On peut dire du journaliste Adama Gaye sauf que rien ne sort de sa bouche sans être authentique.
Il ne raconte jamais d’histoires. Son image, sa science, a fait que l’ancien Directeur des douanes a profité de l’occasion pour lui faire des confidences. Donnez votre main au feu.
Adama Gaye est un homme pas commode qui a traversé beaucoup d’épreuves dans sa vie.
Il a également connu de grande fortune dont tout journaliste peut rêver pour embellir sa carrière.
Mais quant à raconter des histoires, ce n’est pas son style. Désolé !
Autant dire que dans les propos qui ont été à Aly Ngouye Ndiaye (de la part de son cousin Boubacar Camara) et son rang statut social ne le lui permet pas d’ailleurs.
On peut se plaindre de son manque de délicatesse parfois, mais compte tenu de certaines vicissitudes de sa vie, on peut beaucoup lui pardonner, en passant.
Alors, quand il confie que Boubacar Camara, l’ancien DG de la douane, a rencontré Big Mac et que c’est à cette occasion qu’il a attiré son attention sur les agissements de ministre, vous pouvez le croire sur parole.
Pour l’avoir pratiqué pendant 40 ans, nous sommes persuadés qu’il y a du vrai dans cette histoire, et que c’est notre leader bien-aimé qui aimerait écrire cette histoire pour se faire une idée bien précise de ses relations et de son entourage.
C’est beaucoup plus utile que d’en vouloir à Adama qui restera toujours celui que nous avons connu.
C’est-à-dire un homme, aux manières parfois désagréables mais fidèles à ses principes et à son métier.
Il n’y a pas deux Adama Gaye sur terre.
CEBE
Adama Gueye, un journaliste, sait qu’un ministre de l’intérieur mène des enquêtes sur l’ensemble des chefs de parti de l’opposition. Dire pque l’ancien ministre de l’intérieur conduisait des enquêtes sur un chef de parti est loin d’être un scoop et ne saurait valoir à celui-ci son départ de l’attelage gouvernemental. Qui plus est son chef macky, n’ignorait rien de ce travail. Je m’étonne que ce propos puisse faire le biz. Et si c’est cela reconnaître une qualité de journaliste à A. G. Alors nous a bons de piètres journalistes