Fermer le menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • CAN 2025 : le Maroc instaure une autorisation électronique de voyage pour les Sénégalais
  • Grève de la faim au Radisson : 19 employés menacés de licenciement, un « sabotage »
  • Touba : 2,5 milliards de F CFA mobilisés par l’État pour un plan d’urgence contre les inondations
  • Maintenance : la Senelec annonce des perturbations sur la plateforme Woyofal à partir du 22 septembre
  • États-Unis : une Sénégalaise de 60 ans s’oppose à son agresseur et permet son arrestation
  • Affaire des 5,597 milliards FCFA : Ibrahima Ba, Saliou Sylla et Cheikh Tidiane Seck placés envoyés en prison
  • Marche du Collectif Rappel à l’Ordre : Thierno Alassane Sall dénonce l’absence de justice au Sénégal
  • Absence de liberté d’expression au Sénégal : Abdou Mbow dénonce une « dictature » et appelle à la mobilisation
  • Élections FSF : la coalition Mady Touré dépose un recours devant le TAS
  • Justice de classe
  • De Mermoz à l’Hôtel de Ville : itinéraire contrarié de Barthélémy Dias
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»A la Une»ONU, UNE TRÈS MAUVAISE NOUVELLE POUR Macky Sall
A la Une

ONU, UNE TRÈS MAUVAISE NOUVELLE POUR Macky Sall

Par Dakar Matin16 octobre 2023Aucun commentaire17 507 Vues
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email
Ecoutez l'article

Les chances du Président Macky Sall de se retrouver à la tête de l’Organisation des Nations Unies (ONU), après la fin de son mandat, sont désormais très minces. En effet, le Sénégal n’a pas été reconduit au Comité des Droits Humains de l’ONU. Ce serait sans doute l’état de la démocratie, dans le pays souvent décrié par l’organe de surveillance du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. Un véritable camouflet pour la diplomatie sénégalaise qui a toujours essayé de se défendre par le billet de Aissata Tall Sall, mais qui n’a sans doute jamais convaincu les membres de l’organe.

L’Assemblée générale a procédé, hier samedi 15 octobre, à l’élection de 15 des 47 membres du Conseil des droits de l’homme (CDH) pour la période 2024-2026. Le vote se déroulait à bulletin secret et les candidats devaient obtenir au moins 97 voix, soit la majorité des 193 États Membres de l’Assemblée. Sur les 17 candidats en lice cette année, 10 États, sans concurrents dans leurs régions respectives, ont décroché, sans surprise, un siège chacun.

Il s’agit de l’Indonésie (186), du Koweït (183), du Japon (175) et de la Chine (154). Ces pays ont été endossés par les États d’Asie et du Pacifique. Le Malawi (182), la Côte d’Ivoire (181), le Ghana (179) et le Burundi (168), investis par le Groupe des États d’Afrique, rejoindront le CDH. Les deux premiers s’engagent pour un nouveau mandat. Quant à la région des États d’Europe occidentale et autres États, elle sera représentée par les Pays-Bas (169) et la France (153).

Les deux sièges vacants des États d’Europe orientale, convoités par trois candidats, ont été finalement remportés par la Bulgarie, avec 160 voix, et l’Albanie, avec 123 voix. Quant à la Fédération de Russie, avec seulement 83 voix, elle n’a pas été élue. Il faut rappeler que ce pays était membre du CDH jusqu’à sa suspension, le 7 avril 2022, par l’Assemblée générale, en raison de la guerre qu’il mène en Ukraine.

Enfin, le vote a départagé les quatre candidats en lice pour les trois sièges du Groupe des États d’Amérique latine et des Caraïbes qui seront occupés par Cuba (146), le Brésil (144) et la République dominicaine (137) dont c’est le premier mandat. Le Pérou n’a totalisé que 108 voix. Le Nigéria qui n’était pas candidat a obtenu 3 voix.

Les pays élus sont donc l’Albanie, le Brésil, la Bulgarie, le Burundi, la Chine, la Côte d’Ivoire, Cuba, la France, le Ghana, l’Indonésie, le Japon, le Koweït, le Malawi, les Pays-Bas et la République dominicaine. Les 15 États élus aujourd’hui siégeront au Conseil des droits de l’homme à partir du 1er janvier 2024, aux côtés de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, de l’Allemagne, de l’Argentine, du Bangladesh, de la Belgique, du Bénin, du Cameroun, du Chili, du Costa Rica, des Émirats arabes unis, de l’Érythrée, des États-Unis, de la Finlande, de la Gambie, de la Géorgie, du Honduras, de l’Inde, du Kazakhstan, du Kirghizistan, de la Lituanie, du Luxembourg, de la Malaisie, des Maldives, du Monté***, du Maroc, du Paraguay, du Qatar, de la Roumanie, de la Somalie, du Soudan et du Viet Nam.

