Close Menu
DAKARMATINDAKARMATIN
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
Facebook X (Twitter) Instagram
Urgent
  • Féminicides au Sénégal : plus de 17 femmes tuées en 2025, la pression s’accentue pour une réforme du Code de la famille
  • Joal : le récit de l’effroyable chavirement d’une pirogue de fortune
  • Affaire Aziz Dabala–Waly : ce que Nabou Lèye a dit au juge
  • Message de Noël : Monseigneur André Gueye appelle à la paix, au pardon et à la solidarité
  • Samuel Moutoussamy (RDC) : « On a envie de montrer au Sénégal qu’on est capable de les battre »
  • CAN 2025 – Sébastien Desabre (RDC) prévient : « On est capable de mettre le Sénégal en difficulté (…) On doit les regarder droit dans les yeux »
  • CAN 2025 – Gana Guèye : « Ce match contre la RDC, comme on le sait, est très important »
  • Sénégal vs RDC – Pape Thiaw : « Les footballeurs jouent les matchs, les hommes les gagnent »
  • Falémé : l’armée neutralise 16 dragues illégales et interpelle deux individus
  • Foire des régions: Le cajou transformé, produit phare des exposants de Sédhiou
  • Casamance : le Président de la République en visite à la Zone militaire n°5
Facebook X (Twitter) Instagram
DAKARMATINDAKARMATIN
Bannière Dakar
  • Accueil
  • Actualités
  • Politique
  • Economie
  • Société
  • International
  • Sport
  • Chroniques
  • People
DAKARMATINDAKARMATIN
Home»Actualités»Politique»Incompétence, copinage, absentéisme : ces maux qui gangrènent les collectivités locales
Politique

Incompétence, copinage, absentéisme : ces maux qui gangrènent les collectivités locales

By Dakar Matin23 février 2022Aucun commentaire
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn WhatsApp Reddit Tumblr Email
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

En plus de l’absentéisme, les collectivités territoriales risquent de souffrir des adjoints pléthoriques qui ne doivent parfois leur présence dans les bureaux municipaux qu’au jeu des alliances.  Pour plus d’inclusion, Barthélemy Dias avait souhaité confier un poste d’adjoint au ministre Seydou Guèye, membre de la majorité présidentielle et conseiller municipal à la ville de Dakar. Ce dernier a gentiment décliné, invoquant un mot d’ordre de ses camarades.

A Rufisque, le ministre d’Etat Ismaila Madior Fall a préféré tout bonnement ne pas assister au festival de Yewwi Askan Wi et de ses alliés qui se sont accaparé tous les 12 postes d’adjoints qui constituent le bureau municipal. A Guédiawaye, c’est plutôt le ‘’Mortal Kombat’’ dans la mise en place du bureau municipal. Le dénominateur commun, c’est que les personnalités fortes de la majorité présidentielle brillent, volontairement ou non, par leur absence un peu partout dans les villes. 

Ce qui peut se comprendre aisément, selon Amadou Sène Niang, expert en décentralisation. ‘’Parce qu’ils ne veulent pas être comptables de l’équipe municipale en place. Et c’est une position qu’il faut respecter. D’ailleurs, c’est même une bonne chose pour l’expression démocratique au niveau local. Il faut quand même des minorités fortes qui puissent jouer le rôle d’opposition’’. Si la posture des dinosaures de Benno Bokk Yaakaar de ne pas être membre de bureau semble compréhensible, le choix de certaines personnalités passe moins aux yeux de certains observateurs. Par exemple, à Rufisque, après avoir aidé la liste victorieuse Yewwi Askan Wi à conforter sa majorité, les têtes de file de Guem Sa Bopp, de Taxaw Sa Gox et du Parti du progrès et de la citoyenneté (le maire de Rufisque-Ouest Alioune Mar, le PCA de la Sogip et le député Seydou Diouf) ont envoyé de petits calibres, parfois aux compétences douteuses pour les représenter dans le bureau.

Pendant que certains invoquent des calendriers chargés, d’autres parlent simplement de ‘’manque de courage’’. ‘’Demain, s’il y a échec, ils vont s’en laver les mains. S’il y a réussite, ils vont capitaliser. C’est ce qui explique un tel choix’’, fulmine un conseiller. Ce dernier d’ajouter : ‘’En toute logique, je pense qu’ils auraient pu aller eux-mêmes siéger dans le bureau. C’était plus courageux, à mon avis, que d’envoyer des seconds couteaux.’’ Au-delà de l’absence des bureaux, il y a plus grave. C’est la désertion même des conseils municipaux par les personnalités.

Comme si le mandat que leur ont donné leurs électeurs n’avait pas de valeur. ‘’Je pense que si c’est le développement de la collectivité qui les intéresse, ils allaient s’impliquer davantage. On peut comprendre que certains ne partageant pas la même vision que celle de la liste majoritaire, qu’ils ne veuillent pas être dans les bureaux, mais pour la présence au sein du conseil municipal, c’est quand même une obligation. Ne serait-ce que pour honorer ceux qui ont porté leurs choix sur leur personne. Aussi, cette présence est importante en ce qu’elle dissuade, relève le niveau du débat…’’, analyse Amadou Sène Niang. 

Ce que dit la loi des absences En ce qui concerne les absences au conseil municipal, la loi est pourtant sans équivoque. L’expert en décentralisation explique : ‘’Si un conseiller s’absente pendant trois sessions successives, il peut être appelé à démissionner, après avoir été entendu à huis clos.  Mais comme cela arrange le maire qui ne voit pas de concurrents, de fortes têtes en réunion, généralement, il ne fait rien.’’ Conséquence, dans beaucoup de collectivités, le maire est l’alpha et l’oméga. Avec quelques hommes de main qui ne lui servent que de faire-valoir. ‘’C’est vrai que cela ne promeut pas la contradiction, la production intellectuelle, la démocratie au niveau local.

Moi, je pense qu’il faut que les gens apprennent à assumer l’engagement politique’’.  Et d’ajouter : ‘’Je salue d’ailleurs la déclaration du ministre Abdoulaye Sow sur l’importance d’avoir une minorité qui fait son travail. La majorité n’est rien, s’il n’y a pas une minorité, surtout une minorité de qualité qui contribue au débat et qui effectue sa mission de contrôle. C’est très important.’’ Par ailleurs, la question du nombre d’adjoints pose également problème dans beaucoup de collectivités territoriales. A Dakar, pour 100 conseillers au niveau de la ville, le décret fixe le nombre de conseillers à 18.

A Pikine, pour 100 conseillers c’est 14 adjoints, 14 pour Guédiawaye, 12 pour les 80 conseillers de Rufisque, pour ne donner que ces exemples. Egalement membre de l’ancienne équipe municipale, l’expert Amadou Sène Niang déclare : ‘’Déjà, il faudra régler la question du budget pour la prise en charge de leur rémunération. Au niveau de Rufisque, par exemple, au moment de faire le budget actuel, il n’y avait que cinq adjoints. Là, on se retrouve avec sept de plus. Il faudra ajuster le bureau, car cela a un coût. C’est 12 fois le salaire d’un conseiller. Je pense que c’est beaucoup.

De plus, je dois souligner que même avec les 5 adjoints, on avait des difficultés à leur trouver des bureaux’’.   Ainsi, dans certaines collectivités locales comme Dakar, c’est presque un adjoint pour cinq conseillers. On lit sur le site de la ville de Dakar, que l’ancienne équipe comptait en son sein 5 adjoints au lieu de 18. ‘’Cela contribue même à banaliser la fonction d’adjoint au maire.

On aurait pu fixer un seuil pour les adjoints, parce qu’il y en a beaucoup. C’est comme le nombre de conseillers dans les communes. Je pense qu’on peut les diminuer. Au Canada, par exemple, on n’a que 7 conseillers par commune. Vous imaginez ce que peut être la valeur d’un conseiller dans de telles circonstances !’’, analyse Sène Niang. Interpellé sur les profils des adjoints et des maires qui, parfois, laissent à désirer, il explique : ‘’Au Sénégal, il faut reconnaitre qu’il n’y a pas une approche par compétence.

La compétence, c’est le savoir, le savoir-faire et le savoir-être, dans une situation professionnelle donnée, pour régler une question ou des questions données. En l’espèce, il s’agit des rôles et responsabilités de l’élu. Le diplôme étant une présomption de compétences, certains pays l’exigent pour les maires. Au Niger, c’est le BFEM. Pour la capitale Niamey, c’est le baccalauréat. Ici au Sénégal, pour être maire ou adjoint, il faut savoir lire et écrire. Pas plus.’’ En l’absence d’approche par compétence, c’est souvent le copinage, le népotisme et la politique politicienne qui règnent en maitres.   

