Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Souveraineté alimentaire : 180 milliards mobilisés pour soutenir 2,6 millions de Sénégalais
  • Seydi Gassama plaide pour le retrait des véhicules de plus de 30 ans : « Ils polluent nos villes et rendent nos enfants malades »
  • Gestion 2023 : Magouilles au ministère des Télécom
  • Birame Soulèye Diop : ‘’Nous aurons un gazoduc en 2027’’
  • Mandat international : L’avocat général favorable à l’extradition de Madiambal, la défense s’insurge
  • AG de l’AUF : le recteur de l’Ucad, Alioune Badara Kandji, aux commandes de la francophonie universitaire
  • New York : Zohran Mamdani, premier maire musulman de la plus grande ville américaine
  • Ameth Ndoye est-il vraiment….?
  • Maïmouna Ndour Faye accuse Me Bamba Cissé : « Que Ousmane Sonko sache que les agissements du Ministre de l’Intérieur seront salés pour lui »
  • Audit physique et biométrique de ses agents : l’État franchit un pas décisif
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»LES FOSSOYEURS
A la Une

LES FOSSOYEURS

Par Dakar Matin25 août 2024Aucun commentaire407 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Après la cuisante défaite de la coalition Benno Bokk Yakaar et l’éclatante victoire de la coalition Diomaye Président, le peuple sénégalais reste sur sa faim. Certes, il comprend que le Pastef et ses alliés ne puissent pas faire de miracles, surtout au vu de la désastreuse situation économique dont ils ont hérité. Mais malgré quelques signaux encourageants qu’ils ont eu à lancer, les citoyens sénégalais ont l’impression que les vainqueurs de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 feraient plus et mieux, en faisant confiance aux couches populaires et en les responsabilisant davantage.

Bonne foi et candeur des nouvelles autorités

Les actes les plus significatifs, à mon sens, sont la lutte contre la prédation foncière, surtout celle du domaine privé maritime, la publication des rapports des organes de contrôle (Cour des comptes, OFNAC…) et le lancement d’audits dans certaines sociétés ou établissements publics. On peut également citer un effort de réduction du train de vie de l’Etat, par la rationalisation de la taille du gouvernement, la publication de la liste des navires pêchant dans les eaux sous juridiction sénégalaise, des mesures symboliques de baisse des prix des denrées de première nécessité…

Il y a aussi des mesures fortes tendant à inverser la dynamique outrancièrement pro-occidentale (et pro-impérialiste) des précédents régimes ayant présidé aux destinées de notre Nation, même si certains panafricanistes radicaux les trouvent encore insuffisantes.

Néanmoins, certaines autres décisions censées acter la mort du parti-Etat comme la démission du président Diomaye de son poste de secrétaire général du Pastef, l’interdiction de cumul de mandats, le fait de confier des ministères de souveraineté à des personnalités non membres de la mouvance Pastef, uniquement choisies en tenant compte de leurs profils et expériences traduisent une certaine naïveté politique. C’est cette même candeur, qui explique ces fameuses « Assises de la Justice », tenues sous la férule d’une magistrature, dont le moins qu’on puisse dire, est qu’elle n’a pas opposé une résistance farouche –sauf l’invalidation du putsch électoral du 3 février 2024 – aux dérives liberticides et autres procès truqués de nos gouvernants, ces dernières années.

Cette innocence nous change, bien sûr, du cynisme froid et calculateur auxquels nous avaient habitué les hommes politiques (socialistes et libéraux) de notre pays, qui explique la déliquescence de nos mœurs politiques, observée ces dernières décennies, accentuée après la dictature senghorienne, qui ne misait, elle, que sur la force brutale.

Dans le même ordre d’idées, les cris d’orfraie de certains néo-opposants en mal de repères, prétendument soucieux du respect scrupuleux de dispositions légales obsolètes et ayant prouvé leur inefficacité pour sauvegarder l’Etat de droit, depuis plusieurs décennies, ne font qu’ajouter à la confusion ambiante.

Il appartient aux nouvelles autorités, qui ont clamé haut et fort leur volonté de détruire le système néocolonial en vigueur et que les précédentes alternances ont préservé, de trancher dans le vif, c’est-à-dire de mettre en œuvre les gros moyens pour un changement véritable et irréversible.

Alternance ou alternative ? Réforme ou révolution ?

C’est connu ! Au cours de toutes les révolutions, il y a toujours eu des fossoyeurs ou des restaurateurs, nostalgiques de l’ordre ancien.

Dans le passé, au cours des révolutions, française de 1789 ou russe de 1917 et de plusieurs autres, on est allé jusqu’à les appeler « ennemis du peuple » et à les brimer, avec des excès regrettables. Pensons aux exécutions de figures révolutionnaires comme Danton en France et Béria en URSS, à tel point que c’est devenu classique de dire qu’une révolution dévore presque toujours ses enfants !

Par ailleurs, une des raisons à l’effondrement du camp socialiste, après la chute du mur de Berlin, a été l’hypertrophie incompréhensible, pour des Républiques censées être l’émanation de la volonté populaire, des services de police, en charge de la sécurité intérieure, ayant perdu tout sens du discernement et comme atteints de paranoïa d’Etat.

Une des leçons à en tirer est précisément ce devoir impérieux pour tout régime se réclamant des principes de transformation sociale au profit des couches populaires, de se donner les moyens politiques de sa noble ambition et de mettre en œuvre des mécanismes de démocratie participative, de mobilisation populaire et de co-construction citoyenne.

Cela impose de ne pas privilégier les procédés coercitifs injustifiés dans la gestion des affaires de la cité, même s’il est vrai que tout Etat est au service de classes ou couches sociales déterminées, qu’elles en soient conscientes ou non. En l’occurrence, la tâche de l’heure est d’évincer cette caste bureaucratique des arcanes de l’appareil d’Etat.

