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Home»A la Une»Sénégal : la presse internationale parle du coup d’État constitutionnel tout en fustigeant « le jeu dangereux » du président Macky Sall
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Sénégal : la presse internationale parle du coup d’État constitutionnel tout en fustigeant « le jeu dangereux » du président Macky Sall

Par Dakar Matin7 février 2024Aucun commentaire2 143 Vues
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« On va s’intéresser au succès surprise d’un troisième homme Bassirou Diomaye Faye depuis sa prison. Donc, il a réussi à s’imposer ces dernières semaines dans la course à la présidence. Un scénario cauchemardesque pour le pouvoir, auquel le président a sûrement voulu couper court puisque le candidat présidentiel lui (Amadou Ba) n’était franchement pas en bonne posture », annonce l’animatrice et journaliste française de la chaine LCI sous le titre Sénégal : l’élection reportée, un coup de force ?

Cette contextualisation de la crise politique majeure au Sénégal assimilée à un putsch est symptomatique de la couverture générale actuelle des médias internationaux sur les raisons du report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall à 10 heures de l’ouverture de la campagne électorale prévue initialement le 4 février. Sa décision controversée et anticonstitutionnelle d’annuler l’élection du 25 février 2024 a été largement commentée et relayée par les médias internationaux notamment français.  Le dénominateur commun du traitement de l’information reste le triste constat du « coup de force de Macky Sall ».

Les titres des médias internationaux parlent d’eux-mêmes

L’éditorial du célèbre journal français Le Monde en date du 5 février 2024 indique que « Le Sénégal s’éloigne de sa tradition démocratique » tout en pointant du doigt le « jeu dangereux » du président Macky Sall. L’éditorial La Croix du 5 février titre : « Macky Sall précipite le Sénégal dans l’inconnu ». Les Unes ou chroniques des journaux français sont presque unanimes sur la régression démocratique au Sénégal « Le coup de force de Macky Sall », titre L’humanité du lundi 5 février. « Au Sénégal, un report de l’élection présidentielle à haut risque, Libération lundi du 5 février. », « Le Sénégal miné par l’incertitude après le report des élections, Le Figaro, 5 février 2024 »; « Au Sénégal, le saut dans l’inconnu, 5 février 2024, Le Parisien, édition numéro 24710. ». « Sénégal : les coulisses d’un putsch », objet d’un débat sur la chaîne LCI.

La chaîne française LCI avait également invité comme journaliste spécialiste de l’Afrique, Antoine Glaser, dans une autre entrevue intitulée « Sénégal : Macky Sall, apprenti dictateur ? », un titre peu flatteur. L’auteur de « Comment la France a perdu l’Afrique en 2005 » intervenait aussi dans un autre débat sur France 24 « Sénégal : la démocratie en suspens ? » où il expliquait clairement la réalité irréfutable suivante : 

« Derrière toutes les arguties juridiques qui ont été avancées, c’est un coup politique dans le sens où vous avez des députés, une classe politique traditionnelle, le parti démocratique sénégalais (PDS) de Karim Wade et l’Alliance de la République (APR) du président Macky Sall. En fait, ils se sont alliés (…) Parce que cette classe politique traditionnelle, ils n’ont qu’une trouille qui est finalement le Pastef d’Ousmane Sonko qui est en prison. (…) La jeunesse sénégalaise soutient Ousmane Sonko et aussi un candidat du Pastef (Bassirou Diomaye Faye) dont la candidature a été validée. Pour Macky Sall, c’est vraiment le chiffon rouge. Il ne veut absolument pas qu’Ousmane Sonko arrive au pouvoir d’une façon ou d’une autre. Ça veut dire qu’il est prêt à tout. Pourquoi ? C’est un problème personnel. (…) [Le camp présidentiel] a dû aussi voir les sondages. Macky Sall a dû reporter les trucs brusquement. »

Dans une déclaration vidéo (pré-enregistrée avant son arrestation et rendue publique le 28 janvier- Le Choix ), le chef de l’opposition Ousmane Sonko donnait les raisons du choix porté sur son bras droit Bassirou Diomaye Faye (cohérence du choix, profil, formation, expérience, parcours professionnel, valeurs et nécessité de maintenir les infrastructures servant de vote). Le président Macky Sall a été alors pris de cours par le génie politique de Sonko qui a toujours mis de l’avant le projet que sa propre personne.

Dans le même débat de France 24 portant autour du thème « Sénégal : la démocratie en suspens ? », Pierre Haski, chroniqueur international sur France Inter et à l’Observateur analysait en ces termes le modèle démocratique sénégalais malmené par l’actuel président sénégalais. 

« Le Sénégal a longtemps vécu sur une image de l’exception démocratique, le pionnier à avoir introduit le multipartisme, la liberté de la presse, etc. Et on voit bien que ce modèle est épuisé. Et ces dernières années, on est allé de crise en crise et qu’aujourd’hui confronté à une défaite électorale vraisemblable, c’est en tout cas ce qu’annonçaient les sondages, avec une absence de transparence dans tout ce processus, eh bien on se retrouve avec une démocratie débranchée. Et c’est extrêmement grave. Effectivement, ce n’est pas un coup d’État militaire comme on a pu le voir dans les pays du Sahel, mais ce n’est pas mieux. Et c’est ça le problème ». 

Avec ce report de la présidentielle, le président Macky Sall cherche à s’acheter du temps 

À chaque fois que les Sénégalais disent que le président Macky Sall ne peut pas faire quelque chose parce qu’il n’en a pas le droit, il franchit le rubicond. Il appartient alors aux Sénégalais de prendre leurs responsabilités. En entrevue dans l’émission Grand Invité Afrique de RFI, le professeur de droit constitutionnel à l’université Cheikh-Anta-Diop Babacar Gueye soutient que « cette décision (de report de l’élection présidentielle) ne repose sur aucune base juridique valable ».