MOR AMAR

Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Telegram Email
Dakar Matin

Articles similaires

Casamance : le Président de la République en visite à la Zone militaire n°5

24 décembre 2025

Axe Sandiniéry- Guinée-Bissau : Le chef de l’État lance les travaux de la route d’un coût de 23 milliards de FCFA

24 décembre 2025

ziguinchor : le président bassirou diomaye faye lance la construction du lycée nation-armee pour la qualité et l’équité

24 décembre 2025

Ousmane Sonko : ”Je préfère 1 000 PDG qui tirent l’économie à 1 million de politiciens ne faisant que parler”

23 décembre 2025

L’appel de Diomaye aux entreprises à miser sur les agropoles : « Saisissez l’opportunité ! Les conditions sont réunies… »

23 décembre 2025

Guinée-Bissau : une délégation sénégalaise en mission humanitaire pour la libération de prisonniers politiques

23 décembre 2025
En direct
Plus lus

Le Sénégal compte plus de 5 millions d’analphabètes

7 septembre 2020

«Promesses non tenues»: les localités de Pata et Médina Yoro Foulah en colère contre Macky

7 septembre 2020

Inondations et plan Orsec : Sonko et Cie redoutent un détournement de fonds par ‘’une mafia du pompage’’

7 septembre 2020

Nana Akufo-Addo, nouveau président de la Cedeao

7 septembre 2020

La Cédéao donne jusqu’au 15 septembre à la junte malienne pour désigner un président et un Premier ministre de transition civils

7 septembre 2020

Tivaouane : L’ancien maire El hadji Malick Diop placé sous mandat de dépôt

7 septembre 2020

Thierno Lo : «ces inondations ne sont pas imputables au président Sall »

7 septembre 2020

Inondations: Macky convoque une réunion d’urgence au Palais

8 septembre 2020

Guinée Bissau : La Cour suprême considère « non fondé » le recours de DSP.

8 septembre 2020

« Talatay Orange » : Y’en a marre remet ça ce mardi à 11h

8 septembre 2020

Aly Ngouille Ndiaye sur le déroulement du plan Orsec : «nous sommes dans une phase exceptionnelle, qui demande certes des efforts en matière de financement»

8 septembre 2020
Ne ratez pas!
A la Une

Féminicides au Sénégal : plus de 17 femmes tuées en 2025, la pression s’accentue pour une réforme du Code de la famille

By Dakar Matin26 décembre 2025

Un collectif d’organisations féministes et citoyennes a lancé un appel public pour une réforme en…

Joal : le récit de l’effroyable chavirement d’une pirogue de fortune

26 décembre 2025

Affaire Aziz Dabala–Waly : ce que Nabou Lèye a dit au juge

26 décembre 2025

Message de Noël : Monseigneur André Gueye appelle à la paix, au pardon et à la solidarité

26 décembre 2025

Samuel Moutoussamy (RDC) : « On a envie de montrer au Sénégal qu’on est capable de les battre »

26 décembre 2025

CAN 2025 – Sébastien Desabre (RDC) prévient : « On est capable de mettre le Sénégal en difficulté (…) On doit les regarder droit dans les yeux »

26 décembre 2025

CAN 2025 – Gana Guèye : « Ce match contre la RDC, comme on le sait, est très important »

26 décembre 2025
Suivez-nous
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • YouTube
À propos de nous
À propos de nous

DakarMatin traite des principaux problèmes de notre temps sous un angle destiné aux spectateurs qui veulent en savoir plus sur le Sénégal en soulevant des sujets souvent ignorés par les médias grand public pour produire un contenu qui sort de l’ordinaire.
Ecrivez-nous: dakarmatin@gmail.com
Contact: (221) 33 825 25 17

Facebook X (Twitter) Pinterest YouTube WhatsApp
Derniers articles

Féminicides au Sénégal : plus de 17 femmes tuées en 2025, la pression s’accentue pour une réforme du Code de la famille

26 décembre 2025

Joal : le récit de l’effroyable chavirement d’une pirogue de fortune

26 décembre 2025

Affaire Aziz Dabala–Waly : ce que Nabou Lèye a dit au juge

26 décembre 2025

Message de Noël : Monseigneur André Gueye appelle à la paix, au pardon et à la solidarité

26 décembre 2025
Les articles populaires

Le Sénégal compte plus de 5 millions d’analphabètes

7 septembre 2020

«Promesses non tenues»: les localités de Pata et Médina Yoro Foulah en colère contre Macky

7 septembre 2020

Inondations et plan Orsec : Sonko et Cie redoutent un détournement de fonds par ‘’une mafia du pompage’’

7 septembre 2020

Nana Akufo-Addo, nouveau président de la Cedeao

7 septembre 2020
© 2025 DAKARMATIN
  • WEB RADIO
  • Web TV
  • Reportages
  • Scandales d’Etat
  • Chroniques
  • Religion
  • Culture
  • People
  • Contributions
  • Autour du Micro
  • Carte Blanche
  • Actualité des régions
  • Nouvelles Technologies

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.