Une bourgeoisie bureaucratique à neutraliser

Depuis l’accession de notre pays à l’indépendance formelle, c’est la bourgeoisie bureaucratique, qui est aux affaires. Seydou Cissokho, dirigeant historique du PIT et membre fondateur du PAI-Sénégal disait d’elle, que tant qu’elle « sera au pouvoir, le développement de notre pays ne serait pas garanti ».

Force est de constater que cette bourgeoisie parasitaire, fondé de pouvoir de l’ancienne puissance coloniale, a surtout aidé la bourgeoisie française à perpétuer sa domination économique sur notre pays, en s’adaptant aux réalités du terrain et aux aléas de la géopolitique mondiale.

C’est ainsi qu’après le monopartisme en vigueur durant les toutes premières années de notre indépendance formelle, il a fallu s’exercer au multipartisme de façade et aux cirques électoraux, qui débouchaient le plus souvent, sur des alternances factices, ne mettant jamais en cause le funeste ordre néocolonial. Hormis la tentative avortée du président Mamadou DIA d’échapper aux serres de la pieuvre impérialiste, notre pays a vécu, jusqu’au 24 mars dernier, dans ce carcan néocolonial et les fruits de nos deux premières alternances n’ont pas tenu la promesse des fleurs exposées par les politiciens libéraux puis néolibéraux.

La principale raison pour cet état de fait est que la bourgeoisie bureaucratique a su s’adapter et se redéployer au niveau des nouveaux appareils politiques issus des alternances de 2000 et 2012, pour perpétuer la même vieille politique de clientélisme et de prédation.

Une fois, l’euphorie de la victoire électorale passée, il importe de réaliser que les nouvelles forces politiques ayant accédé au pouvoir présentent des caractéristiques sociologiques très similaires à celles qu’elles viennent de remplacer, même si elles ne partagent pas les mêmes convictions politiques.

Il est donc indispensable, qu’au-delà des quelques mesures symboliques et effets d’annonce laissant augurer de nouvelles pratiques politiques vertueuses, on pose de véritables actes de rupture, dont le premier serait de refonder, de fond en comble, par une nouvelle Constitution, cet Etat néocolonial failli.

Dans cet exercice, l’héritage réactualisé des Assises nationales sera d’un apport précieux.

leelamine@nioxor.com

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Souveraineté alimentaire : 180 milliards mobilisés pour soutenir 2,6 millions de Sénégalais

5 novembre 2025

Seydi Gassama plaide pour le retrait des véhicules de plus de 30 ans : « Ils polluent nos villes et rendent nos enfants malades »

5 novembre 2025

Gestion 2023 : Magouilles au ministère des Télécom

5 novembre 2025

5 novembre 2025

Birame Soulèye Diop : ‘’Nous aurons un gazoduc en 2027’’

5 novembre 2025

Mandat international : L’avocat général favorable à l’extradition de Madiambal, la défense s’insurge

5 novembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Mandat international : L’avocat général favorable à l’extradition de Madiambal, la défense s’insurge

5 novembre 2025375 Vues

Ameth Ndoye est-il vraiment….?

5 novembre 2025199 Vues

Marche de l’opposition: le préfet change l’itinéraire du FDR

30 octobre 2025162 Vues

Vol et recel de plusieurs téléphones portables volés : le gang du «réseau» de la Patte d’Oie tombe

31 octobre 2025134 Vues

Ville de Dakar «Un marché de fournitures de bureau et de matériel informatique attribué à un garage automobile »

3 novembre 2025124 Vues

La vérité sur la convocation d’avocats à la Dic

31 octobre 2025124 Vues

Aminata Touré : »Réconciliation, mais sanctions contre auteurs de meurtres et détournements »

3 novembre 2025121 Vues

Waly Diouf Bodiang à Barthélémy Dias : « So douguer si gnoune di nga kham ni guerrier am na »

30 octobre 2025105 Vues

Ameth Ndoye face aux enquêteurs: “Je parlais du chef du parti Pastef, pas du Premier ministre”

30 octobre 2025102 Vues

12 Sénégalais, dont Fadilou Keïta, parmi les décideurs économiques les plus influents d’Afrique

30 octobre 2025102 Vues

De Gandon à Ndayane, les chantiers qui redessinent le paysage énergétique sénégalais

30 octobre 202597 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

Souveraineté alimentaire : 180 milliards mobilisés pour soutenir 2,6 millions de Sénégalais

Par Dakar Matin5 novembre 20252 Vues

Le Sénégal franchit une nouvelle étape dans sa quête de souveraineté alimentaire avec la mobilisation…

Seydi Gassama plaide pour le retrait des véhicules de plus de 30 ans : « Ils polluent nos villes et rendent nos enfants malades »

5 novembre 2025

Gestion 2023 : Magouilles au ministère des Télécom

5 novembre 2025

5 novembre 2025

Birame Soulèye Diop : ‘’Nous aurons un gazoduc en 2027’’

5 novembre 2025

Mandat international : L’avocat général favorable à l’extradition de Madiambal, la défense s’insurge

5 novembre 2025

AG de l’AUF : le recteur de l’Ucad, Alioune Badara Kandji, aux commandes de la francophonie universitaire

5 novembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Souveraineté alimentaire : 180 milliards mobilisés pour soutenir 2,6 millions de Sénégalais

5 novembre 2025

Seydi Gassama plaide pour le retrait des véhicules de plus de 30 ans : « Ils polluent nos villes et rendent nos enfants malades »

5 novembre 2025

Gestion 2023 : Magouilles au ministère des Télécom

5 novembre 2025

5 novembre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 372 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 255 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 447 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 980 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel