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Home»A la Une»Ababacar Sadikh Ndiaye, ancien Sg du SAES sur la violence à L’UCAD
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Ababacar Sadikh Ndiaye, ancien Sg du SAES sur la violence à L’UCAD

By Dakar Matin17 juillet 2021Aucun commentaire
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«C’est le fait des responsables du COUD, de certains doyens et des pouvoirs politiques qui cherchent à contrôler le mouvement étudiant»

Longtemps terré dans un silence de cathédrale, après avoir été sous le feu des projecteurs de la presse lorsqu’il était aux affaires, en tant que Secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES), de 2010 à 2016, avec des combats tous les jours dont notamment celui contre le fameux texte sur la gouvernance des universités, Professeur Ababacar Sadikh Ndiaye sort du bois. Et c’est pour mettre au banc des accusés les pouvoirs politiques, certains doyens de Facultés, ainsi que le Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) dans cette violence permanente qui règne au sein de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Dans ce premier jet de l’entretien accordé à Sud Quotidien, le Pr Ndiaye passe en revue les divers impairs qui expliquent la violence en milieu universitaire. Quant au second jet à suivre, il endossera sa toge de… candidat indépendant à la mairie de Fann-Point E-Amitié.

Pr Ababacar Sadikh Ndiaye, en tant qu’ancien SG du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES), comment expliquez-vous cette situation de violence au sein du Campus?

C’est vrai que la violence, ce n’est pas nouveau au sein de l’université. Mais, il faut dire quand même, qu’elle s’est vraiment exacerbée ces dernières années. Quand je dis dernières années, c’est depuis une bonne vingtaine d’années. Parce qu’à notre époque, ce sont les joutes verbales qui étaient les plus en vue. Parce qu’on avait des assemblées générales de chaque faculté. Après, on faisait le meeting du scrutin pour mettre tout cela en commun et voir le mot d’ordre à suivre. C’était vraiment une organisation démocratique. C’est vrai qu’à cette époque, nous étions plus aguerris sur le plan de la conscience politique. Quand je parle de notre temps, c’est les années 80 à 90, c’est le moment où le président Senghor est parti pour donner le pouvoir au président Diouf. Le président Diouf a ouvert le multipartisme, ayant compris que la plupart des dirigeants du grand SUDES étaient des hommes de gauche. Je peux citer, par exemple, le Professeur Bathily, Professeur Madior Diouf, Professeur Mamadou Ndoye Mendoza, etc. Donc, il a eu l’intelligence politique d’ouvrir ça. Ceux-là avaient leur implémentation sur le campus. Au moins, il y avait un ancrage quelque part qui permettrait de confronter les idées. Ça, c’est le syndicalisme estudiantin, qui donnait les mots d’ordre, qui menait les combats, etc. A côté de ça, il y avait ce qu’on appelait les représentants des étudiants dans les instances académiques, à savoir dans les assemblées de département, les conseils de Faculté, et même jusqu’à l’Assemblée de l’université. Et souvent, c’étaient les meilleurs. A côté, il y avait aussi les Amicales. Ces Amicales signifiaient un groupe d’amis qui s’organise, ce n’est pas obligé. Personnellement, je n’étais pas dans l’Amicale de la Faculté des sciences où j’étais. Ces Amicales faisaient des sorties ludiques.

Alors, qu’est ce qui explique cette explosion de la violence à l’Ucad ?

On a commencé à mettre entre les mains des dirigeants des Amicales des sommes d’argent de plus en plus importantes. Ils avaient la possibilité de distribuer des chambres, etc. Toute chose qui n’était pas du ressort des étudiants. Ces étudiants exerçaient une sorte de violence «institutionnelle» sur leurs autres camarades qui sont ignorants des textes, en leur faisant croire que c’est eux qui doivent les représenter dans les instances. Non, les représentants des Amicales ne représentent pas les étudiants. Ce n’est pas obligatoire. Parce que, tant que vous avez votre carte, vous êtes étudiant. Et on n’est pas obligé d’être dans l’Amicale. Ça aussi, c’est le fait à la fois, des responsables du COUD, de certains doyens et des pouvoirs politiques qui cherchent à contrôler le mouvement étudiant à travers ces soi-disant représentants. C’est là où réside le problème. En résumé, c’est la confusion de ces trois-là, c’està-dire le syndicalisme estudiantin, les amicales et la représentation dans les instances statutaires académiques qui fait cette confusion de rôle. Maintenant, quand l’argent est dedans, c’est un problème.

Dans quel état d’esprit se trouvent les Professeurs avec cette ambiance de violence au sein de l’Ucad ?

Les professeurs ne sont pas en sécurité. L’université est ouverte. Il n’a pas de portes, il n’y a rien du tout. Chacun entre et sort comme il veut. Nous, on l’avait dit quand j’étais SG. Franchise universitaire, ça ne veut pas dire qu’il n’y ait pas une police administrative pour la sécurité des biens et des personnes. L’université de Rouen, avec laquelle j’ai collaboré surtout, vous rencontrez des policiers avec des sortes de vélos électriques qui sillonnent tranquillement dans le campus. C’est simple et tout le monde est rassuré. Il ne faut pas qu’on pense que l’université est un espace de non droit, où chacun fait ce qu’il veut. Par exemple, le jeune qui est venu arracher le micro au professeur, il parait qu’il n’est même pas étudiant, selon les dires d’un des responsables du groupe. On devrait être capable d’avoir un système de sécurité. De temps à temps qu’on puisse contrôler les gens. C’est possible. Parce qu’un espace comme ça, où c’est 100.000 personnes qui circulent, c’est une ville. On a des vols récurrents à l’université. Vous pouvez laisser vos affaires, le temps d’aller manger, à peine une heure, on peut vous ouvrir votre véhicule et on vous vole. Pourtant, il y a des vigiles. Mais, les vigiles, ce n’est pas ça. La sécurité, ça demande tout un système. C’est nous même,du SAES, qui avions demandé cela. On n’a pas dit qu’on nous amène la police d’Etat. On avait discuté avec un ancien commissaire, je pense Aliou Ndiaye dans cette commission technique, qui était très avancé.

Comment appréciez-vous les sanctions prises par le Conseil de discipline contre des étudiants ?

C’est dur. Mais comme on dit : «la loi, c’est la loi», malheureusement. Parce que, quand on s’engage dans ce genre de chose, on doit savoir qu’on prend des risques. Maintenant, certains disent que c’est pour régler des comptes politiques parce qu’ils estiment que certains sont en même des responsables de certains mouvements qui sont de FRAPP, ainsi de suite. Si c’est fait de façon ciblée, c’est grave. C’est-à-dire cette purge-là est inacceptable, si c’était le cas. Mais, le conseil de discipline a toujours existé. Il y a des sanctions qui sont prévues. Donc, s’il est établi que vous êtes responsable de tel acte, la sanction équivalente vous sera appliquée. Maintenant, il se pourrait que vous soyez en même temps leader d’un mouvement. Mais, vous ne pouvez pas prendre cela pour vous protéger alors que c’est vous qui étiez là.

Vous semblez épouser la sortie du ministre qui estime que «les sanctions sont méritées et ce sera comme cela dorénavant» ?

Je ne peux pas dire que je cautionne la sortie du ministre. J’ai lu ce qu’il a dit. Le ministre est dans une approche martiale. Moi je ne peux pas y être. Au début, j’ai pris mes précautions pour dire que si c’est avéré, ils devraient être sanctionnés. Je n’ai jamais été membre de ce conseil, je ne connais pas la panoplie. Par contre, il faut aménager des ouvertures. Imaginez, même quelqu’un qui a commis des actes graves peut être gracié, à plus forte raison un étudiant. Il faut faire preuve d’humanité. C’est-à-dire, il ne faut pas être faible en leur laissant faire n’importe quoi, en leur montrant qu’il y a certains comportements, si vous les avez, vous subissez des conséquences terribles dans votre vie. Mais, pour autant, on ne peut pas les condamner éternellement. Ne soyons pas excessivement durs. On peut réduire les sanctions. A un moment donné, s’ils font amende honorable, comme on le dit, nous sommes leurs professeurs, on peut les gracier. Donc, de ce point de vue, je suis en divergence avec le ministre. Cette approche martiale, je ne suis pas pour ça.

