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Home»A la Une»« Ousmane Sonko a vraiment bon dos »
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« Ousmane Sonko a vraiment bon dos »

Par Dakar Matin12 janvier 2023Aucun commentaire2 284 Vues
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Oui, il a vraiment bon dos. Mame Mbaye Niang, chef de cabinet puis ministre du président-politicien a le toupet de traiter Ousmane Sonko de gros menteur. Un quotidien que je découvre traite à sa « Une » le même Ousmane Sonko d’« as des reniements ». J’ai intitulé une de mes contributions «Sénégal, le pays de tous les possibles ». Oui, notre pays est celui de tous les possibles et on peut tout s’y permettre. Comment peut-on vivre plusieurs années à côté du président-politicien et oser traiter publiquement quelqu’un d’autre de gros menteur ? Comment un journaliste dont le travail consiste à suivre l’actualité au quotidien peut-il avoir le toupet de traiter Ousmane Sonko d’as, de champion des reniements ? Comment peut-il se le permettre, dans ce Sénégal avec à sa tête le président-politicien entouré d’hommes et de femmes dont nous suivons les moindres faits et gestes depuis le 1er avril 2000 ? Nous comptons parmi ces gens-là, de bien plus gros menteurs et de bien plus grands champions des reniements. Et, contrairement à Mame Mbaye Niang et à ce quotidien, je vais donner des exemples concrets irréfutables, qui mettent à nu leur malhonnêteté, leur hypocrisie, leur esprit foncièrement partisan.

Pour commencer par leur mentor, je n’irai pas chercher loin. Je pourrais me contenter de renvoyer le lecteur à ses engagements formels – ou, du moins, qui en avaient tout l’air – pris lors de son premier message à la Nation le 3 avril 2012. Nous ne sommes pas les seuls à faire les frais de ces faux engagements, qui ont aussi abusé l’extérieur. Pour permettre au lecteur d’en avoir le cœur net, je lui propose de larges extraits de l’interview qu’il a accordée à feu Béchir Ben Yahmed, alors Directeur général de Jeune Afrique. C’était le 14 juin 2012, lors du deuxième conseil des ministres décentralisé organisé à Kaolack.

Voici ce que le champion de Mame Mbaye Niang répondait à quelques questions de Ben yahmed :

« …La rupture n’est pas qu’un slogan. C’est un comportement, celui que lesdirigeants de ce pays doivent adopter. Humilité, sobriété et rigueur doivent régir notre action politique. Je vous assure qu’il s’agit bien là d’une rupture, profonde, avec les pratiques en vigueur sous mon prédécesseur… AVEC MOI, TOUT VA CHANGER. J’AI RENONCÉ À DEUX ANS DE POUVOIR, en ramenant le mandat présidentiel de sept à cinq ans et en m’appliquant immédiatement cette mesure, comme je m’y étais engagé. J’ai tenu, pour la première fois dans l’histoire de ce pays, à déclarer publiquement mon patrimoine, malgré les polémiques entretenues à dessein par mes adversaires. Visiblement, il vaut mieux ne rien publier et cacher son patrimoine, cela attire moins de problèmes. À la fin de mon mandat, je ferai le même exercice, et l’on pourra comparer.»

Le lecteur n’est pas au bout de ses surprises. Le président-politicien poursuit, lui qui ne ment pas et ne renie pas ses engagements :

« Les Sénégalais ont réclamé une gouvernance plus vertueuse, plus éthique. Nous avons L’OBLIGATION DE RENDRE DES COMPTES, de RÉDUIRE LE TRAIN DE VIE et les dépenses naguère somptuaires de l’État. J’ai, par exemple, pris la décision de vendre le second avion de la présidence. 

 J’AI AUSSI TROUVÉ UN GOUVERNEMENT COMPOSÉ DE 38 MINISTRES EN ARRIVANT, ET JE L’AI RAMENÉ À 25. C’est désormais l’un des plus réduits d’Afrique, et je vous assure qu’il aurait été plus simple pour moi de distribuer plus largement les maroquins. Enfin, j’ai décidé de mettre fin à un certain nombre de projets qui n’ont que très peu d’incidence sur le développement du pays et illustrent un gaspillage de nos ressources dont les Sénégalais ne veulent plus.

