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Home»A la Une»Présidentielle au Gabon Coup d’État militaire, le président Ali Bongo en résidence surveillée
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Présidentielle au Gabon Coup d’État militaire, le président Ali Bongo en résidence surveillée

Par Dakar Matin30 août 2023Aucun commentaire716 Vues
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(Libreville) Des militaires putschistes ont annoncé mercredi mettre « fin au régime en place » au Gabon et avoir placé en résidence surveillée le président sortant Ali Bongo Ondimba, dont la réélection après 14 ans au pouvoir venait d’être annoncée dans la nuit.
Jusqu’à ce coup d’État, condamné par la France, ce pays d’Afrique centrale riche en pétrole était dirigé depuis plus de 55 ans par la famille Bongo.
Ali Bongo, qui a succédé à son père en 2009, a été placé en résidence surveillée « entouré de sa famille et de ses médecins », et l’un de ses fils, Noureddin Bongo Valentin, a été arrêté notamment pour « haute trahison », ont annoncé les militaires putschistes à la télévision d’État.
Une série d’arrestations ont également visé six autres hauts responsables du régime, tels le directeur de cabinet de M. Bongo et son directeur adjoint, des conseillers de la présidence ainsi que les numéros un et deux du tout-puissant Parti démocratique gabonais (PDG). Une série d’arrestations ont visé six autres personnes.
Le chef de la garde présidentielle, le général Brice Oligui Nguema, a quant à lui été porté en triomphe par des centaines de militaires, selon des images diffusées par la télévision d’État.
Les réactions internationales à ce nouveau coup d’État dans un pays d’Afrique francophone n’ont pas tardé : la Chine a appelé à « garantir la sécurité d’Ali Bongo » tandis que la France, ex-puissance coloniale, a « condamné le coup d’État militaire en cours ». La Russie a fait part de sa « profonde préoccupation ».
« Défendre la paix »
Juste après l’annonce officielle dans la nuit de la victoire de M. Bongo avec 64,27 % des voix, un groupe d’une douzaine de militaires était apparu sur les écrans de la chaîne de télévision Gabon 24, abritée au sein même de la présidence.
Réunis au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), ils ont « décidé de défendre la paix en mettant fin au régime en place », a annoncé un de ces militaires, colonel de l’armée régulière. « À cet effet, les élections générales du 26 août 2023 ainsi que les résultats tronqués sont annulés », a-t-il ajouté.
Parmi les militaires figuraient des membres de la garde républicaine (GR), garde prétorienne de la présidence reconnaissable à ses bérets verts, ainsi que des soldats de l’armée régulière et des policiers.
Les militaires ont notamment estimé que l’organisation des élections n’avait « pas rempli les conditions d’un scrutin transparent » et ont dénoncé « une gouvernance irresponsable, imprévisible, qui se traduit par une dégradation continue de la cohésion sociale, risquant de conduire le pays au chaos ».
Ils ont annoncé la dissolution de toutes les institutions du pays et la fermeture des frontières du Gabon « jusqu’à nouvel ordre ».
Les sept hommes arrêtés par les putschistes incarnent la « jeune garde » qui formaient un groupe de très proches et influents conseillers du chef de l’État depuis le retour d’une longue convalescence de M. Bongo à la suite d’un AVC en 2018.
L’opposition et la société civile accusaient régulièrement les membres de cette « jeune garde » d’être devenus les véritables dirigeants du pays parce que, selon elles, Ali Bongo était très affaibli par les séquelles de son AVC.
Ce coup d’État est intervenu en plein couvre-feu et alors qu’internet était coupé dans tout le pays, deux mesures décrétées par le gouvernement samedi avant la fermeture des bureaux de vote afin de parer selon lui à d’éventuelles « violences ».
internet a été rétabli peu après 3 h (heure de l’Est).
Peu après la lecture de la déclaration des militaires, des journalistes de l’AFP ont entendu des tirs d’armes automatiques dans plusieurs quartiers de Libreville. Ces tirs, sporadiques, ont rapidement cessé.
« Le Gabon est libéré »
Dans le quartier populaire Plein Ciel de Libreville, non loin du centre, un membre du personnel de l’AFP a vu une centaine de personnes sur un pont, à pied ou en voiture, crier : « C’est la libération ! » ou encore « Bongo dehors ! ». Au son des klaxons, ils ont salué et applaudi des policiers en tenue antiémeute au visage masqué.
Selon cette source, des militaires à bord d’un pick-up ont levé les bras en signe de victoire et ont été applaudis par la foule.
Dans le quartier aisé d’Akanda, non loin de la résidence d’Ali Bongo, des habitants se tenaient sur le pas de leur porte, sans oser sortir, selon un membre du personnel de l’AFP, des militaires rigolards d’une unité d’élite leur demandant de rentrer chez eux.
À Port-Gentil, la capitale économique, sur la place du Château d’eau située dans un quartier populaire et bastion traditionnel de l’opposition, des centaines de personnes ont klaxonné en criant « Le Gabon est libéré ». Certains dansent avec des policiers et des militaires en tenue, a rapporté Ousmane Manga, journaliste indépendant contacté par téléphone par l’AFP.
Les activités du groupe minier français Eramet ont par ailleurs été « mises à l’arrêt » dans le pays, où sont employées quelque 8000 personnes, majoritairement gabonaises, a annoncé la société à l’AFP.
M. Bongo, 64 ans, a été élu en 2009 après la mort de son père Omar Bongo Ondimba, qui avait dirigé le Gabon pendant plus de 41 ans. L’opposition a régulièrement dénoncé la perpétuation d’une « dynastie Bongo » de plus de 55 ans à ce jour.
Ali Bongo briguait un troisième mandat, réduit de 7 à 5 ans, aux élections de samedi qui regroupaient trois scrutins : présidentiel, législatifs et municipaux.
Quelques instants avant l’irruption des militaires sur les écrans, les résultats officiels des élections avaient été égrenés en pleine nuit, à 3 h 30 (22 h 30 heure de l’Est), sur la télévision d’État sans aucune annonce préalable.
Selon ces résultats, le principal rival de M. Bongo, Albert Ondo Ossa, n’a recueilli que 30,77 % des voix à la présidentielle et a dénoncé des « fraudes orchestrées par le camp Bongo ».
EMMANUEL GIROUD ET THOMAS GROPALLO
AGENCE FRANCE-PRESSE

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