A votre avis, que faudrait-il pour sortir de cette crique qui gangrène tant soit peu l’enseignement au sein de l’université ?

Il faut d’abord qu’on sépare les différentes entités, ce qui sème la confusion. Il faut qu’on rappelle aux étudiants les textes. Le Professeur Bouba Diop me le disait, depuis des années. Il était le médiateur du temps d’Abdou Salam Sall qui était recteur et avait préparé les textes. Il disait que c’était bien que chaque étudiant qui arrive, qu’on puisse lui donner un petit document, au moment de l’inscription, pour lui dire comment fonctionne l’université, pour que chacun se l’approprie et qu’il comprenne qu’il vient dans un nouvel espace qu’il ne connait pas. Parce que le Lycée et l’université n’ont rien à voir, c’est comme entrer dans la jungle. Donc, il faut qu’on lui donne certains éléments pour lui permettre de savoir ce qui se passe. Sinon, il est happé par ces étudiants-là qui sont là, depuis longtemps. Ils viennent le manipuler, lui faire croire qu’ils vont lui trouver une chambre, l’aider à avoir une bourse. Ils racontent des histoires.

Mais pas que cela, car vous avez tantôt évoqué le problème de l’argent….

Il y a aussi le fait qu’on doive arrêter de les laisser manipuler directement de l’argent. On peut les subventionner, il n’y a aucun problème. Mais, ça doit être encadré. Ça doit passer par des mécanismes très clairs et traçables. Parce que, les étudiants, on doit leur apprendre la bonne gestion, dès cet âge-là. C’est eux qui vont diriger demain. Donc, si on les laisse dans ces habitudes-là, ils vont croire que c’est comme ça qu’on gère l’argent public. Il faut les former dans tout cela, non seulement dans ce qu’ils sont venus apprendre, mais aussi dans la gestion de la cité de façon globale. Nous sommes prêts à les aider. L’autre chose qui va choquer les gens du COUD, je le sais, c’est que le COUD doit revenir sous tutelle académique. Vous voyez la situation que ça crée aujourd’hui ? Quand j’entends un des responsables du COUD dire «je ne comprends pas, les étudiants ont des problèmes au niveau de leurs amicales làbas, ça n’a rien à voir avec nous. Ils viennent casser ici». C’est dérangeant. Maintenant, quand les étudiants font des bêtises au niveau des restaurants, est-ce que ça concerne l’académie, si on raisonne de cette façon ? Donc, pourquoi le Conseil de discipline devrait les punir pour ça  ? Vous voyez, il y a des conflits. Parce que les deux, au départ, ce n’était pas ça. Le COUD était sous tutelle académique.

Pourquoi alors cette séparation entre le campus social et le campus académique?

Ce sont les Socialistes qui, pour manipuler de l’argent, renflouer les caisses, ont séparé les deux. Ce qui fait qu’ils pouvaient nommer des dirigeants politiques socialistes, qui ne connaissent rien du tout de cette université. C’est un moyen de le privatiser. Ils peuvent contracter avec des sociétés de restauration et d’autres prestataires. C’est énormément de milliards. Le COUD était la vache à lait du Parti socialiste. Evidemment, quand le président Wade est arrivé, il fait la même continuité. Je ne parle pas des personnes, mais du système. Le fait qu’on ait séparé les deux entités, c’est ce qui crée ces exemples-là, les étudiants vont faire des bêtises sur le campus soi-disant académique. Tout ça, ce sont des concepts de la Banque mondiale. Il n’y a pas de campus académique et social. Un campus est un campus. Mais, cela arrange l’Etat. Là-bas (campus social), ils peuvent faire intervenir la police d’Etat comme ils veulent. Dans leur entendement, le campus social n’est pas sous l’emprise des franchises universitaires. Vous avez-vous-même vu que la police était entrée pratiquement dans les chambres des étudiants. Je milite pour le retour du COUD sous tutelle académique et qu’on arrête cette histoire de campus académique et campus social. Ça n’existe pas.

RECUEILLIS PAR JEAN MICHEL DIATTA

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