J’ai supprimé plus de 60 agences et directions nationales dont l’utilité n’était pas avérée. Autant de coupes qui ne réduiront en rien l’efficacité du gouvernement et de l’administration, bien au contraire…»

Ce n’est pas tout. Cette fois, nous sommes à Ouagadougou où il était en visite officielle, en juillet 2013. Recevant la communauté sénégalaise résidant dans ce pays, il leur disait :

« Il faut que les gens comprennent que désormais, ceux qui ont des responsabilités doivent s’attendre à en rendre compte demain, à commencer par le président de la République lui-même. Les ministres, les directeurs généraux, chacun, selon son niveau de responsabilité, doit s’attendre à rendre compte des moyens qui sont mis à sa disposition et de ce qu’il en a fait. » [1]

Profitant de l’occasion, un journaliste lui posa la question suivante :

« Donc, des infrastructures, vous en réalisez, Monsieur le président de la République. Mais le tout n’est pas d’en construire. Il faut aussi tenir compte de leur pertinence et de leur coût. De ce double point de vue, vos infrastructures soulèvent beaucoup de questions. »

Question pertinente à laquelle il répondit :

« Ma première mission n’est pas de construire des routes, autoroutes et ponts, mais de reconstruire l’Etat de droit. Or l’Etat de droit, on va l’apprécier de façon immatérielle. L’Etat de droit, ce sont des valeurs, des principes ; c’est l’égalité des citoyens devant la loi, la lutte farouche contre la corruption. »

Vous avez bien lu : c’est le champion de Mame Mbaye Niang et du fameux quotidien qui fit cette réponse sans équivoque. Lui ne ment pas, ne renie pas ses engagements. C’est Ousmane Sonko qui ment et renie les siens. Il a bien construit l’État de droit qu’il décrit ici. Comme il s’y était engagé, le gouvernement ne comprend que 25 ministres et tous ceux qui ont des responsabilités, ont rendu compte des moyens qui sont mis à leur disposition et de ce qu’ils en ont fait, à commencer par lui-même. Comme il s’y était engagé, les vingt-cinq qui étaient épinglés par la CREI ont été jugés et ont rendu gorge. Il ne protège personne : il n’y a plus aucun rapport des corps de contrôle sur son bureau. Du moins, tous ceux d’entre eux qui mettent en cause des hommes et des femmes de son entourage ont été transmis au Procureur de la République pour traitement. Celui-ci, avant de quitter son poste pour un autre, a traité tous les quarante dossiers que l’OFNAC lui avait transmis. Oui, c’est ce qu’il a publiquement déclaré le jour de sa passation de service avec  Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté. Ah ! Ce pays de tous les possibles !

Lui donc, le président-politicien, ne ment ni ne renie ses engagements. En particulier, il n’a jamais pris un décret pour nommer son frère Aliou Sall à un poste de responsabilité. Avec lui, la Patrie est bien au-dessus de son parti, de sa famille, de sa belle-famille et de sa coalition. Lui, s’attache aux principes et valeurs traditionnels. Il ne gracie pas un trafiquant notoire de faux médicaments, dont l’affaire est encore pendante en justice. Il ne va pas jusqu’à Houston, au lointain Texas, siège de l’Entreprise Forteza qui exploite le  gaz Ngadiaga, pour acheter à crédit une villa. Plus de sept mille kilomètres, pour acheter à  crédit une villa ? Il ne devrait quand même pas s’y aventurer puisque, dans la période où le contrat a été signé en faveur de Forteza, il était conseiller spécial auprès du président de la République chargé de l’énergie, puis ministre de l’énergie.

Mame Mbaye Niang et le journaliste m’ont certainement compris, ont bien compris l’ironie, le sens de la négation que j’ai employée. Ils doivent donc se poser des questions, notamment celle-ci : Quelle mouche a-t-elle piqué leur champion, pour qu’il aille faire une visite, en juillet 2018, au jeune roi Mswati du très lointain royaume d’Eswatini (ancien Swaziland), pays qui fait partie des trois plus pauvres du monde ? Pays avec à la tête un jeune roi alors âgé seulement de 28 ans et marié à quatorze épouses ? Ce même roi, père de vingt-quatre enfants, qu’il fait venir au Sénégal pour une visite officielle du 4 au 6 juillet 2019, pour « discuter de perspectives de coopération bilatérale entre les deux pays » ? Que peut gagner le Sénégal dans ce partenariat ? Depuis la destitution du président sud-africain Jacob Zuma pour corruption, on parle de plus en plus du royaume d’Eswatini comme d’un paradis fiscal.

