreint la liberté d’aller et de venir qui lui est dévolue par la Constitution, sans aucun préalable.
Or, la validité d’une décision de placement sous contrôle judiciaire, est soumise à deux conditions cumulatives : une condition de légalité fixée par la loi, et une une condition d’opportunité qui dépend de la volonté du juge.
Ainsi, le juge d’instruction n’a légalement le pouvoir de placer un citoyen sous contrôle judiciaire que dans le cas où celui-ci est coupable ou complice vraisemblable d’une infraction pénale.
Il se trouve que dans l’affaire sweet beauté, aucune infraction à la loi pénale n’a été constatée par les officiers de police judiciaire qui ont mené l’enquête préliminaire.
Le procureur lui-même, pour satisfaire les conditions essentielles de la légalité de son réquisitoire introductif, a été obligé de s’appuyer sur l’article 77 alinéa 2 CPP, lequel dispose : «Le réquisitoire introductif peut-être pris contre personne non dénommée, notamment en cas de plainte insuffisamment justifiée par les pièces produites».
C’est dire que la condition de légalité, qui pouvait donner force obligatoire à la décision de placement sous contrôle judiciaire du député-maire Ousmane Sonko, n’était pas remplie.
Dans un tel cas, on estime que la décision qui a été prononcée par le juge n’a que la valeur d’une simple «déclaration de volonté» dépourvue de toute force obligatoire. En effet, en agissant de la sorte, le juge ne pourrait invoquer que la suspicion et la présomption de culpabilité, lesquelles ne fondent pas un motif d’inculpation.
Dès lors, le refus de se présenter au tribunal tous les derniers vendredis du mois ne constitue pas un défit à l’institution judiciaire, mais plutôt un refus de s’associer volontairement à la violation de la loi qui est l’expression de la volonté du Peuple, seul souverain.
Maître Amadou Sall, par les propos qu’il vient de tenir, rappelle malheureusement l’immensité du vide que la disparition d’illustres juristes comme Kéba Mbaye, Isaac Forster, Doudou Thiam, Babacar Seye, Babacar Niang, Waldiodio Ndiaye, a laissé à notre pays.
Pour donner du crédit aux conseils qu’il prétend prodiguer à Ousmane Sonko, il a l’obligation de montrer à l’opinion par une analyse claire que la décision de placement sous contrôle judiciaire dont ce dernier a fait l’objet est bien conforme à la loi.
Nous avons l’impression que Maître Sall fait partie de cette classe de soi-disant avocats dont les clients finissent toujours en prison, faute de défenseurs qui soient à la hauteur de leur engagement.
En voilà un qui confond la volonté d’un juge et la volonté du Peuple exprimée en une loi. Mamadou l’a dit ci-dessus, le placement sous contrôle judiciaire nécessite deux conditions cumulatives : une condition de légalité qui relève de la loi et une condition d’opportunité qui dépend de la volonté du juge.
D’ailleurs, il nous souvient que maître Amadou Sall s’était constitué pour la défense de Karim Wade, et comme beaucoup de ses pairs, il s’était contenté de suivre docilement la ligne que lui avait tracée le juge, et évidemment Karim Wade a été condamné à une lourde peine.
Or, dans ce cas de figure, Maître Sall aurait pu commencer par combattre l’inconstitutionnalité et l’inconventionnalité de la loi sur l’enrichissement illicite parce que, tout simplement, l’inculpation de Karim Wade était fondée sur la suspicion et la présomption de culpabilité qui avaient pour conséquence le renversement de la charge de la preuve.
Donc, avec des avocats comme Maître Amadou Sall, les républiques bananieres ont de beaux jours sous nos cieux.
C’est qui cet énergumène SALL qui sort du bois.
ferme ta gueule Crétin SALL
Qui a besoin de conseils d’un traitre?
Je ne sais pas si maitre amadou sall est au courant que le juge avait déjà manifesté sa position hostile à sonko avant sa nomination, dans ses publications sur internet.
Les brides publiées de l’interview de maitre sall sont lamentables et je ne vais pas l’écouter sur le JDD, je ne le supporterai pas.
Je pense sincèrement que amadou sall termine piteusement sa vie politique.
Son nouveau mentor avait juré de respecter la constitution et les lois.
Peut il nous faire le bilan du respect de cet engagement ?
A t il le patriotisme et la dignité pour donner des conseils à sonko ?
Yow mom daa ngaa périmé. Mangez votre fromage, té yaabii domou diambour
Il y a un point dont personne ne parle. Savez-vous qu’Adji Sarr dafa tekk deal ses comploteurs?
C’est vous qui disez que la justice et le bras armé de Macky SALL pour combattre un adversaire politique (Karim Wade ) aujourd’hui vous revenez pour demander à un adversaire politique dr faire confiance à cette même justice que vous avez dirigé et dénigrer dénoncé jusqu’à 2019. Qu’est-ce qui a changé ? Macky SALL vous a donné votre soukeurou koor.
Merci pour ce rappel
Amadou Sall le seul qu’on peut donner à Sonko Sodomiseur c’est d’aller faire face à Adji Sarr qu’il avait transformé en exclave sexuel à l’insu de ses 2 épouses !! Nafèkhe baakhoul ! Sonko Sodomiseur est un immoral polygame adultère ! Adji Sarr peut même donner la liste des dessous de ses femmes et même leurs couleurs ! Yolom Guénio peut échapper à notre justice par toutes sortes de pressions, mais il n’échappera ni à Adji Sarr ni à une plainte dans certains pays étrangers…
Change de disque sassy, tu es périmé !
C’est vous qui disez que la justice et le bras armé de Macky SALL pour combattre un adversaire politique (Karim Wade ) aujourd’hui vous revenez pour demander à un adversaire politique dr faire confiance à cette même justice que vous avez dirigé et dénigrer dénoncé jusqu’à 2019. Qu’est-ce qui a changé ? Macky SALL vous a donné votre soukeurou koor
Maître Amadou Sall n’a rien compris. Ce n’est pas la justice qui vouée aux gémonies , c’est plutôt ceux qui sont aux ordres de l’exécutif qui sont voués aux gémonies. Ceux qui se font faire parfois les ongles à Paris.
Salam.