Le Sénégal qui n’a pas été reconduit va quitter l’organe le 1er janvier prochain. Plusieurs experts redoutaient cette situation malheureuse pour le Sénégal à cause des violations multiples des libertés individuelles et collectives notées ces dernières temps ainsi que les troubles sociales enregistrées dans le pays. Pour rappel, le Sénégal a été en proie du 1er au 3 juin à ses pires troubles depuis des années après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme dans une affaire de mœurs. L’annonce de la condamnation a déclenché des violences qui ont fait officiellement 16 morts, mais l’ONG Amnesty International estime à 23 le nombre de morts.

Pour sa part, le Haut-Commissariat avait évoqué « au moins » 16 personnes tuées, 350 blessées et plus de 500 arrêtées lors de trois jours de manifestations, entre le 1er et le 3 juin. Le Haut-Commissariat s’était également préoccupé par « la poursuite des restrictions » à la liberté d’expression et de réunion pacifique. D’ailleurs, le conseil souligne que depuis les manifestations du 3 juin, les autorités ont refusé d’autoriser des manifestations. Pour l’ONU, il est de la responsabilité première des autorités sénégalaises de préserver le respect de longue date du pays pour les traditions démocratiques et l’État de droit.

Le HCDH avait ainsi demandé donc à Dakar de garantir les droits à la liberté de réunion pacifique et d’expression, ainsi que le droit à l’information. Il s’agit aussi de veiller à ce que les journalistes puissent exercer leur profession librement et en toute sécurité, en particulier à l’approche de l’élection présidentielle de 2024. ​ Ce n’est pas la première fois que le Sénégal est épinglé sur cette question. En novembre 2018 déjà, le Comité des droits de l’homme considérait que Karim Wade n’avait pas eu droit à un procès équitable En effet, le Comité des droits de l’homme de l’ONU avait rendu le jeudi 7 novembre 2019 ses observations, très critiques, sur la situation au Sénégal.

Il est notamment question de la gestion des dossiers Karim Wade et Khalifa Sall, tous deux empêchés par le Conseil constitutionnel de se présenter à la présidentielle de février dernier au motif de leurs condamnations judiciaires. Six point positifs pour 22 sujets de préoccupation. C’était un réel désaveu pour le Sénégal, qui concerne surtout le rejet des candidatures de Khalifa Sall et Karim Wade à la présidentielle. Évoquant « les deux principaux opposants politiques », le comité onusien s’est dit « préoccupé par le fait que les personnes privées de liberté au Sénégal ne peuvent pas exercer leur droit de vote, ni être éligibles ».

Le fils de l’ancien président a en effet été jugé devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite, la CREI. Cette dernière ne permet pas aux condamnés d’interjeter en appel. Ce qui constitue, selon le comité, une violation du Pacte international relatif aux droits civils et politiques dont le pays est signataire.

Deux violations qui viennent d’être corrigées avec le rétablissement des deux responsables politiques Karim Wade et Khalifa Sall qui sont désormais autorisés à participer aux élections. Sauf qu’au même moment, on empêche à un autre opposant de prendre part à la compétition démocratique en l’occurrence Ousmane Sonko sans compter les milliers de personnes privés de liberté, la plupart pour avoir émis leur opinion sur la situation du pays.

Un véritable camouflet pour la diplomatie sénégalaise qui a toujours essayé de se défendre par le billet de Me Aissata Tall Sall, mais qui n’a sans doute jamais convaincu les membres de l’organe. Un signal fort pour le président Macky Sall et ses souteneurs qui ont nourrissent l’ambition de le voir à la fin de son mandat le poste de secrétariat général de l’ONU.