Le champion du prétentieux Mame Mbaye Niang ne cesse de nous étonner. On se rappelle que le gouvernement du Sénégal et l’Entreprise Arcelor Mittal avaient signé, du temps du président Wade, un contrat pour l’exploitation de notre fer de la Falémé. L’Entreprise rompant unilatéralement le contrat, le président Wade porta plainte contre elle devant le tribunal arbitral de Paris qui la condamna, en première instance, à payer 2.500 milliards de francs CFA au Sénégal. Entre-temps, il perdit le pouvoir au profit de son ex-fils. Contre toute attente, ce dernier alla négocier discrètement avec l’Entreprise qui finit par ne nous payer que 75 maigres milliards de francs CFA. De 2.500 à 75 milliards de francs CFA ! Mame Mbaye Niang peut-il nous dire ce qui a poussé son nébuleux champion à une telle forfaiture, puisque c’en est bien une ? Demain, nous aurons besoin d’être éclairés sur cette rocambolesque affaire, et Papa Diop nous y aidera sûrement, lui qui l’a publiquement révélée.

Je ne m’attarderai pas sur ses positions sans équivoque et maintes fois répétées par rapport à ce fameux troisième mandat, positions fortement appuyées par au moins dix de ses plus proches collaborateurs, y compris ce Mame Mbaye Niang. Aujourd’hui, tout indique, jusqu’à preuve du contraire, que ceux et celles que j’appelle les grandes gueules du troisième mandat vont l’amener se renier, et il ne leur sera pas difficile d’y parvenir, connaissant bien leur homme. Ce monde est constitué de vulgaires transhumants qui ont perdu tout sens de l’honneur et de la dignité, d’éhontés pilleurs de deniers publics, même ceux destinés à sauver des vies humaines pendant tout le temps qu’a duré la Covid19. Y a-t-il de plus gros menteurs et de plus grands champions du reniement que ces gens-là, de tous, y compris leur chef ? Je pose la question à Mame Mbaye Niang et à ce journaliste. Le seul cas d’Ismaïlia Madior Fall, que j’hésite désormais à appeler professeur, suffit à répondre négativement à cette question.

Mame Mbaye est parti d’un lapsus de Sonko pour porter plainte contre lui pour diffamation. Oui, d’un lapsus parce que même les oiseaux savent qu’il s’agit du rapport de l’Inspection générale des Finances du Ministère de l’Économie et des Finances qui l’épingle plutôt que de l’Inspection générale d’État. Cela quand même, Ousmane Sonko le sait. Mais, comme c’est l’homme à abattre coûte que coûte, Mame Mbaye saute sur l’occasion et le tribunal ne perd pas de temps à fixer le jour de l’audience. Serait-il aussi diligent si c’était Ousmane Sonko qui avait porté plainte contre Mame Mbaye Niang ? L’information serait-elle alors pratiquement à la « Une » de tous les quotidiens ? Je n’en suis pas sûr. Autre question : le très sérieux Mame Mbaye aurait-il l’occasion de porter plainte contre Ousmane Sonko si le rapport qui l’épingle avait été transmis à une justice indépendante ? Je ne le crois pas du tout, moi qui lis beaucoup de rapports des corps de contrôle.

Et puis, pendant qu’on s’empresse de traduire Ousmane Sonko devant le tribunal correctionnel pour un simple lapsus – car c’en est un –, des dizaines et des dizaines de voleurs de la République vaquent tranquillement à leurs occupations et pressent leur bienfaiteur de solliciter un troisième mandat. Je les appellerai délinquants, voleurs de la République, jusqu’au moment où leurs dossiers seront traités, et il y a peu de chance qu’ils le soient, avec cette insoutenable impunité consubstantielle à la gouvernance meurtrie, qui nous empeste l’existence depuis le 2 avril 2012. Avec ce président-politicien, je crois davantage à la présomption de culpabilité qu’à celle d’innocence.  Jusqu’à preuve du contraire.

Dakar, le 11 janvier 2023

Mody Niang

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