En entrevue avec RFI le lundi 5 février, l’ancien secrétaire général du gouvernement Abdou Latif Coulibaly « a déploré l’absence de préparatifs logistiques et administratifs sur le terrain en vue du scrutin, contrairement à ce qui a toujours été fait dans le cadre du processus pré-électoral. Une situation qui révèle, pour Abdou Latif Coulibaly, une volonté délibérée de reporter les élections de la part du pouvoir ». (Pour Abdou Latif Coulibaly, Macky Sall a arrêté l’histoire, Brice Folarinwa, Seneplus, 5 février 2024).

Le journal sénégalais Le Réveil avait barré sa Une avec un titre écrit en rouge « Ce que Macky Sall disait en 2011 : Un président de la République ne peut pas augmenter d’une journée son mandat sinon le pays serait dans le chaos. (…) On ne peut pas repousser une élection présidentielle. A partir du moment où le président n’est plus reconnu, chacun fera ce qu’il veut et c’est dangereux pour le pays. Ceux qui pensent ainsi doivent cesser de rêver ».

Avec ce report de la présidentielle, le président Macky Sall cherche à s’acheter du temps, soit pour prolonger son mandat ou trouver un autre candidat capable de battre l’opposition tuant ainsi tout pluralisme politique au Sénégal. « Les justifications apportées par Macky Sall ne convainquent personne au-delà de son cercle le plus proche. Cette décision apparaît plutôt comme une manœuvre pour garder la main sur le Sénégal », mentionne le journal français La croix. Ces propos ainsi que des articles internationaux documentés sont relayés par Ayache Bielsa dans ses publications Facebook.

La Secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, appelle les autorités sénégalaises à « respecter les dispositions constitutionnelles en ce qui concerne le calendrier électoral ». 

Le célèbre créateur digital Abdoul Aziz Sall a bel et bien raison de dire que le Sénégal est « la risée du monde à cause de Macky » tout en informant ce que nos confrères africains pensent maintenant de notre pays d’origine. « C’est un coup d’État fait par quelqu’un qui est habillé en costume, c’est la seule différence avec les militaires », dénonce la télévision togolaise.

Dans une sous-région marquée par le chaos, la situation dramatique du Sénégal causée par un seul homme Macky Sall déstabilisera davantage l’Afrique. Sans prononcer le mot report dans son discours (une stratégie bien calculée), le président Macky Sall a annulé le décret de l’élection présidentielle. Il n’a pas non plus donné ni la date de l’élection encore moins la date du dialogue et les contours de ce stratagème auquel il invite l’opposition. Il prétexte un conflit ouvert entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale ou il s’est doté d’une majorité mécanique de concert avec le PDS. Or, l’Assemblée nationale n’a aucun pouvoir de coercition comme le démontrait le mandataire Amadou Ba de la coalition Diomaye Président. 

Le président de la commission sénatoriale des relations étrangères, Ben Cardin, qui suit de très près l’évolution de la situation politique du Sénégal, a critiqué sévèrement le putsch constitutionnel de Macky Sall et lui demande d’organiser des élections avant le 02 avril 2024, date officielle de son départ du pouvoir.

« Le report de l’élection présidentielle au Sénégal place le pays sur une voie dangereuse vers la dictature et ne doit pas être autorisé à se maintenir. Le mépris flagrant du président Macky Sall pour la constitution sénégalaise et son manque de respect flagrant pour le soutien du peuple sénégalais à la démocratie sapent des décennies de progrès depuis l’indépendance dans ce qui était autrefois considéré comme l’une des démocraties les plus fiables et les plus dynamiques d’Afrique. Le président Sall doit revenir sur cette décision irresponsable et garantir la tenue d’élections avant la fin de son mandat constitutionnel, martèle le sénateur démocrate américain. 

Dans la déclaration du porte-parole du Ministère des Affaires étrangères allemand sur la situation du Sénégal rendue publique le 5 février, il est clairement indiqué ceci : « Les Sénégalais(e)s doivent pouvoir poursuivre le processus électoral et choisir démocratiquement leurs dirigeants politiques ».

Les députés de la majorité présidentielle (Benno Bokk Yakaar) et de Wallu (du PDS) ont entériné ce lundi soir le report de la présidentielle au 15 décembre 2024 sans la présence des députés de l’opposition qui ont été évacués de force de l’hémicycle par les forces de l’ordre (les agents de la GIGN).

Le président Macky Sall a annulé les élections le 3 février, coupé le signal Walf TV avant de notifier à son PDG le retrait définitif de la licence le 4 février. Macky Sall a coupé également l’Internet mobile « pour plus de 98% des consommateurs sénégalais » selon Mountaga Cissé, blogueur-formateur en Digital Media Technologies-Médias-Télécoms. Ces événements de restriction des libertés intervenaient au même moment où les députés statuaient en séance plénière sur le report de l’élection présidentielle après la mise en place de la commission des lois à l’Assemblée nationale. C’est quoi déjà la définition d’un dictateur!

Le Sénégal n’appartient pas à Macky Sall et c’est au peuple sénégalais de choisir qui présidera aux destinées de ce pays, qui ne peut compter que sur la détermination et la mobilisation de toutes les forces vives de la nation afin de dire Stop au président le plus impopulaire de l’histoire politique sénégalaise.

Doudou Sow, sociologue, auteur et lauréat du Mois de l’histoire des Noirs

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