Le Comité des droits de l’Homme est un organe de surveillance du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, responsable du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et ses protocoles facultatifs. Il rend des avis et des recommandations aux 173 États parties du pacte, sans pouvoir de contrainte. Le Comité des droits de l’Homme vise à s’assurer du respect par les 173 États parties du Pacte international relatif aux droits civils et politiques entré en vigueur en 1976

Par Sambou Biagui

Partager Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

CAN 2025 : le Maroc instaure une autorisation électronique de voyage pour les Sénégalais

19 septembre 2025

Grève de la faim au Radisson : 19 employés menacés de licenciement, un « sabotage »

19 septembre 2025

Touba : 2,5 milliards de F CFA mobilisés par l’État pour un plan d’urgence contre les inondations

19 septembre 2025

Maintenance : la Senelec annonce des perturbations sur la plateforme Woyofal à partir du 22 septembre

19 septembre 2025

États-Unis : une Sénégalaise de 60 ans s’oppose à son agresseur et permet son arrestation

19 septembre 2025

Affaire des 5,597 milliards FCFA : Ibrahima Ba, Saliou Sylla et Cheikh Tidiane Seck placés envoyés en prison

19 septembre 2025
En direct
Bannière
Plus lus

Rapport Centif : voici les montants perçus par Wally Seck et Cie

19 septembre 20255 634 Vues

Logements sociaux : devenir propriétaire avec des mensualités dès 70 000 FCFA, annonce du DG de la SN HLM

15 septembre 20252 249 Vues

Parcelles Assainies : Daouda Traoré retrouvé sans vie dans une auberge, sa copine arrêtée

9 septembre 2025396 Vues

Scandale financier au ministère du Numérique : deux hautes responsables arrêtées, l’ancien ministre Me Moussa Bocar Thiam cité

17 septembre 2025299 Vues

POOL JUDICIAIRE FINANCIER : Les dessous de l’affaire Waly

15 septembre 2025257 Vues

Rapport de la Centif impliquant Wally et Cie : le gérant de ets Saliou Sylla arrêté

18 septembre 2025228 Vues

Pool judiciaire financier (Pjf) : Amy Samaké et la Dage du ministère des Télécommunications arrêtées

17 septembre 2025199 Vues

Marché de voirie du PTN : l’audition de l’ex-Dg de « Sénégal Connect Park » Bassirou Abdoul Ba enfonce Me Moussa Bocar Thiam

18 septembre 2025157 Vues

Dr Babo Amadou Ba corrige Pape Malick Ndour : « Quand on est NUL, c’est pas pour une journée mais… »

15 septembre 2025156 Vues

Réduction du train de vie de l’État : entre annonces grandioses et lenteurs croissantes dans la concrétisation !

19 septembre 2025143 Vues

Birame Souleye Diop révèle : « plus de 200 sites d’hydrocarbures sont clandestins »

17 septembre 2025127 Vues
Ne ratez pas!
A la Une

CAN 2025 : le Maroc instaure une autorisation électronique de voyage pour les Sénégalais

Par Dakar Matin19 septembre 20250 Vues

L’ambassade du Royaume du Maroc au Sénégal a annoncé, vendredi, la mise en place d’une…

Grève de la faim au Radisson : 19 employés menacés de licenciement, un « sabotage »

19 septembre 2025

Touba : 2,5 milliards de F CFA mobilisés par l’État pour un plan d’urgence contre les inondations

19 septembre 2025

Maintenance : la Senelec annonce des perturbations sur la plateforme Woyofal à partir du 22 septembre

19 septembre 2025

États-Unis : une Sénégalaise de 60 ans s’oppose à son agresseur et permet son arrestation

19 septembre 2025

Affaire des 5,597 milliards FCFA : Ibrahima Ba, Saliou Sylla et Cheikh Tidiane Seck placés envoyés en prison

19 septembre 2025

Marche du Collectif Rappel à l’Ordre : Thierno Alassane Sall dénonce l’absence de justice au Sénégal

19 septembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

CAN 2025 : le Maroc instaure une autorisation électronique de voyage pour les Sénégalais

19 septembre 2025

Grève de la faim au Radisson : 19 employés menacés de licenciement, un « sabotage »

19 septembre 2025

Touba : 2,5 milliards de F CFA mobilisés par l’État pour un plan d’urgence contre les inondations

19 septembre 2025

Maintenance : la Senelec annonce des perturbations sur la plateforme Woyofal à partir du 22 septembre

19 septembre 2025
Les articles populaires

Refus d’acquiescement de Sonko : la grosse erreur du président du tribunal de Dakar

17 octobre 202359 362 Vues

Affaire Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor donne les deux raisons pour lesquelles son client a suspendu sa grève de la faim

3 septembre 202354 248 Vues

Embargo sur le Mali: Les Groupements Economiques du Sénégal annoncent 1348 camions en souffrance à la frontière avec le Sénégal

3 février 202246 437 Vues

Séquestration de Sonko : L’indignation de la Communauté Internationale

29 mai 202332 975 Vues
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour effectuer la recherche. Appuyez sur Esc pour annuler.

pixel