À un moment, le célèbre avocat Saint-Louisien était passé pour être numéro deux de l’APR de Big-Mack.
Bons copains, tous deux étaient à la base de la formation politique, l’APE et qu’après le timonier ils menaient naturellement le gouvernail de la galère.
Ce n’était pas écrit, bien sûr, mais c’était comme tel car A.B.C, brillant chef, était reconnu de tous comme le probable second du maitre à bord.
Puis, ce fut le déchirement. A.B.C lorgnait-il le fauteuil de Big-Mack ? Certains l’avancent.
Ce qui est sûr en tout cas, c’est que depuis que Big-Mack a pensé surveiller ses arrières, lui A.B.C était tombé en disgrâce, avant d’être finalement parachuté au fauteuil du médiateur de la république dont le prédécesseur était remercié à la minute, après plusieurs années de présence.
Après des années au frigo, il va être ressuscité pour aller remplacer le médiateur Serigne Diop également un ancien du PDS.
Disons qu’il a été parachuté dans cette station de seconde zone qui fait qu’aujourd’hui qu’il n’a même plus de bagnole pour circuler comme ses anciens copains du PDS et de l’APR.
C’est ce qui l’a fait sortir de ses gonds hier mais à sa place d’autres n’auraient pas agi de la sorte.
En politique quand on ne sert plus beaucoup, on devient « kleenex » et ça, un brillant avocat comme lui devrait pouvoir le comprendre facilement.
CEBE
